Des graffitis « Juifs au four » sur les murs d’un stade, des supporters qui chantent que « tous les juifs sont des savons » et des affiches supportant l’aide d’Adolph Hitler. Vous pensiez que l’antisémitisme était en voie de disparition du monde ? Bienvenus au monde du football européen, là où il est encore bien vivant.
Le Jour de la commémoration de l’Holocauste et de l’Héroïsme, nous aurions voulu que l’humanité laisse l’antisémitisme en arrière. Mais tous ceux qui contemplent ouvertement ce qui se passe dans tous les domaines de la vie et même dans le domaine du sport, ont pleinement conscience du fait suivant: le monde est plein de gens qui s’identifient avec les actes du tyran nazi et voient dans les juifs les coupables de tous les maux de l’univers. Ci-après, une liste des plus  partielles des équipes de football qui prouve que l’antisémitisme existe encore, dont des supporters qui mèneront la vie dure à un footballer, uniquement parce qu’il est juif.

Lazio (Italie)

Club identifie avec l’extrême-droite italienne et de nombreux de ses supporters sont des antisémites déclarés. Le nom complet du club romain est Società Sportiva Lazio, ou, comme ses supporters l’appellent avec simplicité « S.S ».

Dans la tribune des ultras, chaque joueur qui fait le salut nazi devient immédiatement une star (voir les noms Paolo Di Kanio et Maoro Sarato) et la seule pensée de signer un contrat avec un joueur d’origine juive éveille parmi une grande partie des supporters des Bianco Célestes le plus profond dégoût.

L’année dernière, la direction de Lazio avait annoncé qu’elle faisait tout ce qu’elle pouvait afin de se débarrasser de son image antisémite, avec la signature du contrat avec Eyal Golasa. Mais le public n’est pas resté sans réaction : des croix gammées ont été brandies dans les tribunes et sur la page de Facebook des supporters, une Maguen David dégoulinant de sang a été dessinée. Eyal Golasa est resté à Haïfa.

Udinese (Italie)

Equipe dont le noyau antisémite de ses supporters ne souffre simplement pas la pensée qu’un juif revête l’uniforme de l’équipe. Au début des années 90, l’équipe avait déjà décidé de la participation de Ronny Rosenthal, qui était censé arriver à Udinese après une assez bonne saison à Liverpool.

Mais peu de temps après la décision entre les parties, les graffitis « Juifs au four » et « Rosenthal dehors » sont apparus sur les murs du stade de la ville. Rosenthal a « échoué » dans les examens médicaux et son transfert a été annulé. Depuis, cette affaire n’a pas été retentée et il semble qu’il n’y ait aucune chance pour qu’un juif revête les maillots de l’équipe. 

L’histoire s’est répétée en 2008 en Croatie:  Haiduk Split s’était intéressée aux services d’Abraham Grant qui venait d’être remercié de Chelsea mais des inscriptions « Grant merde juive » sont apparues sur les murs du club et l’équipe a annoncé que la candidature d’Abraham n’était pas à discuter.

Osasuna (Espagne)

Il n’y a pas, pour un footballeur juif en Espagne, de plus grand cauchemar que d’arriver sur le terrain de Pamplona.  Si les supporters basques découvraient que l’un des joueurs sur le terrain est fils d’Abraham, ils lui feraient la vie dure et essaieraient de faire tourner sa soirée en cauchemar. Evidemment, il n’y a aucune chance pour qu’un juif porte les maillots de leur équipe. Cela apparaît à la une ces dernières années à chaque fois que Doudou Awat arrive à Osasuna.

« Depuis la 14eme minute, des appels « bâtards juifs » ont été entendus sur le terrain à chaque fois que le goal de Majorque touchait le ballon », a mentionné le juge qui dirigeait le match entre Majorque et Osasuna en septembre 2009. Dans un autre match, les supporters ont un peu  changé leur répertoire et ont chanté à Awat « Tous les juifs sont des savons ».   

Feyenoord et Utrecht (Hollande) 

La Hollande est un pays à l’image de tolérance mais vous ne trouverez pas cette même tolérance dans les tribunes de Feyenoord et d’Utrecht. Presque chaque année, la rencontre face à Ajax, dont les supporters brandissent sur le terrain des drapeaux d’Israël, permet  à des centaines d’antisémites qui peuplent les tribunes des deux équipes de manifester leur haine envers les juifs.

