Pour Samar Alhaj, la femme à la tête de la flottille du Hezbollah – qui tentera prochainement, à son tour, de briser le blocus de la bande de Gaza -, les femmes sont « la nouvelle arme secrète » à utiliser contre « l’ennemi ». Interrogée, par la radio arabe israélienne A-Shams, sur le fait que le navire Mariam ne transportera que des femmes, elle répond : « Seules les femmes viendront pour ne donner aucune excuse à l’ennemi d’avoir recours aux armes. » Le navire transportera, par ailleurs, des soins contre le cancer pour les enfants ainsi que pour les femmes qui souffrent de cancers de l’utérus et du sein, en raison des « bombes chimiques » tirées par Israël.

PHOTO: AP , JPOST

Alhaj est l’épouse d’un officier des services libanais de sécurité, emprisonné pendant quatre ans pour son implication supposée dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri. Elle est son mari ont rencontré le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 22 mai dernier. Au sujet d’Israël, Alhaj poursuit : « L’entité qui n’a pas encore été vaincue le sera par les femmes de ce bateau. Nos armes ne sont que des médicaments contre le cancer. Nous n’avons pas de missiles Scud… Mais vous verrez ce qu’ils nous feront. »

Le « Mariam » transportera une cinquantaine de femmes, « plus de chrétiennes que de musulmanes », qui viendront du Liban, des Etats-Unis, de France, de Grande-Bretagne, du Japon, du Koweït et d’Egypte.

Propos sans équivoque

Par ailleurs, Yasser Kashlak, un homme d’affaires syrien d’origine palestinienne, à la tête de l’organisation « Free Palestine », s’est dit particulièrement optimiste. Pour lui, ces mêmes bateaux parviendront à « reprendre les déchets européens les Juifs »>Article original venus sur ma terre pour les renvoyer sur leurs terres ».

« Guilad Shalit devrait retourner à Paris et ces meurtriers devraient retourner en Pologne. Nous les poursuivrons jusqu’au bout du monde et les traînerons en justice pour leurs actes de barbarie, de Deir Yassin jusqu’à aujourd’hui », a-t-il poursuivi.

Israël n’hésitera pas

De son côté, le gouvernement israélien a menacé d’user de tous les moyens pour bloquer l’arrivée des navires. Vendredi, l’ambassadrice israélienne aux Nations unies, Gabriela Shalev, a adressé une lettre au secrétaire général, Ban Ki-moon, dans laquelle elle précise qu’Israël a le droit d’utiliser « tous les moyens nécessaires » pour arrêter ces navires. « Israël appelle la communauté internationale à user de son influence pour empêcher ces bateaux de partir et pour décourager les nations de prendre part à de telles actions. »

Selon Shalev, les véritables intentions des organisateurs de la flottille libanaise restent « douteuses ». Ils auraient déclaré à certains médias qu’ils souhaitent devenir des « shahids » ou des « martyrs ». « Et Israël ne peut pas non plus exclure la possibilité qu’ils tentent de transporter des armes… Compte tenu des circonstances, Israël appelle le gouvernement libanais à faire preuve de responsabilité et d’empêcher ces navires de se rendre à Gaza », a ajouté l’ambassadrice.

Jeudi, le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a fait savoir à la commission française des affaires étrangères que les flottilles libanaises ou iraniennes révèleront la véritable nature de telles initiatives. « Si les précédents expéditions se cachaient derrière un masque humanitaire, ce masque tombera sur les bateaux de l’Iran et du Hezbollah », dit-il.

HERB KEINON ET TOVAH LAZAROFF Jérusalem Post

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madeleine

Les Israéliens doivent absolument envoyer des femmes, soldates de Tzahal pour empêcher ces chiennes libanaises d’arriver à bon port.