Le Président Barack Obama et John Kerry avaient promis que l’accord nucléaire sur le point d’être signé avec l’Iran, en Suisse, cette semaine,offrirait aux puissances mondiales un temps d’alerte d’un an, à la suite d’une rupture de ses engagements par la République Islamique et le délai nécessaire pour fabriquer une bombe atomique. Les sources des renseignements de Debkafile, dévoilent que, afin de décrocher cet accord-cadre à Lausanne, même une telle concession, qui met directement en péril Israël, le Golfe et tout le Moyen-Orient en général, n’était pas assez pour le mâitre de la Miason Blanche. Au cours d’une reddition supplémentaire, le Président a autorisé la délagation américaine à se replier encore, à propos de l’espace donné aux puissances mondiales pour réagir à une telle percée, en le réduisant d’un an à six ou sept mois.

Nos experts expliquent que même cette arithmétique sombre ne rend pas compte de l’immense avantage que l’Iran va pouvoir en tirer pour fabriquer sa bombe : 

1.  Parce que l’Iran va avoir l’autorisation de poursuivre sa course folle, grâce à 65000 centrifugeuses IR-1 de type ancien, pour enrichir l’uranium à un niveau faible de 3, 5% et même si l’Iran est autorisé à ne conserver que 500 kgs de son stock de 7, 5 à 8 tonnes, Téhéran sera toujours en mesure de fabriquer une bombe d’ici 7 ou 8 mois, soit bien plus vite qu’Obama et Kerry l’ont promis. 

2.  Mais si Téhéran active ses installations secrètes, à présent non-détectées par les renseignements américains, il peut produire une quantité plus grande d’uranium enrichi et raccourcir le temps nécessaire entre sa percée logistique et l’obtention concrètre de la bombe à 3, au mieux, 4 mois, ce qui serait totalement insuffisant pour que les puissances internationales ait le temps de la détecter, monte une opération et fasse avorter la fabrication de la bombe, au regard des considérations suivantes : 

— Afin de détenir la preuve que l’Iran triche et renie son accord passé avec ces puissances, on devrait prélever des échantillons « environnementaux » et les tester en laboratoires, hors d’Iran. Les résultats de ces tests ne seraient disponibles qu’après environ 2 mois, lançant alors seulement à ce moment-là, le compte-à-rebours pour stopper l’Iran avant qu’il ne parvienne à la bombe atomique prête à être larguée. Mais ce n’est pas tout. 

— Si on démontre, dès le premier cycle de tests, que l’Iran est bien en train de violer l’accord et d’enrichir de l’uranium à un niveau plus important que les 3, 5% tolérés, on doit alors recueillir un second lot d’échantillons pour analyser les quantités exactes d’uranium enrichi de façon illicite et son degré de pureté. 

Cela prendra un autre mois de temps crucial pour agir, réduit sd’environ 10 à 12 semaines. 

3. Et, en définitive, le Président américain, le Secrétaire d’Etat et les dirigeants de l’Agence Internationale à l’Energie atomique ont affirmé que l’Iran se serait conformé fidèlement à l’accord intérimaire – connu sous le nom de Plan Conjoint d’Action -JPOA – signé à Genève, en novembre 2013. 

Cette information est égalkement totalement fausse : 

Le fait est connu de toutes les agences de renseignement que l’Iran ne s’est jamais conformé à ses engagements de réduire ses stocks de UF6 en-dessous de 7,5 tonnes ni n’a converti les volumes supplémentaires en oxydes moins dangereux. En effet, elles estiment que l’Iran a augmenté ses quantités de stocks approuvés jusqu’à 8, 5 tonnes voire plus, au moyen d’une stratégie consistant à faire disparaître et réapparaître des matériaux – tactique qu’il a déjà employé par le passé afin de dissimuler ses activités nucléaires les plus démiurgiques. 

3.  Une concession finale que l’Iran est parvenu à extorquer aux six puissances mondiales, menées par Washington, permet à l’Iran de conserver un supplément de 9.000 centrifugeuses que Téhéran a mises en sommeil -mais n’a pas démantelé – et de  poursuivre à la vitesse supérieure la recherche et le développement sur les centrifugeuses IR-8 ou IR-5. 

Cela signifie que non seulement la République Islamique conserve toute son infrastructure nucléaire dans le cadre de l’accord que les 6 puissances prévoient de signer, mais qu’elle peut y ajouter toutes sortes d’amélioration, ainsi que la liberté de réduire selon son bon vouloir les délais critiques qui la séparent encore de l’obtention d’une bombe prête à rejoindre sa cible. 

Les tonnes de verbiage parlé et imprimé qui se sont déversées, concernant la question nucléaire iranienne et la diplomatie infinie, obeservée à son égard, année après année, ont mis en lumière la volonté absolue du Président Obama de signer un accord à n’importe quel prix avec l’Iran – aussi mauvais soit-il. 

La seule conclusion à laquelle on ne peut plus échapper, c’est que le Président Obama en est venu à accepter la pleine réalité d’un Iran doté de l’arme atomique. Tel qu’on le voit depuis Washington, l’Amérique n’a jamais empêché l’Inde, le Pakistan ni la Corée du Nord de devenir des puissances nucléaires et elle a donc décidé qu’elle peut très bien vivre avec un quatrième pays : l’Iran. 

DEBKAfile Reportage exclusif 29 mars 2015, 1:53 PM (IDT)

debka.com

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chouika26

que D…..IEU fasse que cette bombe lui explose à la gueule

jacqueline1

L’accord avec l’Iran et Obama est plus grave que ce que l’on pense.

Obama par cette signature avec les mollahs veut empêcher Israël de se défendre contre l’Iran

Kerry et Obama veulent neutraliser Netanyahu de toutes velléités CAR LA LIGNE ROUGE EST DEPASSEE DEPÜIS LONGTEMPS.