Un élu régional PS roué de coups par des salafistes en TunisieJamel Gharbi, conseiller régional des Pays de la Loire a porté plainte après avoir été battu jeudi soir par des salafistes à Bizerte, en Tunisie, alors qu’il se promenait dans cette ville dont il est originaire, avec sa femme et sa fille.

Le groupe extrémiste l’a agressé physiquement, reprochant aux deux femmes leur tenue vestimentaire.

« Personne ne m’a porté secours »

« Nous avons croisé un groupe d’une cinquantaine de salafistes qui ont agressées verbalement ma femme et ma fille en raison de leurs vêtements d’été, qui n’avaient pourtant rien de choquant », a déclaré Jamel Gharbi.

Après avoir crié à ses proches de s’enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le « frapper à coups de matraques et de gourdins », a-t-il indiqué.

« Personne ne m’a secouru.

Je n’ai dû mon salut qu’au fait que j’ai réussi à m’enfuir.

Si j’étais tombé à terre, ils m’auraient lynché ».

L’agression s’est déroulée le 16 août, en marge de la soirée de clôture du festival de Bizerte qui avait été ciblée, selon le ministère de l’Intérieur tunisien, par « environ 200 personnes affiliées au courant salafiste » et armées, selon des témoins, de sabres et de bâtons.

Cinq autres blessés ont été recensés.

L’élu a porté plainte à l’ambassade française

Victime de nombreuses contusions et choqué, ainsi que ses proches, M. Gharbi, qui s’est vu prescrire 15 jours d’ITT (incapacité totale de travail), est rentré en urgence en France avec sa famille, après avoir porté plainte et avoir été pris en charge par l’ambassade de France.

Le ministre des Affaires étrangères « Laurent Fabius m’a appelé pour me soutenir », a précisé l’élu.

Le président du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette (PS), a dans un communiqué condamné « fermement cette agression violente et gratuite de la part d’une minorité d’activistes religieux ».

« En relation étroite avec le Quai d’Orsay et l’ambassade de France à Tunis (…), la collectivité régionale restera informée et attentive aux suites données à la plainte déposée par son élu », est-il souligné.

Dans un communiqué, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë dénonce « un acte indigne et lâche, perpétré par une minorité extrémiste » et qui « porte atteinte aux valeurs de la Tunisie ».

« Le peuple tunisien, dont je connais l’attachement à la tolérance, à la démocratie, au pluralisme et aux droits de l’homme, constitue le meilleur rempart face à l’obscurantisme et à l’extrémisme », écrit-il, avant d’exprimer à Jamel Gharbi, sa « solidarité » et sa « profonde sympathie ».

RTL.fr Article original

Et voici la version tunisienne des faits:

Un Franco-Tunisien agressé avec son épouse par des barbus à Bizerte

Hier (vendredi 16 août, Ndlr) à Bizerte, mon frère Jamal, en vacances dans cette ville où il possède une petite maison au cœur du quartier arabe, a été agressé et battu par des barbus qui lui ont hurlé devant sa femme et sa fille.

Le motif: sa femme française et sa petite habillée à l’européenne.

Trauma crânien, arcade sourcilliaire ouverte, dos ensanglanté… ils ont fait aujourd’hui même les valises pour rentrer en France.

J’ai alerté les autorités françaises, le consulat à Bizerte, qui ont conseillé de porter plainte au procureur.

Jamel est un élu de la république française; il est conseiller régional de la Sarthe.

Il a été reçu en grandes pompes au mois de mars par des représentants de l’Assemblée nationale constituante (Anc) du gouvernement tunisien.

Il a visité, avec une délégation parlementaire du Parti Socialiste français toute la république.

Ils ont donné 400.000 euros pour des associations de protection des femmes isolées.

Cette agression contre un représentant du peuple français est grave et sera médiatisée.

Le gouvernement de M. Jebali en porte l’entière responsabilité.

Par son inaction, il encourage les groupes violents et condamne le pays à une dérive violente qui peut l’entrainer dans un cycle infernal.

M. Lârayedh, ministre de l’Intérieur, est soit incompétent pour ce poste sensible, soit complice des salafistes.

Il doit démissionner.

Quant au gouvernement islamiste, il doit savoir que notre communauté tunisienne est outrée par ces comportements irresponsables et que le moment venu nous nous positionnerons en conséquence.

* Cardiologue et président de l’association «Agur Tunes»

1- Ce témoignage a été posté comme un commentaire dans un article paru sur Kapitalis ‘‘Tunisie. Arrestation de 6 salafistes takfiristes à Bizerte’’.

Dr Lotfi Larouchi/ Kapitalis.fr Article original

Cardiologue et président de l’Association «Agur Tunes», l’auteur de ce témoignage évoque les violences subis par son frère, Franco-Tunisien, et l’épouse française de ce dernier, agressés par des salafistes à Bizerte.

TAGS : Tunisie Islamisme Salafistes Violences Bizerte ANC

Jamel Gharbi France Conseil Régional de la Sarthe Chariah

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Armand Maruani

La prochaine fois il ira passer ses vacances en Israël où il sera plus en sécurité et découvrir l’une des plus grandes démocraties du monde et qui n’a pas son égal au MO . A tel point que nous avons des députés arabes à la Knesseth qui souhaitent notre destruction et qui collaborent avec nos pires ennemis . Il pourra à son retour en France expliquer à tous ces antisémites de gauchos ce que représente réellement Israël : Un pays moderne ouvert à tous et qui surtout , souhaite vivre en paix avec ses voisins .

ramsesde45

Un arabe élu français et PS agressé dans son pays natal tout pour ouvrir les yeux aux cons de français qui font preuve de lacheté vis à vis de l’islam meurtrier et envahisseur de la France. La Tunisie vas perdre tous ses touristes Européen et c’est tant mieux idem pour tous les pays Arabes ou il y a la charia plus de tourisme, qu’ils deviuennent pauvres sans aides ni ressources. {{Qui sème le vent récolte la tempête.}}