Le magazine Elle publie un article d’apologie du terrorisme et diffame Israël : tout le monde s’en fiche

A recent stabbing attack: Screenshot.

 

En 2011, le magazine populaire de mode Vogue avait surnommé Asma Assad, la femme du dictateur syrien Bachar al Assad « La plus attirante et la plus fraîche des Premières Dames ». Mais cela s’est produit longtemps avant le Printemps Arabe et, ensuite, le long et sombre hiver syrien, arrachant des centaines de milliers de vie pour le seul bon plaisir de la First Lady de Vogue-magazine.

Vogue n’était d’ailleurs pas le premier magazine à glorifier l’élégance et la beauté d’Asma Assad de cette manière. Dès 2009, Elle, autre magazine de mode, l’avait déclarée « Femme la plus stylée du monde politique ».
Alors qu’il est devenu moins tendance d’admirer Madame Assad, c’est désormais le blanchiment de la violence palestinienne, qui est actuellement en vogue à Elle.  Ainsi, le 30 octobre, l’Américano-palestinienne Karmah Elmussa décrit le cycle récent  de meurtres terroristes contre les Israéliens de la manière suivante :
elle magzine 2015 Karmah Elmusa

Après avoir vécu toute leur vie sous « occupation », et sans perspective de résolution politique à l’horizon, la jeunesse palestinienne a pris les rues d’assaut ce mois-ci pour « protester ». (“J’ai la nostalgie de la Palestine alors que je vis le rêve americain“)

L’admiration déplacée de Elle pour Madame Assad fait écho à l’admiration d’Elmussa pour le Dr Mads Gilbert, dont elle a glorifié l’action sur Twitter, il y a quelques semaines, comme étant un « véritable humanitaire ».
elmusa gilbert
Qui est donc ce grand « humanitaire »qu’Elmussa porte en si haute estime?
Le médecin norvégien Mads Gilbert a exprimé son soutien aux terroristes du 11 septembre contre les Etats-Unis dans une interview qu’il a livrée au journal norvégien Dagbladet, en 2001. Il déclarait :

Cet attentat à New York n’a rien de surprenant, à cause de la politique que mènezl’Occident ces dernières décennies. Je suis, certes, révulsé par les attentats terroristes, mais je le suis tout autant à cause de toute la souffrance que les Etats-Unis ont engendré. C’est dans ce cadre qu’il faut voir les 5000 morts [du 11 septembre]. Si le gouvernement américain a un droit légitime de bombarder et de tuer des civils en Irak [première guerre du Golfe], alors il y a un droit moral équivalent d’attaquer les Etats-Unis par tous les moyens et avec les armes que les Etats-Unis créent. Les morts civils sont les mêmes, qu’ils soient Américains, Palestiniens ou Irakiens.

Lorsque Dagbladet lui demande s’il soutient l’attentat terroriste contre les Etats-Unis, il réplique :

Le Terrorisme est une mauvaise arme, mais la réponse est « oui », dans le cadre que je viens de mentionner.

Etant donné le fait qu’un homme qui soutient les attentats du 11 septembre est synonyme de « véritable humanitaire » dans l’esprit d’Elmussa, ce n’est plus une surprise qu’elle puisse déformer grossièrement la qualification de ces dernières semaines de violence palestinienne déchaînée. Sa description frauduleuse et mensongère des attentats palestiniens contre des civils israéliens et les forces de sécurité sert de cadre au reste de son récit qui encense la victimisation palestinienne. Ainsi peut-elle faire des allégations particulièrement spécieuses, manquant totalement des détails suffisants pour permettre un quelconque examen des faits :

 Les Etats-Unis, c’est le pays qui a regardé ailleurs, lorsqu’Israël a condamné mon cousin palestinien à neuf ans de prison pour son rôle dans des manifestations après le meurtre du jeune Mohammed Abu Khdeir, âgé de 16 ans. Ils sont venus chez lui au milieu de la nuit et l’ont embarqué sur la foi d’un tuyau anonyme. A l’âge de 22 ans, il passera le reste de sa jeunesse en cellule. 

Sans l’apport du moindre détail, comme un nom et une date, il est impossible de déterminer pour quelle raison exactement son cousin a été condamné àneuf ans de prison. Elle prétend que c’était simplement pour « son rôle dans une manifestation », comme s’il n’était coupable de rien de plus que de défiler et d’agiter des banderolles, mais une fois encore, elle occulte les coups de couteau, les tirs à l’arme à feu et les voitures-béliers comme de simples « signes de protestation ».

Si son cousin est bien en réalité condamné à plusieurs années de prison pour son implication dans une organisation terroriste, ou pour son rôle dans la commission d’attentats contre des civils ou des soldats israéliens, ce ne serait vraiment pas la première fois qu’un organe de presse essaie de faire avaler de façon la plus crédule, les affirmations erronées que des Palestiniens seraient emprisonnés pour rien de plus que d’avoir « participé à une manifestation »!

