KahnAlQuaida

 

Ahmad Khan Rahimi, né il y a 28 ans en Afghanistan, a fait plusieurs voyages vers son pays d’origine et le Pakistan, entre 2011 et 2014 [ comme Mohammed Merah]. Au cours de ces séjours, il y a secètement visité Quetta, la capitale du Baloutchistan pakistanais, pour y mener des réunions secrètes avec des commandants d’Al Qaïda, révèlent les sources exclusives du contre-terrorisme de Debkafile

Elles dévoilent également que Rahimi a été pris sous l’aile protectrice d’un « officier-traitant » d’Al Qaïda, au cours de ces visites. Il restait en contact avec ce « contrôleur », qui dirige aussi un certain nombre de cellules ou de terroristes isolés dormant en Amérique, au moment où il a réalisé ses trois attentats à la bombe,au cours du week-en dernier, à New York City et dans le New Jersey.

Nos sources peuvent, à présent, ajouter que Rahimi a été envoyé de Quetta vers un camp d’entraînement Taliban, à Kandahar, ville du Sud de l’Afghanistan, pour s’y entraîner à la fabrication d’engins explosifs et aux tactiques de commbat de guérilla urbaine.

Son agent-traitant à Quetta l’a mis en contact avec une femme pakistanaise d’une famille talibane, avec laquelle il s’est marié pour qu’en tant que citoyen américain naturalisé, il puisse réclamer un visa pour l’emmener en Amérique, afin d’y renforcer le réseau d’Al Qaïda. Ce plan est tombé à plat, puisue les services d’immigration ont refusé sa candidature.

Bien qu’il ait été interrogé par les agents du FBI sur les motifs de ses voyages, ses relations avec les dirigeants terroristes au Pakistan n’ont pas été mis en lumière. Pas plus que les services anti-terroristes américains ne semblent avoir été au courant de l’existence de cette installation d’entraînement Taliban de Kandahar, bien qu’on puisse supposer qu’Ahmad Khan Rahimi ne soit pas le seul ressortissant Occidental qui y ait suivi un entraînement poussé.

L’affirmation , par le père de Rahimi, qu’il a tenté, il y a deux ans, d’attirer l’attention du FBI sur l’association de son fils avec des terroristes rappelle le cas de l’étudiant nigérian Umar Farouk Abdulmutallab qui, le soir de Noël 2009, n’a pas réussi à faire exploser des explosifs cachés dans ses sous-vêtements, contre un avion de ligne d’American Nordwest. 

Cette fois encore, on rapportait que le père du terroriste avait tenté de prévenir le FBI sur le fait que son fils n’était pas surveillé,  malgré ses intentions repérées.

Après que Rahimi ait été blessé, dans l’échange de tirs avec la police au cours de son arrestation, le 19 septembre, on a trouvé sur lui des bouts de papiers éclaboussés de sang, où étaient mentionné le nom d’Anwar al-Awlaki,, ce commanditaire d’Al Qaïda né Américain, et chef d’AQPA, dans la Péninsule Arabe qui, depuis sa base au Yémen, a mis en scène et préparé plus d’un épisode terroriste avant de se faire tuer par un drone américain, en 20011.

Il s’est aussi avéré que Rahimi a délibérément fabriqué deux genres de bombes différents afin de jeter le doute chez les enquêteurs – deux cocottes-minute sous pression pour Manhattan, dont celle qui a explosé et blessé 29 personnes à Chelsea, et des bombes artisanales dans deux endroits différents dans le New Jersey.

Etant donnée l’accumulation énorme d’informations médico-légales entre les mains de la police, dont les empreintes de Rahimi sur un des engins explosifs et la gravité de son crime, il est difficile de comprendre pourquoi les procureurs se sont contentés de l’inculper de tentative de meurtre et de possession d’arme de poing au second degré – plutôt que de terrorisme.

DEBKAfile  Reportage exclusif 20 Septembre 2016, 10:38 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

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