Le remaniement ministériel promis par le président égyptien Mohamed Morsi sera annoncé lundi ou mardi, a affirmé le Premier ministre Hicham Qandil aux médias officiels, précisant que 11 ministres seraient remplacés.Parmi les ministères concernés figurent ceux du Pétrole, l’Enseignement
supérieur et l’Agriculture, selon l’agence officielle Mena.

Le ministère de la Justice sera aussi pourvu, son titulaire Ahmed Mekkiayant démissionné.

Le président Mohamed Morsi a annoncé le mois dernier ce remaniement après des mois de pression de l’opposition. Mais ces changements limités ne devraient pas satisfaire cette dernière, qui réclame un gouvernement d’union

nationale et fait du limogeage de M. Qandil une condition sine qua non pour participer aux législatives qui pourraient avoir lieu à l’automne.
« Le remaniement aura lieu aujourd’hui ou demain matin au plus tard », a dit M. Qandil à la télévision d’Etat.

Les Frères musulmans dont est issu M. Morsi comptent déjà sept ministres, soit moins du tiers du gouvernement. Leur Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) avait aussi appelé à un remaniement pour obtenir plus de ministères.

Selon la Mena, Amr Darrag, un haut responsable du PLJ, pourrait devenir ministre de l’Enseignement supérieur.

M. Morsi a à plusieurs reprises redit sa confiance à M. Qandil, accusé parl’opposition de mal gérer une économie en très mauvais état.

En annonçant le remaniement le mois dernier, le président avait nié qu’il
soit lié aux exigences de l’opposition, affirmant que « l’objectif est de
réaliser l’intérêt général ».

Le gouvernement de M. Qandil est critiqué pour son incapacité à faire face à la grave crise économique.

L’Egypte est depuis la révolte de début 2011
confrontée à une montée du chômage, une baisse des revenus du tourisme et un effondrement des investissements étrangers en raison de l’instabilité.

Le Qatar a récemment annoncé qu’il allait acheter en Egypte des obligations pour 3 milliards de dollars, qui vont s’ajouter à une assistance financière de 5 milliards de dollars au pays.

Le Caire et le Fonds monétaire international (FMI) sont par ailleurs
engagés dans des discussions difficiles autour d’un prêt de 4,8 milliards de dollars assorti d’un programme de réformes économiques.

LE CAIRE, 06 mai 2013 (AFP)

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Armand Maruani

Pour le Qatar l’argent et la religion font bon ménage . Surtout si on finance des criminels et les ennemis d’Israël . Allah est généreux avec ces derniers .