Des ONG anti-israéliennes infiltrées et démasquées ©

La police israélienne a ouvert une enquête criminelle à l’encontre d’Ezra Nawi, un militant de Ta’ayush, un groupe politique d’extrême gauche composé de Juifs et d’Arabes. Il a été filmé dans le cadre d’un documentaire d’investigation, par des journalistes de la chaîne de télévision israélienne Channel 2.

Diffusé jeudi soir 7 janvier, ce documentaire le montre alors qu’il se vante de la façon dont il aide les forces de sécurité palestiniennes à mettre la main sur des Palestiniens qui vendent des terres aux Juifs. Dans ce documentaire appelé ‘Uvda’ (qu’on pourrait traduire par ‘Les faits’) , réalisé en caméra cachée, on voit Ezra Nawi se vanter de la façon dont les propriétaires fonciers palestiniens sont torturés puis tués, après avoir été placés en détention préventive par les services de sécurité de l’Autorité palestinienne. « Dès que je les ai, je communique leurs photos et leurs numéros de téléphone aux Forces de sécurité préventives, » dit Nawi, désignant ainsi le service de contre-espionnage de l’Autorité palestinienne. « L’Autorité palestinienne les attrape et les tue. Mais avant de les tuer, ils les tabassent pas mal », ajoute-t-il.

Le film a pu être filmé par l’entremise de l’organisation Ad Kan, qui a fait appel à un groupe d’Israéliens qui se sont fait passer pour des militants d’extrême-gauche, dans le but d’infiltrer les ONG des droits de l’homme israéliennes qui opèrent en Cisjordanie.

Dans le film on voit Nawi organiser des réunions dans son véhicule avec des vendeurs de terrains potentiels, puis ensuite remettre les informations les concernant aux services de sécurité de l’Autorité palestinienne. A un moment donné du film, il donne des renseignements sur un certain propriétaire foncier Palestinien à un agent palestinien, et les deux hommes conviennent de l’attirer dans les territoires sous autorité palestinienne pour un rendez-vous afin que la police puisse l’arrêter.

Dans la vidéo, on découvre que l’un des hommes qui travaille avec Nawi à piéger les potentiels vendeurs, est un militant Palestinien actif au sein de l’ONG de gauche B’Tselem.

Le code pénal l’AP prévoit la peine capitale pour toute personne reconnue coupable de vendre des terrains aux Juifs. Cette loi, dont les responsables palestiniens défendent la pertinence, vise à empêcher la mainmise de Juifs sur des terres disputées. Elle n’a pas été mis en application dans les tribunaux palestiniens, et ceux qui ont vendu des terres à des Juifs sont généralement condamnés à plusieurs années de prison. Cependant, au cours de ces dernières années, plusieurs Palestiniens ont été assassinés pour avoir vendu des terres. A ce jour, toute la lumière n’a pas été faite sur ces meurtres.

Il s’est également avéré que pour obtenir des informations, Nawi s’est fait passer pour un Juif intéressé par l’achat de terres, aux yeux d’un Palestinien. Nawi aurait confié à l’un des activistes de Ad Khan ayant gagné sa confiance et se faisant appeler ‘Arik’, son intention de donner ensuite les informations obtenues concernant ce potentiel vendeur Palestinien, aux responsables de la sécurité palestiniens.

 

Lundi Ezra Nawi a été arrêté à l’aéroport Ben Gourion alors qu’il tentait de fuir le pays. Il est soupçonné de complicité dans des homicides.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a écrit sur Facebook vendredi que ce documentaire avait démasqué des « radicaux parmi nous, dont la haine pour les implantations est telle qu’elle les pousse à livrer des innocents à la torture et à leur exécution. » Netanyahu a déclaré que le documentaire  » montrait le vrai visage des extrémistes qui sont parmi nous, obsédés par la haine des implantations qui les pousse à condamner à mort des innocents. »  » Les investigations révélées par ce documentaire constituent une preuve supplémentaire de la cruauté qui règne sous l’Autorité palestinienne, qui torture et assassine des Palestiniens dont le seul« crime » est de vendre des terres à des Juifs, » a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a déclaré que toutes la société israélienne dans son ensemble se doit de condamner d’une seule voix les agissements et les meurtres révélés par ce documentaire, et lutter contre le terrorisme. « Ceux qui encouragent ces assassinats ne peuvent pas continuer à se cacher derrière le prétexte hypocrite de se préoccuper des droits de l’homme », a-t-il ajouté. N

