Un Universitaire saoudien défend l’annonce de Trump sur Jérusalem capitale d’Israël et dit que les Arabes devraient accepter les « droits historiques des Juifs sur Jérusalem ». 

Saudi academic defends Trump's Jerusalem move, saying Arabs should accept Israel's 'historic right'Open in fullscreenPhoto : Israël prend le contrôle de la partie Est de Jérusalem au cours de la guerre de 1967 [Getty]

Un universitaire saoudien défend le geste de Trump concernant Jérusalem, en disant que les Arabes devraient accepter les « droits historiques » des Juifs sur Jérusalem

 Un universitaire saoudien a défendu la décision américaine controversée de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, appelant les Arabes à « accepter » les revendications légitimes d’Israël sur la Vieille Ville.

Abdulhamid Hakim, le dirigeant du Centre d’études stratégiques et juridiques du Moyen-Orient à Jeddah, a fait ces remarques iconoclastes sur la chaîne de TV arabophone al-Hurra, basée aux Etats-Unis, samedi 16 décembre.

« Cette décision assénera un choc positif pour faire bouger les eaux stagnantes entourant les négociations »,  a déclaré Hakim, confiant.

« Nous, en tant qu’Arabes, devons parvenir à une entente avec l’autre bord et savoir ce que sont ses exigences de façon à pouvoir faire aboutir les négociations avec succès », a t-il dit.

Les commentaires d’Hakim surgissent à la suite de l’annonce faite par le Président Donald Trump, en début du mois, que les Etats-Unis rompent avec le consensus international et vont déménager leur ambassade de Tel Aviv à Jérusalem.

La Cour Royale saoudienne a stipendié l’annonce faite par Trump comme « injustifiée et irresponsable », mais elle est, depuis, demeurée muette dans sa critique de ce geste.

C’est ce qui a conduit beaucoup à s’interroger sur la position effective de Riyad à ce sujet.

« Nous devons admettre et réaliser que Jérusalem est un symbole religieux pour les Juifs qui est tout juste aussi saint pour eux que la Mecque et Medine le sont pour nous, les Musulmans », a déclaré Hakim.

« La mentalité arabe doit se libérer de l’héritage de Gamal Abdel Nasser et de l’Islam politique des sectes aussi bien chiite que sunnite, qui ont instillé des intérêts purement politiques dans une culture fondée sur la haine des Juifs et qui ont dénié leurs droits historiques de vivre dans la région ».

Ces commentaires engagés d’Hakim ont provoqué des répliques pleines de colère sur les réseaux sociaux et de nombreux utilisateurs de Twitter ont lourdement condamné ce qui’ils considèrent comme un appel « à la normalisation des relations » avec Israël.

L’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis ressentent une profonde défiance envers la puissance iranienne chiite et partagent cette répulsion avec Israël, ce qui a contribué à dégeler ces relations avec Jérusalem.

L’Arabie Saoudite dément avoir aucune relation officielle avec Israël, malgré un déluge de reportages récents mettant en lumière le rapprochement entre les deux Etats.

Israël a pris le contrôle de la partie Est de Jérusalem lors de la guerre moyen-orientale de 1967 et perçoit la totalité de Jérusalem comme sa capitale indivisible, un point qui n’est pas accepté par la communauté internationale.

Les Palestiniens perçoivent l’Est comme la capitale de leur futur Etat, depuis les accords d’Oslo, mais le geste de Trump semble, aux yeux de beaucoup, mettre sérieusement cet espoir en péril.

Date de publication: 17 Décembre 2017

Adaptation : Marc Brzustowski

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Saudi ArabiaJerusalemPalestineTrumpIsrael.

alaraby.co.uk

The New Arab

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stevenl

La verité sort comme un accouchement force!

alexandra

Cette personne honorable n’est certainement pas un cas isolé mais hélas les « masses » incultes et lobotomisées par la propagande islamiste auront vite fait d’étouffer le voix de la raison.

