Un Aman à Téhéran & Co

 

Un florilège d’actes et de propos antisémites a inondé l’actualité de ces dernières semaines.

Madame Taubira réussit dans une émission télévisée qui tient les spectateurs éveillés tardivement, à parler des terroristes musulmans en utilisant une nouvelle formule : «les radicalisés» !

Ce ne sont plus des arabes, des terroristes, des djihadistes, des salafistes, des musulmans, des chiites ou des sunnites. Pas un terme qui puisse faire hausser un sourcil au maître du Qatar. Désormais ce sont des «radicalisés» de préférence en raison de leur séjour en prison. C’est certainement la raison pour laquelle la garde des Sceaux a libéré l’assassin de l’Hyper cacher prématurément. Mais si autant de musulmans se retrouvent en prison et en risque de «radicalisation», c’est qu’il y a des «radicalisateurs» qui ont fréquenté des mosquées et écouté des imams.

Madame Taubira comprend les jeunes «français» qui veulent se rendre en Syrie. Ce que je ne comprends pas c’est qu’elle puisse encore être ministre du gouvernement Valls. Les français et en particulier les Juifs restés encore en France doivent exiger son départ immédiat. Ses propos sont intolérables et de fait, la garde des « sots » joue le rôle d’ «idiote utile» de l’islam.

Comme ces quelques gauchistes juifs de Copenhague appelant les musulmans à venir monter la garde devant la synagogue à la suite de l’attentat meurtrier commis par un musulman danois. On a pu compter sur les doigts d’une main les musulmans devant la synagogue et leur masse se trouvait à l’enterrement de l’assassin.

Monsieur Roland Dumas accuse Valls d’être sous influence juive. Un propos antisémite digne de cet ancien ministre des Affaires qui lui étaient Etrangères dans la droite ligne du Quai d’Orsay. S’il fallait un exemple édifiant de l’égalité entre les sentiments d’hostilité à l’égard d’Israël et l’antisémitisme viscéral qui la motive, le Quai d’Orsay en serait la parfaite représentation. Les ministres ont tous poursuivi leur politique anti-israélienne pour ne pas écrire antijuive. Les ministres ont toujours été soit des «juifs» renégats emplis de haine de soi soit des suppôts du monde arabe.

Les déclarations sincères d’indignation du Président de la République devant la profanation des tombes juives de Sarre ne sont pas suffisantes. De 1948 à sa libération par Tsahal, le cimetière du Mont des Oliviers fut dévasté et profané par les arabe squattant Jérusalem dans l‘indifférence générale. Après les bombardements alliés sur la Libye, le cimetière des soldats alliés de Tobrouk a été profané dans le silence général. Les cimetières juifs et chrétiens sont régulièrement dévastés en terre d’Islam dans le silence absolu. Tout comme le massacre de coptes et l’anéantissement des chrétiens d’Orient se passe dans une incapacité d’action exceptionnelle.

Le combat contre l’Etat islamique nécessite la mobilisation de soixante états coalisés, de forces aériennes puissantes, de la présence du «Charles de Gaulle» et de sa force de frappe pour éliminer quelques milliers de terrorisés. Ces mêmes terroristes qui deviennent des «civils» innocents lorsqu’ils se trouvent à Gaza et reçoivent le soutien international. Dans le cas du Daesh, il n’y a pas de problème de «riposte disproportionnée», pas de décompte de civils tués par les nécessaires bombardements aériens, pas d’imposition du cessez-le-feu et pas de résolution urgente du Conseil de Sécurité !

Dans ce courageux concert occidental, le pire vient des USA.

Hussein Obama oublie même que ce sont des Juifs qui ont été visés à Paris dans l’Hyper cacher et affirme que c’est sûrement le hasard qui a conduit l’assassin à pénétrer dans ce magasin plutôt que dans un autre. En fait, il ne faisait que chercher une épicerie !

Le président US a échoué dans toute sa politique étrangère depuis l’Irak jusqu’à la Syrie, en Libye ou en Afghanistan, en Corée du Nord ou en Ukraine, face au Hamas ou au Hezbollah et également en Iran. Ce serait pourtant une erreur de considérer que toute sa politique ne serait qu’un retentissant échec. Après tout, maintenir aux Affaires Etrangères un Kerry que tout le monde reconnaît pour son incapacité chronique à régler ou même comprendre une situation n’est pas un hasard. Et si au contraire la politique d’Hussein Barak Obama n’était qu’un immense succès, celui du Djihadiste musulman le mieux placé et qui a permis aux hordes barbares du Daesh de se former aujourd’hui, de permettre à l’Iran de devenir une puissance à capacité nucléaire. Après tout si l’éducation musulmane d’Obama correspondait parfaitement aux buts poursuivis par sa politique. Et si les fonds déversés par Obama dans la campagne électorale contre Netanyahou étaient destinés à éliminer son dernier obstacle dans sa course à la victoire de l’islam ?

Nous n’avons pas oublié le premier voyage officiel d’Obama en Egypte et son délire sur les bienfaits de l’islam et des musulmans aux USA, ses courbettes devant le roi d’Arabie saoudite et sa précipitation pour se rendre à son enterrement après son absence du défilé parisien. Les échanges de courrier entre Obama et le « dirigeant suprême iranien » sont désormais révélés.

Les faits sont évidents et clairs. La république islamique d’Iran aura une bombe nucléaire, des fusées intercontinentales et un bouton sur lequel n’importe quel mollah attardé pourra appuyer. Le danger est imminent d’abord pour Israël puis pour le monde occidental. Faire confiance aux promesses d’Obama est aussi stupide que de croire Kerry capable de mener à bien une mission quelconque.

Je suis loin de suivre Netanyahu dans toutes ses décisions mais la manière dont l’opposition de gauche et les journalistes israéliens traitent le voyage du premier ministre israélien à Washington est scandaleuse. S’il y a une question sur laquelle l’unanimité nationale aurait dû se faire, c’est bien d’empêcher le dramatique accord avec l’Iran. Nous aurions dû avoir un front uni au lieu de ce tsunami de masochisme et de calcul électoral mesquin au détriment de l’intérêt national.

La conférence de presse de quelques généraux en retraite (financée par qui ?) contre le voyage est un manquement au devoir national et au patriotisme le plus élémentaire. Ce sont d’ailleurs ces mêmes généraux et stratèges qui avaient soutenu le départ de nos pionniers de Gaza en nous assurant une ère de paix définitive.

En ces journées où nous fêtons Pourim et la destruction des ennemis qui voulaient notre perte, puisse la détermination de nos nouvelles Esther et des « Juifs de droite » selon la Meguila tel Mardochée, amener à la disparition de tous les Aman modernes.

Jacques KUPFER