Human Rights Watch (HRW) a critiqué dimanche la condamnation à 20 mois de prison d’une opposante koweïtienne pour des propos jugés offensants envers l’émir, et demandé la révision de ce jugement.
Le verdict « érode davantage le droit à la libre expression au Koweït », a souligné l’organisation de défense des droits de l’Homme.

« Le gouvernement doit abandonner les poursuites contre ceux qui n’ont fait qu’exercer leur droit à la libre expression », a souligné dans un communiqué Joe Stork, directeur par intérim de HRW pour le Moyen-Orient.
Mercredi, la cour d’appel de Koweït a confirmé une peine de 20 mois de prison pour Saraa al-Darees, jugée en première instance le 29 mai pour des tweets jugés offensants à l’égard de l’émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah.

Sara al-Darees est la deuxième Koweïtienne à être jugée pour propos insultants envers l’émir.

Le mois dernier, Huda al-Ajami avait été condamnée à la lourde peine de 11 ans de prison pour de tels propos sur Twitter, comportant en outre un appel à renverser le régime.

Les deux femmes font partie d’un nombre grandissant de militants et d’anciens élus de l’opposition jugés ou poursuivis en justice pour offense à l’émir.

Critiquer l’émir est considéré par la loi koweïtienne comme un crime politique, passible de peines allant jusqu’à cinq ans de prison.

21-07-2013/AFP

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