Mercredi 29 janvier, le Premier Ministre Binyamin Netanyahu a exigé de Naftali Bennett, dirigeant du Parti « Foyer Juif » favorable aux implantations et Ministre de l’Industrie et du Commerce, qu’il présente ses excuses, au risque d’être limogé, pour avoir rudement critiqué sa proposition d’abandonner certaines implantations juives à un futur Etat Palestinien.
Le Ministre a bien présenté ses excuses sans délai, en regrettant que “
Selon
Trop souvent, ses
L’épisode Bennett n’est que le fruit de la colère d’un membre du Cabinet de sécurité que Netanyahu
Mais même aujourd’hui, Netanyahu s’est, effectivement, fait contredire, à cause de son insistance sur le fait que l’accord-cadre que John Kerry est sur le point de présenter à Israël et à l’Autorité Palestinienne, est d’abord, un document américain, qui représente les points d’accord et qui ne contraint pas Israël à en accepter le contenu. L’ambassadeur américain en Israël,
On peut présumer que l’Ambassadeur Shapiro a eu l’autorisation du Secrétaire John Kerry d’adopter une position de défi, face au Premier Ministre Netanyahu – et que ce
Depuis la mi-décembre, les sources de
Sans entrer dans la discussion pour savoir qui a raison ou tort, dans l’accrochage entre le Premier Ministre et Bennett, il est évident, pour ces sources, que Netanyahu a, très probablement été sollicité par Kerry, pour faire des
A Jérusalem, par exemple, Netanyahu a, vraisemblablement, accepté de concéder à la férule palestinienne les faubourgs à population arabe de
Même sous contrôle israélien, on a besoin d’un lourd et ostensible
Sur le plan
Si la position de Netanyahu au sein de son propre cabinet est en déclin, c’est parce que, selon le point de vue d’hommes politiques et de cercles hors de la sphère politique, ses tactiques dans la conduite des négociations avec Kerry et les Palestiniens ne sont pas une source de ralliement, loin de faire l’unanimité, selon toutes les normes démocratiques – et par-dessus tout, en Israël – en vue de la bonne gestion de sujets de préoccupation vitale pour la sécurité de la nation et
Dans le dossier concernant le défi lancé par Bennett, Netanyahu paraît s’être confié de façon substantielle en privé à ses deux partenaires de négociation, puis ensuite, alors qu’il était critiqué, avoir prétendu que la concession faite n’avait rien de réel, mais qu’il s’agissait d’un
C’était, par conséquent, un bon moyen d’exiger de ses critiques qu’il lui fasse confiance et qu’ils la ferme, une exigence que Naftali Bennett a dédaigneusement repoussée.
Netanyahu est en train de créer un
Et, lorsqu’il proteste, de temps en temps, en arguant, encore et encore, que sa principale préoccupation reste la sécurité nationale, ses paroles lui sont souvent renvoyées en boomerang – comme cela a été le cas, mercredi, de la part du Général-Major Aviv Kochavi, Chef des Renseignements Militaires, l’AMAN, qui a rapidement alerté que « 170.000 roquettes et missiles menacent Israël Article original »,
Cette configuration était bien plus vaste et
Concernant l’Iran, Kochavi a déclaré : « Le projet nucléaire iranien se poursuit et une décision du guide suprême iranien déterminera
Le Premier Ministre n’a jamais réussi à concilier ses préoccupations avouées pour la sécurité comme étant son inquiétude majeure, avec le fait de permettre aux ennemis d’Israël de constamment
C’est cet écart jamais comblé entre
DEBKAfile Reportage Spécial 29 Janvier 2014, 9:03 PM (IST)
debka.com Article original/
Adaptation : Marc Brzustowski.
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Le chroniqueur du New York Time, Thomas Friedman, a écrit dans le journal de mercredi que John Kerry dévoilera son plan de paix israélo- palestinien » bientôt « , cependant, certaines mesures phares ont déja filtré. Ainsi, Friedman declare que le plan de Kerry comprendra des échanges de terres sur la base des lignes de 1967, des dispositifs sécuritaires dans la vallée du Jourdain, pas de » droit au retour » en Israël pour les réfugiés palestiniens et de leurs descendants, le partage de Jerusalem et la reconnaissance d’Israel comme etat juif. Ces mesures ont déjà été signalées au coup par coup dans les médias israéliens et palestiniens. Friedman ne donne pas l’origine de ses sources mais il cite des responsables israéliens et américains de facon anonyme.
