(Reuters)

Les responsables palestiniens dénoncent samedi le « chantage minable » de l’administration de Donald Trump, qui a décidé de couper plus de 200 millions de dollars d’aide aux Palestiniens en raison de leur refus de négocier un plan de paix avec Israël. Une annonce qui s’ajoute à d’autres mesures prises au début de l’année.

Les responsables palestiniens ne décolèrent pas contre Donald Trump. Pour l’envoyé de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) à Washington, l’administration américaine est « en train de démanteler des décennies de vision et d’engagement américains en Palestine ».

Washington « recourt à un chantage minable comme outil politique », « il n’y aucune gloire à constamment intimider et punir un peuple sous occupation », a abondé samedi Hanane Achraoui, membre du conseil exécutif de l’organisation palestinienne.

Vendredi, « à la demande » du président Donald Trump, les Etats-Unis ont annoncé l’annulation de plus de 200 millions de dollars d’aide aux Palestiniens (environ 172 millions d’euros).

« Initialement prévus pour des programmes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza »« Ces fonds iront désormais à des programmes hautement prioritaires ailleurs », a indiqué à la presse un haut responsable du département d’Etat, sans plus de précisions. Washington entend ainsi forcer l’Autorité palestinienne à revenir à la table des négociations avec Israël.

215 millions de dollars déjà bloqués en janvier

La Maison-Blanche travaille en effet depuis des mois à un plan de paix pour le Proche-Orient aux contours flous et dont l’annonce est régulièrement présentée comme imminente.

Mais les relations entre les Etats-Unis et les responsables palestiniens sont gelées depuis l’annonce par Donald Trump, fin 2017, de sa reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël. Les Palestiniens refusent depuis tout contact avec l’administration américaine et lui dénient tout rôle de médiateur dans le processus de paix avec Israël.

En réponse, Donald Trump avait annoncé fin janvier qu’il allait conditionner le versement de l’aide aux Palestiniens à la reprise des discussions, bloquant alors les 215 millions de dollars que l’administration américaine devait investir en 2018 à Gaza et en Cisjordanie occupée pour l’aide humanitaire et au développement.

 Les Etats-Unis avaient aussi déjà drastiquement coupé en janvier leur contribution à l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, obligée depuis de licencier plus de 250 employés.

« Après Jérusalem et l’UNRWA, ceci ne fait que confirmer l’abandon de la solution à deux Etats et l’adhésion complète à l’agenda anti-paix du (Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahou », a dénoncé au contraire vendredi Hossam Zomlot, le représentant palestinien à Washington.

Les responsables palestiniens avaient déjà balayé cette semaine une apparente ouverture de Donald Trump, qui leur a promis « quelque chose de très bien » en compensation de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.

(avec AFP)

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Bernadotte

Ils brûlent les drapeaux américains et ils ont le culot de réclamer une aide à fond perdu .

Un peuple barbare dont la France affectionne à souhait !!!!

trublion

Du cinema.
les intérêts de l’occident est la haine et la discorde entre juifs et arabes, au moyen orient.
Il a coupe 200 MD, mais les terroristes et leurs familles continuent de recevoir de l’argent pour perpétuer la haine. Le discours des dirigeants arabes, dont celui ci, achetés et traitres à leur peuple, est dans cet intérêt, pas de négociation, pas de paix, et des sous entendus de mise à la mer de juifs d’Israël.