Comme le New York Times l’avait rapporté de manière mensongère en 2011, Izzedine Abu Sneineh avait été arrêté trois ans plus tôt, à l’âge de 15 ans, prétendument pour « avoir jeter des pierres et accroché des drapeaux palestiniens à des cabines téléphoniques ». Mais, comme le Times lui-même a bien fini par être obligé de le reconnaître, dans une correction de l’édition imprimée du 21 décembre :

…l’article a mentionné de façon erronée les accusations israéliennes contre l’un des prisonniers libérés, Izzedine Abu Sneineh. Israël l’accusé d’entraînement au maniement des armes, de tentative de meurtre et de possession d’explosifs — et non pas d’avoir suspendu des drapeaux palestiniens au-dessus de cabines téléphoniques.

La voix lyrique d’Elmusane ne dissimule même pas ses libertés prises avec le traitement objectif des faits.

Et nous nous préparons au status quo: les politiciens americains désavoueront les morts palestiniens comme des “terroristes,” tout en prenant respectueusement le deuil pour chaque vie israélienne perdue. Nous visons avec la culpabilité de vivre ici et non là-bas. La culpabilité de pouvoir librement aller et venir comme nous le désirons, alors que les Palestiniens de Cisjordanie et Gaza sont barricadés dans leurs maisons, leur quartier ou leurs villes. Israël est bordé par la mer, mais tant de Palestiniens ne verront jamais la mer.

Le sous-entendu disant que les hommes politiques américains en général désavoueraient des victimes palestiniennes innocentes, ou toute perte humaine comme « terroristes » est d’une absurdité totale.

Les prétentions d’Elmussa concernant les voyages sont également particulièrement spécieuses. Depuis le retrait israélien de la Bande de Gaza, en 2005, les Gazaouïs sont tout-à-fait en mesure de se rendre d’un point à un autre de la Bande, excepté pendant les périodes de violence aiguë, comme durant l’été 2014. Et étant donné que la Bande de Gaza, tout comme Israël,est bordée par la mer, les Gazaouïs voient très fréquemment la mer.
Les Palestiniens de la bande fermée de Cisjordanie/Judée-Samarie, également, ont la possibilité de circuler du nord au sud à l’intérieur de ce territoire. Les preuves du fait qu’ils ne sont pas « barricadés dans leurs maisons, quartiers, ou villes » sont aussi visibles dans ces images de milliers de Palestiniens de Cisjordanie se rendant en visite sur les plages de Tel Aviv, lors des festivités de l’Aïd el Fitr de l’été dernier (Haaretz, 20 juillet 2015).
Reuters beach
La vague récente d’attentats palestiniens, dont de nombreux émanant des quartiers Est de Jérusalem, a eu pour conséquence la mise en place de barrières à travers ses quartiers et certains d’entre eux ont depuis été démantelés. Elmussa, cela dit, ne souffle pas un mot de cette violence palestinienne qui a conduit à la mise sur pied de ces barrières de sécurité.
D’après son profil LinkedIn, Karmah Elmussa occupe les fonctions de directrice de communications de l’Institut for Middle East Understanding [pour l’entente au Moyen-Orient](IMEU), bien que le magazine Elle ne dévoile pas à ses lectrices ce qu’est l’orientation de cet institut et de sa directrice de comm.
Selon le site Internet de l’IMEU,

L’Institut pour l’Entente au Moyen-Orient (IMEU) est une organisation indépendante à but non-lucratif qui fournit aux journalistes un accès rapide à l’information sur la Palestine et les Palestiniens, ainsi que des sources expertes , autant aux Etats-Unis qu’au Moyen-Orient. A la fois à travers son site Internet que par ses professionnels, l’IMEU travaille avec les journalistes pour accroître la compréhension de l’opinion publique des aspects socio-economiques, politiques et culturels de Palestine, des Palestiniens, and des Palestiniens Américains.

Or, c’est bien cet Institut pour la Compréhension au Proche-Orient qui a publié  l’entretien flagorneur d’Elmussa avec le médecin pro-Hamas Gilbert. Dans l’un de ses récents messages, l’IMEU a cherché à « accroître la compréhension de l’opinion publique » en défendant l’usage de cartes orientées de façon flagrante par la chaîne MSNBC  censées démontrer les pertes de territoires par les Palestiniens. Cette chaîne s’est rétractée en reconnaissant que ces cartes n’étaient pas appropriées pour expliquer le conflit, alors que son animatrice Kate Snow a présenté ses excuses : « Jeudi dernier, dans une tentative d’expliquer le contexte de la tourmente actuelle au Moyen-Orient, nous avons montré une série de cartes des changements géographiques dans cette région. Nous n’avons réalisé qu’après coup que ces cartes n’étaient pas exactes sur le plan factuel et nous regrettons de les avoir utilisées ». Pourtant, Elmussa continue de prétendre contre vents et marées que ces cartes sont rigoureusement « exactes ».
Mais, visiblement, tous ces faits rassemblés ne sont pas du tout le tableau que l’IMEU et sa directrice de communication Karmah Elmussa, mise à l’honneur par le magazine Elle, alors qu’elle est une grande admiratrice d’un partisan des attentats terroristes du 11 septembre, Mads Gilbert, aimeraient que leurs lectrices comprennent…
11 Novembre 2015 5:42 PM
Auteure :
Adaptation : Marc Brzustowski

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