aftali Bennett, le Ministre de l’Éducation, a dit s’être entretenu avec les ambassadeurs français et britanniques en Israël et a exigé qu’ils « arrêtent le transfert de fonds aux organisations B’Tselem et Ta’ayush qui se rendent coupables d’envoyer des gens à une mort certaine dans le but de nuire à Israël. » « Je suis convaincu que les citoyens Européens ne souhaitent pas financer le meurtre de civils innocents », a-t-il ajouté.

Le député Avi Dichter (Likoud) a demandé qu’une enquête criminelle soit ouverte sur les activités de B’Tselem et Ta’ayush, en disant que la dernière semaine, il a été informé de plusieurs de leurs activités qui posent de graves problèmes ; elles ne sont pas évoquées dans le documentaire ‘Uvda’, dont il a dit qu’il ne révélait que « la partie émergée de l’iceberg.  »

Depuis vendredi, au lendemain de la diffusion du documentaire, le rédacteur en chef et le réalisateur de ‘Uvda’, la journaliste Ilana Dayan, et l’émission elle-même ont fait l’objet de vertes critiques, émanent de la gauche israélienne et en particulier de la communauté des ONG et des organisations de défense des droits de l’homme, qui ont accusé le documentaire de contribuer à dénoncer les agissements d’un seul individu, à savoir Ezra Nawi, afin de salir et discréditer tout un mouvement. Ils les ont également accusés de produire un document qui servirait à armer la droite israélienne contre eux.

Ad Kan a déposé une plainte à la police contre Ezra Nawi, fournissant tous les enregistrements et mettant les documents dont il dispose à disposition de la justice. Selon Liran Weiss, Ad Kan a obtenu ces documents dénonçant les agissements de ces organisations de la gauche israélienne sur une période de trois ans d’investigation.

Les militants du groupe Ad Kan, qui ont filmé le militant d’extrême gauche israélien Ezra Nawi à son insue, ont l’intention de publier de nouvelles preuves des activités inhumaines menées par les ONG de gauche. Nawi, 63 ans, a longtemps été considéré comme un militant des droits de l’homme de premier plan par les Palestiniens. « Le documentaire diffusé la semaine dernière sur le canal 2 est juste le commencement. Nous avons plus de matériaux à révéler sur les agissements d’Ezra Nawi, ainsi que sur B’Tselem et d’autres ONG de gauche, a annoncé Liran Weiss une activiste de Ad au média Tazpit Press Service (TPS). « Nous ne sommes pas encore prêt à dévoiler tous les détails de cette affaire, mais tous les matériaux dont nous disposons, seront publiés dans les prochaines semaines », a déclaré Weiss.

NDLR : Lundi soir Ad Kan a offert un nouveau scoop à Channel 2. Il concerne une autre ONG malveillante et anti-israélienne Shovrim Shtika soit Breaking The silence (briser le silence). L’ONG aurait transféré des fonds à des provocateurs palestiniens par l’entremise de Ezra Nawi, le militant des droits de l’homme d’extrême gauche, qui vient d’être arrêté alors qu’il tentait de fuir le territoire suite à l’enquête documentaire diffusée sur cette même chaîne israélienne channel 2 jeudi soir. Ces palestiniens étaient payés pour provoqués des soldats de Tzahal pendant les visites guidées pour la presse organisées par l’ONG Briser le silence. Cette ONG a pour spécialité de mettre en scène des témoignages de soldats pour salir la réputation de Tsahal et de critiquer ses interventions dans les territoires.)

Ben Hartman, Lahav Harkov – JPost – adaptation Kathie Kriegel

JewishPress