Lors de l’opération « Tsuk Eytan », l’administration Obama a essayé d’imposer à Israël un cessez-le-feu pro-Hamas proposé par la Turquie et le Qatar, tout en bloquant les livraisons de missiles. C’est pourquoi Israël essaye de plus en plus d’élargir ses horizons, pour être moins dépendant des Etats-Unis.

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Le Premier Ministre indien Modi.

L’ex-ambassadeur des États-Unis en Israël, Daniel Kurtzer, a « averti » Israël de ne pas développer une relation militaire trop étroite avec la Chine. La Chine et Israël ont commencé à développer des liens militaires non officiels déjà dans les années 1970.

Aujourd’hui, Israël est le plus grand fournisseur de technologie et d’équipements militaires de la Chine, après la Russie. La Chine est également le troisième plus grand partenaire commercial d’Israël, avec un volume commercial annuel de 10 milliards de dollars. La Chine bénéficie de l’expertise d’Israël dans les domaines de la technologie militaire, de l’énergie solaire, de l’irrigation et de la désalinisation de l’eau de mer. En 2013, la Chine a remporté un appel d’offres de deux milliards de dollars pour la construction du chemin de fer stratégique « Med-Red », reliant le port d’Ashdod à Eilat. Un centre de recherche conjoint de 300 millions de dollars a également été établi entre l’université de Tel-Aviv et celle de Tsinghua.

Israël a aussi approfondi ses liens stratégiques avec l’Inde. Les deux pays appartenaient à des camps opposés pendant la guerre froide, l’Inde s’étant alignée sur l’Union soviétique. La rivalité indo-pakistanaise et la propagation du terrorisme islamique poussèrent l’Inde à se tourner vers Israël pour son expertise militaire et technologique. Aujourd’hui, l’Inde est le plus grand marché militaire d’Israël — représentant près de la moitié du total des exportations militaires — et le deuxième plus grand partenaire commercial asiatique, après la Chine. Le gouvernement indien vient de décider d’acheter du matériel militaire et des technologies à Israël pour une valeur de 13,1 milliards de dollars, rejetant une offre concurrente américaine.

Avec sa stagnation économique chronique, le Japon comprend maintenant que sa croissance dépend moins du pétrole arabe que des technologies israéliennes. Le Japon achète massivement des technologies israéliennes pour la cyber-sécurité, les applications mobiles et la robotique.

14 novembre 2014 |

par Albert Soued pour -[Tel-AvivreArticle original

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Armand Maruani

{{Je trouve que les indiens et les chinois ont beaucoup de goût .}}

{{En plus ,}}

{{Ils seront moins isolés .}}

{{Et si Monaco déclare la guerre à la Chine je suis certain qu’Israël volera à son secours}} .

{{J’ai un ami qui disait toujours :  » quand tu vois un grand courir , c’est qu’il y a un petit derrière  » . Ah ah ah .}}

{{Ce fut ma minute de détente dans ce flots de nouvelles pessimistes .

}}