[…] Un universitaire saoudien défend le geste de Trump concernant Jérusalem, en disant que les Arabes devraient accepter les “droits historiques” des Juifs sur Jérusalem Lire la suite sur jforum.fr […]

Jonas ben Amittaï

Comme l’avait annoncé le prophète

Voilà qui est d’actualité! On prête au prophète le grand mérite d’annoncer ce qui doit arriver. Dire à l’avance, mais le prophète parle, devant sa communauté, au nom d’un Autre; il est porte-parole. Il est messager, non « devin ». La prédiction occupe peu de place au sein des oracles des prophètes.
Mais dès son origine Israël entend cette parole par la bouche de Moïse : « Si… vous ne m’écoutez pas… si vous vous opposez à moi… Je vous disperserai parmi les nations… Votre pays sera désolé, et vos villes seront désertes… » (Lévitique 26:14-33).
Au début de l’ère commune, les romains ont détruit la ville de Jérusalem et brûlé le temple, les habitants exilés et dispersés parmi toutes les nations. Les Romains ont jusqu’à changé le nom du lieu en « Palestine » pour enlever toute réalité à l’espérance d’Israël. La Parole est accomplie.
Les peintres, la photographie, la littérature… Nous ont laissé des témoignages concernant le pays dévasté. Jérusalem n’était qu’une bourgade abandonnée et pitoyable, elle n’était que ruines et désolation.
Alphonse de Lamartine témoigne en 1832:  Mis à part à Jérusalem, il ne rencontra pas âme qui vive et que la Terre d’Israël était « le tombeau de tout un peuple [les Hébreux] ».
Puis, William Thackeray en 1844. Il en est de même pour Alexandre Keith en 1844, le consul britannique en Terre d’Israël, James Pinn en 1857, le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862.
Et encore Mark Twain en 1867 : « Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines vides, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays ».
Et le Compte-rendu de la commission royale Britannique de 1913 : « La région est sous-peuplée et est restée économiquement stagnante jusqu’à l’arrivée des premiers pionniers sionistes vers la fin des années 1880, qui sont venus pour reconstruire la terre juive.
La route qui va de Gaza vers le nord n’est qu’une piste estivale tout juste bonne pour les chameaux et les charrettes. On ne voit ni bosquet d’orangers, ni verger, ni vigne, jusqu’à ce que l’on arrive en vue du village de Yavné. Les maisons sont des torchis. Il n’existe pas d’écoles. La partie orientale en direction de la mer est quasiment désertique. Les villages, dans cette région, sont rares et chichement peuplés. Beaucoup de villages sont désertés par leurs habitants. »
Lewis French, le directeur britannique du développement de la « Palestine » en 1931 :
« Nous l’avons trouvée [la « Palestine »] habitée par des Fellahs [agriculteurs arabes] qui vivent dans des taudis de boue et souffrent sévèrement de la malaria très répandue. De grands secteurs étaient non cultivés. […] Il n’y avait presque aucune sécurité publique, les fellahs sont sans cesse soumis au pillage de leurs voisins nomades, les bédouins. »
Il y a encore à lire les témoignages de Chateaubriand, Churchill, encore, qui entre autres, ont visité cette terre de désolation, ils témoignent tous d’un paysage qui est désert, incapable de soutenir une population.
Pour faire entendre la parole de Dieu à leurs contemporains, les prophètes se sont donnés la vie dure. Leur message se marquait dans leurs plaies, leur chair, dans les larmes. Et puis, ils ont soufferts et lutté en solidarité avec leur peuple lorsque celui-ci était affligé et ils ont réconforté, consolé, encouragé, et annoncent un horizon meilleur… Quelques 700 ans avant notre ère, Le Dieu d’Israël fait une promesse par l’intermédiaire d’Esaïe: « En ce jour (l’expression employée ici dans l’ hébreu se rapporte toujours au temps de la fin), le Seigneur étendra une seconde fois la main pour reprendre possession du reste de son peuple… Il rassemblera les bannis d’Israël et recueillera les dispersés de Juda des quatre coins de la terre » (Esaïe 11:11-12)
« Ainsi parle l’Eternel qui t’a créé Ô Jacob ! Celui qui t’a formé, Ô Israël ! Sois sans crainte car Je t’ai racheté… Je ramènerai de l’Orient ta descendance et Je te rassemblerai de l’Occident. » (Es. 43:1 et 5) – « Je rassemblerai le reste de mes brebis de tous les pays où Je les ai chassées…» (Jérémie 23:3) – « Je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous recueillerai des pays où vous êtes disséminés et Je vous donnerai le territoire d’Israël (Ezéchiel 11:17). Encore: « La Parole de l’Eternel me fut adressée en ces mots : Je les ai disséminés parmi les nations… Je vous retirerai d’entre les nations, Je vous rassemblerai de tous les pays et Je vous ramènerai sur votre territoire. » (Ez 36:19 et 24)… « Ces ossements, c’est toute la maison d’Israël. Voici qu’ils disent : nos os sont desséchés, notre espérance s’est évanouie, nous sommes perdus ! Eh bien, prophétise ! Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : voici que j’ouvre vos tombes, Ô mon peuple, et je vous fais revenir sur le territoire d’Israël » (Ez 37:11-12).
