Selon le tabloïde britannique The Mail on Sunday, l’ex-chef du gouvernement travailliste a rencontré le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, pour discuter d’une éventuelle collaboration avec le nouveau locataire de la Maison Blanche en tant que conseiller pour le Proche-Orient.
Depuis septembre, les deux hommes se sont rencontrés à trois reprises, indique le journal. Un porte-parole de Tony Blair contacté par l’édition a toutefois refusé de faire des commentaires « sur des conversations privées ».Après avoir quitté Downing Street, M. Blair, qui a été au pouvoir de 1997 à 2007, a été jusqu’en 2015 envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient, qui regroupe l’Union européenne, la Russie, l’Onu et les États-Unis.
En février dernier, il a appelé les Britanniques favorables à un maintien dans l’Union européenne à résister et essayer de persuader les partisans du Brexit de changer d’avis.
JACK TAYLOR
Si la participation de Tony Blair est confirmee, c’est une excellente nouvelle. Il a ete, pendant les quelques annees ou il s’est occupe de Proche-Orient, l’un des rares hommes qui y soit alle avec le desir profond de contribuer a la recherche de la paix. C’est un contraste violent avec un certain nombre d’hommes politiques europeens, certains tres proches de nous, qui n’ont pousse au developpement du processus qu’avec leur propre « agenda » comme disent les Americains: soit celui de developper les interets economiques de leur propre pays, soit celui de soigner leur clientele electorale, soit pour certains, tout simplement, celui de nuire a Israel. Il reste qu’une action « transnationale » est sans doute le seul moyen de faire des progres, a condition bien sur (voir ci-dessus) de ne pas confier celle-ci a des Mme Mogherini ou autres europeens de la meme conviction.