Le magazine Elle publie un article d’apologie du terrorisme et diffame Israël : tout le monde s’en fiche
En 2011, le magazine populaire de mode Vogue avait surnommé Asma Assad, la femme du dictateur syrien Bachar al Assad « La plus attirante et la plus fraîche des Premières Dames ». Mais cela s’est produit longtemps avant le Printemps Arabe et, ensuite, le long et sombre hiver syrien, arrachant des centaines de milliers de vie pour le seul bon plaisir de la First Lady de Vogue-magazine.
Après avoir vécu toute leur vie sous « occupation », et sans perspective de résolution politique à l’horizon, la jeunesse palestinienne a pris les rues d’assaut ce mois-ci pour « protester ». (“J’ai la nostalgie de la Palestine alors que je vis le rêve americain“)
Cet attentat à New York n’a rien de surprenant, à cause de la politique que mènezl’Occident ces dernières décennies. Je suis, certes, révulsé par les attentats terroristes, mais je le suis tout autant à cause de toute la souffrance que les Etats-Unis ont engendré. C’est dans ce cadre qu’il faut voir les 5000 morts [du 11 septembre]. Si le gouvernement américain a un droit légitime de bombarder et de tuer des civils en Irak [première guerre du Golfe], alors il y a un droit moral équivalent d’attaquer les Etats-Unis par tous les moyens et avec les armes que les Etats-Unis créent. Les morts civils sont les mêmes, qu’ils soient Américains, Palestiniens ou Irakiens.
Lorsque Dagbladet lui demande s’il soutient l’attentat terroriste contre les Etats-Unis, il réplique :
Le Terrorisme est une mauvaise arme, mais la réponse est « oui », dans le cadre que je viens de mentionner.
Les Etats-Unis, c’est le pays qui a regardé ailleurs, lorsqu’Israël a condamné mon cousin palestinien à neuf ans de prison pour son rôle dans des manifestations après le meurtre du jeune Mohammed Abu Khdeir, âgé de 16 ans. Ils sont venus chez lui au milieu de la nuit et l’ont embarqué sur la foi d’un tuyau anonyme. A l’âge de 22 ans, il passera le reste de sa jeunesse en cellule.
Sans l’apport du moindre détail, comme un nom et une date, il est impossible de déterminer pour quelle raison exactement son cousin a été condamné àneuf ans de prison. Elle prétend que c’était simplement pour « son rôle dans une manifestation », comme s’il n’était coupable de rien de plus que de défiler et d’agiter des banderolles, mais une fois encore, elle occulte les coups de couteau, les tirs à l’arme à feu et les voitures-béliers comme de simples « signes de protestation ».
Si son cousin est bien en réalité condamné à plusieurs années de prison pour son implication dans une organisation terroriste, ou pour son rôle dans la commission d’attentats contre des civils ou des soldats israéliens, ce ne serait vraiment pas la première fois qu’un organe de presse essaie de faire avaler de façon la plus crédule, les affirmations erronées que des Palestiniens seraient emprisonnés pour rien de plus que d’avoir « participé à une manifestation »!
Comme le New York Times l’avait rapporté de manière mensongère en 2011, Izzedine Abu Sneineh avait été arrêté trois ans plus tôt, à l’âge de 15 ans, prétendument pour « avoir jeter des pierres et accroché des drapeaux palestiniens à des cabines téléphoniques ». Mais, comme le Times lui-même a bien fini par être obligé de le reconnaître, dans une correction de l’édition imprimée du 21 décembre :
…l’article a mentionné de façon erronée les accusations israéliennes contre l’un des prisonniers libérés, Izzedine Abu Sneineh. Israël l’accusé d’entraînement au maniement des armes, de tentative de meurtre et de possession d’explosifs — et non pas d’avoir suspendu des drapeaux palestiniens au-dessus de cabines téléphoniques.
La voix lyrique d’Elmusane ne dissimule même pas ses libertés prises avec le traitement objectif des faits.
Et nous nous préparons au status quo: les politiciens americains désavoueront les morts palestiniens comme des “terroristes,” tout en prenant respectueusement le deuil pour chaque vie israélienne perdue. Nous visons avec la culpabilité de vivre ici et non là-bas. La culpabilité de pouvoir librement aller et venir comme nous le désirons, alors que les Palestiniens de Cisjordanie et Gaza sont barricadés dans leurs maisons, leur quartier ou leurs villes. Israël est bordé par la mer, mais tant de Palestiniens ne verront jamais la mer.
Le sous-entendu disant que les hommes politiques américains en général désavoueraient des victimes palestiniennes innocentes, ou toute perte humaine comme « terroristes » est d’une absurdité totale.
L’Institut pour l’Entente au Moyen-Orient (IMEU) est une organisation indépendante à but non-lucratif qui fournit aux journalistes un accès rapide à l’information sur la Palestine et les Palestiniens, ainsi que des sources expertes , autant aux Etats-Unis qu’au Moyen-Orient. A la fois à travers son site Internet que par ses professionnels, l’IMEU travaille avec les journalistes pour accroître la compréhension de l’opinion publique des aspects socio-economiques, politiques et culturels de Palestine, des Palestiniens, and des Palestiniens Américains.