En générale,  le scénario est identique à celui des années précédents: des crânes rasés arrivent très tendus sur le terrain face au « groupe de juifs », crient « Les juifs aux chambres à gaz » et « Dommage qu’on ne vous ai pas transformés en savons », la police entre en action et les évacue à tous vents. Eyal Berkovitz fut candidat pour se joindre à Feyenoord au milieu des années 90 et Utrecht s’était intéressée à Ben Sahar il y a deux ans. Heureusement pour eux, ils n’y sont pas arrivés.

On peut trouver une version similaire à cette histoire en Hongrie, où les supporters antisémites de Ferencvaros détestent la rivale municipale M.T.K. , pour la seule raison qu’elle est identifiée avec les juifs. 

Dynamo Minsk (Belarusse)

L’équipe qui, seulement l’été dernier, avait évincé Maccabi Haïfa de la Coupe d’Europe, a plusieurs centaines de supporters qui tout simplement admirent les personnalités nazies. L’année dernière, des centaines d’entre eux avaient organisé un rallye de  support dans la main droite de Hitler, Rudolph Hess durant un match contre Vitebsk.

Ils avaient brandi avec fierté un grand portrait de Hess et étendu une pancarte sur laquelle il était écrit « Tu es notre modèle. Nous t’admirons ». L’Association Biélorusse avait condamné Dynamo à une amende de 80 mille dollars, mais les supporters ne s’étaient pas particulièrement émus. Dans les tribunes de Minsk, Rudolph Hess est encore l’idole et que tout le monde aille se faire voir.

Carpates Lviv (Ukraine)

Tout ukrainien sera heureux de vous raconter qu’à l’ouest du pays, de manière traditionnelle, on déteste les juifs. Si vous demandez aux supporters de Carpates de la ville de Lviv, la ville centrale de l’Ukraine, les juifs contrôlent le monde et causent tous les maux. Ils prendront également soin de clarifier cette attitude sans compromis lors de tous les matches de l’équipe.    

En 2006, Lviv s’est présenté a un match face à Dynamo Kiev et son président juif, Igor Sorkis. Lviv était bonne mais Dynamo était en pleine forme. A la fin du match, des milliers de supporters de Lviv ont commencé à crier ensemble » Nous avons très bien joué mais nous avons perdu parce que Sorkis est un Yid. Il n’y a rien à faire contre les youpins. » L’Association avait condamné Lviv à une amende de dizaines de milliers de dollars, mais les supporters signent leur déclaration des deux mains encore aujourd’hui.   

antisemitism.org.il

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S.LEVY

Puisqu’ils nous accusent, jugent condamnent et essaient de nous exécuter, eh bien nous n’avons qu’à faite exactement ce don t l’on nous accuse: tuer, exploser, détruire, contrôler, torturer, etc… Dans toutes les Constitutions et lois civiles, il en est une qui dit que personne peut être condamné deux fois pour le même crime – donc, autant les commettre.

Rachel

Il faudrait que chacun d’entre nous les Juifs se plaindre aux organisations qui combattent l’antisémitisme. Ils reçoivent notre support pour protéger nos juifs n’importe ou ils se trouvent dans ce monde. Par exemple le ADL (Anti-Defamation League) a des postes locaux et partout au USA moi pour un je leur ai envoyé l’article pour qu’ils prenne actions. C’est facile a faire. Merci.

Rachel

Je me demande combien ils se font payer par le hamas ou par l’iran pour agire aissi des pro-nazi

Armand Maruani

A chaque fois que je vois cette haine dans les stades , je ne peux m’empêcher de penser à ces fameux jeux olympiques de 36 à Berlin en présence d’ Hitler , où un certain Jesse Owens , un noir , a écrasé de toute sa classe les athlètes aryens , faisant démentir la théorie de la supériorité de la race blanche . Quatre médailles d’or pour Jessy et le départ du stade d’Hitler furieux . Ce jour , Owens est entré dans la légende et cette image symbole devrait faire réfléchir ces nazillons qui se multiplient partout comme de la vermine .