Pas de missile balistique intercontinental capable d’atteindre les Etats-Unis, lors de la parade NCoréenne
Les tensions guerrières autour de la Corée du Nord ont légèrement diminué samedi 15 avril, quand la parade militaire à Pyongyang marquant le 105ème anniversaire de son père fondateur Kim Il-sung s’est terminée sans exhibition des missiles intercontinentaux KN-08 et KN-11 capables d’atteindre les Etats-Unis. Son petit-fils Kim Jong-Un a assisté à la parade depuis une plateforme surélevée. Jusqu’à présent, il n’a pas l’ordre menaçant d’un sixième essai nucléaire de la Corée du Nord, bien qu’il puise rester imminent.
Les armes transportées par les camions gigantesques transitant à travers le centre de Pyongyang indiquaient que le programme de missiles nord-coréens se focalisait prioritairement, pour le moment, sur le développement d’armes à carburant solide, qui puissent être lancées sans préparation préalable ni donc de détection par les satellites-espions.
Egalement en exposition trouvait-on quatre modèles de prototypes d’ICBM (missiles balistiques intercontinentaux) dont le développement n’est pas encore achevé. Parmi les principales sources de profondes inquiétudes pour la Corée du Sud et le Japon, on trouve des missiles balistiques pouvant être tirés depuis des sous-marins, qui représentent par conséquent des menaces directes pour eux.
Dans les profondeurs insondables de la chaîne de décision du Dictateur de Corée du Nord, Kim Jung-Un, on ne peut pas dire avec certitude s’il s’est laissé affecter par les frappes de Tomahawks américains contre la base aérienne syrienne de Shayhat, le 7 avril ou la première utilisation américaine en combat de la Bombe GBU-43/B, ère de Toutes les Bombes » contre un bastion de cavernes et tunnels de Daesh en Afghanistan, le jeudi 13 avril. Les premières ont détruit un cinquième de la base syrienne de l’armée de l’air, alors que la seconde a, au moins, décimé plus de 94 djihadistes, selon le bilan actuel qui est loin d’être clos.
Kim s’est-il laissé dissuader par le renforcement américain de la flotte de bateaux de guerre et d’avions-bombardiers qui sont maintenant à portée des côtes de son pays? Même s’il s’offre une pause,il ne fait aucun doute à Washington, Tokyo ou Séoul, que Kim Jong-Un ne fera pas marche arrière,quant à son plan visant à fabriquer des missiles capables d’atteindre la Côte Est des Etats-Unis ou sur son programme nucléaire.
Les prévisions concernant un test nucléaire souterrain imminent ont été déclenchées par des images satellites trahissant un stade avancé de préparatifs. Mais, par le passé, Pyongyang, conscient des capacités de surveillance depuis l’espace, a mené des préparatifs au sol jusqu’à leur stade final et suspendu les s en attendant un moment plus opportun.
Depuis des décennies, on a permis aux dirigeants de Corée du Nord de s’en tirer, tout en développant des programmes de missiles ou des programmes nucléaires extrêmement dangereux. Les sanctions imposées n’ont jamais fonctionné, ni lorsqu’elles se sont converties, durant les pourparlers, en argent et en aide alimentaire qui ont permis au régime de se maintenir au pouvoir, par lesquels les Président George W. Bush et Bill Clinton ont tenté de rendre ses dirigeants plus sensibles à la diplomatie.
Puisque ni les sanctions, ni l’aide ni la diplomatie n’ont jamais fonctionné, la seule option qui reste, pour les Etats-Unis et le Président Donald Trump semble être la solution militaire, qui équivaut, pour les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon, à partir en guerre contre la Corée du Nord. L’Amérique est la seule de ces trois alliés à avoir la capacité de mener un conflit de cette ampleur. Les experts chinois et japonais de la Corée du Nord craignent que les récentes actions américaines en Syrie et en Afghanistan aient eu l’effet contraire à celui escompté, sur Kim Jong-Un : plutôt que d’avoir un effet dissuasif, cela l’aurait convaincu d’accélérer le développement de ses missiles balistiques intercontinentaux à très longue portée, comme option de seconde frappe s’il est sous le coup d’une attaque de la part des Etats-Unis.
Les Ministres des affaires étrangères de deux de ses voisins concernés, la Russie et la Chine, se sont parlés au téléphone vendredi pour tenter de désamorcer les tensions. Est-ce que l’influence de leurs dirigeants a porté sur Pyongyang pour que la Corée du Nord reporte son prochain test nucléaire? Leurs lignes téléphoniques ont aussi résonné à Washington. Kim Jong Un peut, sans aucun doute, se féliciter de son succès à chatouiller et mettre sur les nerfs les patrons des trois grandes puissances mondiales et à les contraindre à venir frapper à sa porte…
DEBKAfile Analyse Exclusive 15 Avril 2017, 9:58 AM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski
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La seule chose qui peut faire plier ce dictateur serait de couler un de ses sous marins, on appellerait ça un accudent , lol c’est deja arrivé car ca enverrai un signal très fort , « nous savons où se trouve tes sous-marins et nous pouvons les detruire quand on veut »…sans cela la menace reste entière en cas d’attaque sauf celle d’une attaque électromagnétique qui detruirait toutes les installations électriques et ramenerait le pays a l’âge de pierre…. sans pour aurant empêcher une ambassade située en chine ou ailleurs de donner l’ordre d’envoi de missiles nucléaires sur les USA, le japon ou la Corée du sud située a 60km… il est possible que les USA puisse stopper ces missiles mais le risque pour le Japon, la Corée du sud, la Chine ou la Russie…tous très proches me semblent trop grands pour qu’ils l’acceptent….
Les parades militaires, n’ont jamais gagné de guerre.
Il est grand temps qu’on règle le cas de cette Corée du Nord pour qu’enfin le peuple Nord-coréen puisse enfin manger à sa faim.