En 1948, le lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël, six nations arabes sont en guerre pour détruire le peuple d’Israël. La plupart des observateurs pariaient sur le décès d’Israël dans les six mois. (Comme en 1967 le monde entier s’attendait à la liquidation d’Israël…).
Le 14 mai 1948, donc, trois ans seulement après la Shoah, l’Etat d’Israël est proclamé: « Qui a jamais entendu rien de tel ? Qui a jamais rien vu de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? » dit le prophète plus de 700 ans avant notre ère (Es. 66:8). (Des rouleaux de ce livre d’Esaïe ont été trouvé cachés dans les cavernes de Qumran au moment où Israël déclarait son indépendance. Ces rouleaux ont été daté de plus de 200 ans avant l’ère commune).
Voici ce qu’annonce Esaïe dans cette autre traduction : « A-t-on jamais entendu dire, a-t-on jamais vu chose pareille?  Un pays naît-il en un seul jour? Une nation naît-elle d’un seul coup ? C’est pourtant le cas de Sion » (Esaïe 66:8).
Après 4000 ans d’existence et près de 2000 ans d’exil, le peuple Juif est revenu sur sa propre terre! Jamais dans l’histoire des nations et des civilisations antiques cela ne s’est vu et ne se verra jamais !
On ne verra jamais la civilisation de l’Égypte antique, et d’autres civilisations comme les Hittites, les Assyriens, les Mèdes, les Phéniciens, les Scythes, les Sumériens, les Séleucides, etc., refaire surface, se reconstituer et revenir sur leur propre terre, avec leur langue ancienne.
Seul le peuple hébreu, a traversé les siècles et est de retour sur sa terre ancestrale, et il suffira à Esaïe d’un peu d’aide pour se débrouiller avec la langue moderne ! La reconstitution du peuple hébreu à partir des Juifs issus de plus de cent nations !…
Le désert refleurit, la terre redevient fertile: « Je ferai jaillir des fleuves sur les dunes, et des sources au milieu des vallées, je changerai le désert en étang, et la terre aride en courants d’eau » (Esaïe. 41:18).
Esaïe insiste sur la confiance que l’on doit au Dieu d’Israël: « On dira ce jour-là: c’est Lui notre Dieu. Nous avons espéré en Lui et il nous délivre. C’est le Seigneur en qui nous avons espéré. » (25:9)
Durant des millénaires ce peuple a survécu aux plus effroyables persécutions. Une fois encore, à notre époque, les Juif a pu survivre à la pire barbarie humaine de tous les temps. La haine des Nations l’attaquera encore. L’Ecriture dit que vers la fin des temps, une coalition de nombreuses nations doit se liguer pour attaquer Israël en vue de l’anéantir!
Je cite le prophète Zacharie: « Le vertige atteindra tout Juda lorsque Jérusalem sera assiégée. En ce temps-là, Je ferai de Jérusalem un bloc de pierre impossible à soulever par les peuples. Ceux qui essaieront se blesseront. Alors toutes les nations de la terre s’uniront contre la ville… (12:3). Puis encore: « Le Seigneur rassemblera les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem… voici quels maux Le Seigneur leur fera subir : leur chair se décomposera alors qu’ils seront encore vivants, leurs yeux pourriront dans leurs orbites, de même que leur langue dans leur bouche… » (Zacharie 14:2, 12). Le prophète pouvait-il les effets des radiations ainsi que les effets de l’arme atomique sur les corps ? … L’Iran menace avec de nouvelles armes dangereuses qu’ils n’ont pas appris à maîtriser… et, moi, non juif, citoyen européen, j’observe que les nations, surtout occidentales, avec en tête la France, la Belgique… ces anciens pays qui s’épanchent dans leur antisémitisme politique renaissant menacent Israël pour la politique et le commerce!
Le Seigneur dit encore à Israël : « Celui qui vous touche, touche à la prunelle de mon œil. » (Zacharie 2, 7-8). Que dire aux pays qui se liguent contre Israël ? Je sais que leurs passions vont les aveugler, ils s’obstineront !
Y aura-t-il une épouse pour dire à l’un ou l’autre Président de l’un de ces pays de ne pas se souiller les mains en se liguant contre ce peuple voulu et béni par le Dieu de la Bible?

Miraël

« Israël a pris le contrôle de la partie Est de Jérusalem lors de la guerre moyen-orientale de 1967 » Israël a surtout libéré cette partie de Jérusalem occupée par les Jordaniens.