View of the Dome of the Rock, in the Temple Mount, compound and the Old City of Jerusalem on January 8, 2018. Photo by Mendy Hechtman/Flash90 *** Local Caption *** ??? ?? ???? ???? ???? ???? ?? ???? ?? ?????? ??? ????? ??? ????? ???????

A l’occasion de Roch Hodech Nissan, des milliers de femmes venues de tout le pays se rassembleront aujourd’hui, Jeudi 15 mars (28 adar), à 16h30 au mont des Oliviers, face au Mont du Temple, pour un intense moment de prières, de chants, de ferveur et d’appel à la Rédemption divine en présence du rav Shmouel Eliyahou et de la rabbanit Yemima Mizrahi

Ce grand et unique moment est dû à l’initiative d’une femme aussi digne que courageuse, Esther (Estie) Goloventzitz, habitant Efrat.

Le 4 juillet 2017, son fils, le sous-lieutenant David Goloventzitz z.l., 22 ans, était tué dans des circonstances tragiques. Alors qu’il commandait un exercice avec sa section à Hevron, il était tué par erreur par l’un de ses soldats. Les parents, Shimon et Esther, brisés par le deuil mais emplis d’une foi solide, ont décidé de transformer cette douleur en force de vie au service de la collectivité d’Israël. Depuis neuf mois, ils multiplient les initiatives pour perpétuer la mémoire de leur fils : cours en sa mémoire tous les Roch ‘Hodech à leur domicile, écriture d’un séfer-torah en son nom, nomination d’une école « Beit David » à Jérusalem, don annuel de 72 paires de tefilines  (gematria de ‘hessed) à des soldats, journée d’étude et de siyoum de traité de Talmud pour 500 jeunes à la veille de leur enrôlement dans Tsahal et également distribution hebdomadaire de nourriture à des familles nécessiteuse, afin de poursuivre l’action de leur fils David z.l. qui depuis la classe de seconde et y compris lors de ses permissions militaires appliquait cette mitsva souvent dans la plus grande discrétion.

Après un cours auquel Esther avait assisté durant la période des chelochim avec le rav Dov Singer, directeur de la yechiva Mekor ‘Haïm, Esther Goloventzitz avait décidé de s’y rendre régulièrement. Lors d’un cours, le rav Singer a parlé du concept de « Tsa’ar Shekhina » (douleur de la Présence divine). Selon un enseignement du Baal Shem Tov, lorsqu’une personne est durement éprouvée c’est parce que D. le fait « participer » à Sa Présence. Et selon rabbi Nahman de Breslav, lorsqu’une personne souffre, elle devrait même se réjouir car c’est un signe que D. est là et qu’il veut lui dire quelques chose.

Esther Goloventzitz explique comment lui est venue cette idée de réunir ce grand rassemblement des femmes pour prier : « Même si je n’étais pas encore prête à entendre ce genre de propos, l’idée selon laquelle D.ieu m’a dit quelque chose, m’a associée à quelque chose de Lui, ne m’a pas quittée depuis et je me suis dit : que faire de cette ‘association’, de cette ‘proximité’ ? Tout a une signification. Ce n’est pas par hasard que j’ai assisté à ces cours et ai entendu ces enseignements. Ce qui nous est arrivé, il ne faut pas nous demander ‘pourquoi’ mais ‘pour quoi ?’, dans quel but ? Comment continuer ? Cela m’a amené à une forte volonté de prier. Pas seule, mais avec d’autres mères. Il y a tant de mères en Israël qui souffrent, qui ont perdu en enfant dans des circonstances très diverses ».

Après avoir parlé à de nombreuses femmes, Esther s’est rendu compte que la souffrance atteignait d’autres catégories de femmes, comme les jeunes filles qui n’arrivent pas à trouver un conjoint ou des femmes qui n’arrivent pas à obtenir le divorce. C’est ainsi qu’est née l’idée du rassemblement pour toutes les femmes pour un moment de prière commune d’appel à la miséricorde divine.

Une amie suggéra alors à Esther d’aller voir le rav Chmouel Eliyahou qui est très sensible à ce genre d’initiatives. Ce qu’elle fit. L’entretien fut très intense, et « comme hasard », le rav Eliyahou proposa à Esther la date qu’elle avait déjà en tête : Roch ‘Hodech Nissan. Quant au lieu, le rav fut net : le seul endroit possible pour ce genre de rassemblement est le mont des Olivier, face à l’endroit ou s’érigeait le Temple.

« Je suis convaincue que les femmes ont une force particulière pour prier », explique Esther, qui cite plusieurs sources dont celle qui parle du mérite des femmes qui a permis la Sortie d’Egypte. « D.ieu n’attend de nous que la prière pour Lui demander la Gueoula », souligne-t-elle.

Lors d’une rencontre avec le rav Ouri Cherki, qui a lui-aussi vécu un drame, Esther s’est mis à pleurer et lui a demandé comment on se mesure à cette douleur si intense : « On construit avec elle », lui a répondu rav Cherki qui sait de quoi il parle.

« C’est ce qui me donne la force de me lever tous les jours, de m’habiller et de continuer à vivre. Shimon et moi poursuivons l’œuvre de David z.l. qui avait une âme juive collective et qui a réussi à faire tant de bien autour de lui dans la trop courte vie qu’il a eue », conclut cette femme qui mérite d’être entendue.

Elle attend de très nombreuses femmes pour chanter et prier ensemble, face au centre spirituel du monde qui n’attend que d’être reconstruit.

Informations pratiques: 

Jeudi 15 mars (28 adar) à 16h30 au mont des Oliviers

Navettes gratuites depuis Guivat Hata’hmoshet (Colline des Munitions)

ou  autobus ligne 84 depuis la station du tramway de Guivat Hata’hmoshet (16h00 et 16h45)

Inscription et information au 050-2612663

Site : www.hazeitim.co.il  et adresse Facebook : facebook.com/koldodidofek

 

Photo Mont des Oliviers: Mendy Hechtman

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