Le plan répond à une exigence clé de Netanyahu : la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif.
Il n’est pas du tout évident que les parties accepteront un tel plan.
Netanyahu a déjà rejeté l’utilisation des frontières de 1967 comme base de discution et il s’oppose à renoncer à la souveraineté israélienne dans Jérusalem. Il veut aussi qu’ Israël maintienne une présence militaire dans la vallée du Jourdain.
En ce qui concerne la proposition de Kerry concernant la vallée du Jourdain, Friedman déclare : » les dispositions sécuritaires seront sans précédent « .
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déja declaré qu’il ne reconnaîtra pas Israël comme un Etat juif et ne négociera pas en ce qui concerne l’abandon du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Plusieurs hommes politiques israéliens et une foule d’ experts ont dit qu’ils croient qu’Israël sera blâmé si le cycle actuel de négociations avec les Palestiniens ne produit pas un accord.
De hauts responsables israéliens, y compris ministre de la Justice Tzipi Livni et le ministre des Finances Yair Lapid, ont averti qu’en l’absence d’ un accord conduisant à la création de deux États, Israël devra faire face à une réaction sévère et risquera d’être isolé politiquement et économiquement de la communauté internationale.
Mercredi, Lapid a déclaré que le boycott des produits israéliens par les pays européens constituerait un coup dramatique à l’économie israélienne.
D’aprés une évaluation préparée par l’économiste en chef du ministère des Finances, Lapid a ajouté que même un boycott à petite échelle » frappera chaque citoyen israélien directement dans sa poche « .
Le coût de la vie augmenterait, les budgets de l’éducation, de la sécurité, de la santé et du bien-être seront réduits.
En outre, les exportations seraient confrontés à une perte de 20 milliards de shekels, le PIB sera probablement réduit de 11 milliards de shekels par an et 9800 travailleurs seraient licenciés immédiatement.
» Nous devons reconnaître que si les pourparlers échouent, il y aura un prix élevé a payer pour nos citoyens » a ajouté Lapid.
Lapid a également rejeté les allégations du ministre de l’économie et du Commerce, Naftali Bennett, lorsque celui-ci a declaré qu’un Etat palestinien serait » un fardeau économique pour Israël « .
Pour Lapid, un accord de paix entraînerait une augmentation de 20 milliards de NIS par an dans le budget de l’Etat, une augmentation potentielle de 16 milliards de NIS pour les exportations.
» Le débat sur la sécurité nous fait oublier parfois le fait que notre armée n’est pas un but, c’est un outil. C’est un outil qui vise à nous permettre d’atteindre un accord qui permettra de renforcer l’économie israélienne et de garantir notre avenir en tant qu’état juif « .
Les remarques du ministre des Finances font écho à celles de Kerry la semaine dernière au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Kerry a souligné les avantages économiques qu’Israël tirerait en cas de signature d’un accord de paix avec les Palestiniens, déclarant qu’Israël nouerait immédiatement aprés des relations diplomatiques avec le monde arabe et musulman et serait devrait bénéficier d’une augmentation de 6% du PIB par an.
Autrement dit, les USA veulent acheter la paix a tout prix, même si leur plan de paix est truffé d’incohérances. Lapid ne voit que les promesses d’une économie fleurissante, des chiffres sont avancés afin de séduire les citoyens israéliens, cependant, il est clair que ni les palestiniens ni les israéliens ne pourront accepter ce plan de paix. Pour ce qui est des menaces de boycott et autres sanctions de la part de l’UE et des USA, elles relévent de l’intox, un boycot américain devrait forcément passer par le congrés, or celui-ci est aux coté d’Israel, il ne votera jamais une telle mesure, pour ce qui est de l’Europe, elle est tellement divisée qu’une telle décision ne ferait jamais l’unanimité !
Rappelons a John Kerry que la terre d’Israel n’est pas a vendre…
Source Koide9enisrael Article original
Publié par David ILLOUZ
Que J. Kerry nous foute la paix, et Bennett a tout a fait raison!
On est de plus en plus encerclés par une meute de hyènes qui veulent nous dépecer.
C’est dramatique a un moment ou la sécurité des juifs européens est en péril.
Vers qui se tourner?
« C’est cet écart jamais comblé entre les paroles et les actes qui est en train de coûter à Netanyahu le respect personnel et national »
A force de vouloir enfumer (pour cacher sa faiblesse), on tousse !