COMMUNIQUE: NOMINATION D’UN JUGE D’INSTRUCTION

Le Procureur du Roi de Bruxelles a requis le juge Olivier LEROUX aux fins d’instruire la plainte déposée par Mr Serge VAN CUTSEM, membre du Conseil National de LA DROITE, contre le professeur de religion islamique Yacob MAHI pour négationnisme et apologie des crimes du régime national-socialiste allemand.

Cette plainte a été déposée le 17 février 2015 à la suite de la publication dans les médias, le 4 février, d’une lettre ouverte faisant par deux fois référence à Roger GARAUDY.

La mise à l’instruction de cette plainte est une étape importante dans la déconstruction de l’idéologie de l’organisation séditieuse des FRERES MUSULMANS dont Yacob MAHI est le principal penseur en Belgique.

LA DROITE se félicite que l’action d’un de ses dirigeants permette enfin de mettre à nu le discours de minorisation de l’antisémitisme véhiculé par ce fonctionnaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour le Bureau Politique

Michaël WILLEMAERS

Porte-parole

À : LA DROITE
Objet : COMMUNIQUE: Plainte pénale contre Yacob Mahy

COMMUNIQUE: Plainte pénale contre Yacob Mahi 

Ce 17  février, Mr Serge Van Cutsem, co-fondateur du parti LA DROITE et membre de son Conseil National, a confirmé au Procureur du roi de Bruxelles sa plainte pénale déposée en Hôtel de Police le 12 février contre le professeur de religion islamique Yacob MAHI, professant à l’Athénée Leonardo da Vinci à 1070 Anderlecht et de résidence à 1080 Koekelberg.

Mr Serge Van Cutsem, fils d’un résistant membre de l’Armée Secrète déporté en camps de concentration par le régime nazi, fonde sa plainte sur les écrits publics de l’enseignant publiés par les médias le 4 février 2014.

En faisant référence par deux fois au politicien et écrivain négationniste français Roger GARAUDY, et en le définissant comme son « maître à penser », Yacob MAHI a fait l’aveu de son propre négationnisme. Cette minimisation des crimes du régime national-socialiste allemand est une infraction caractérisée de la loi du 23 mars 1995.

Pour rappel Roger GARAUDY a été condamné définitivement, après recours en cassation, par la Justice française pour contestation de crimes contre l’humanité (négationnisme), diffamation raciale et incitation à la haine raciale.

Cette condamnation a été validée par la Cour européenne des Droits de l’Homme qui a déclaré « Comme les juridictions nationales l’ont démontré, que le requérant a fait siennes les thèses négationnistes et a remis en cause systématiquement les crimes contre l’humanité commis par les nazis envers la communauté juive. [Ce livre, qui a] dans son ensemble, un caractère négationniste marqué, va à l’encontre des valeurs fondamentales de la Convention, à savoir la justice et la paix. […] Aucun élément ne permet d’établir que M. Garaudy n’a pas bénéficié d’un procès équitable. » 

Cette condamnation faisait suite à la publication en 1995 du livre « Les Mythes fondateurs de la politique israélienne ». un livre soutenant que la Shoah est un complot juif inventé pour soutenir la création de l’Etat d’Israël, niant ainsi le génocide nazi et affirmant que les juifs n’ont été victimes que d’une épidémie de typhus durant leur séjour dans des camps de transit avant leur expulsion du Reich. 

En faisant siennes ces thèses négationnistes ignobles, Yacob MAHY, en charge de l’éducation d’une partie de la jeunesse belge, montre son inaptitude à rester parmi le corps enseignant. 

LA DROITE, solidaire de la plainte d’un de ses dirigeants, exige qu’il soit démis SANS DELAIS de ses fonctions et définitivement écarté de tout contact avec des adolescents.

L’ensemble du dossier de plainte pénale est disponible à cette adresse: 

https://drive.google.com/file/d/0B37zHkqV2T6UellXeXhnaG5ReWs/view?usp=sharing 

Le Bureau Politique

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BELGIQUE : 

Yacob Mahi, une voix toujours critiquée (PORTRAIT)

Très médiatique, Yacob Mahi s’est aussi fait connaître par le biais de nombreuses polémiques.

Yacob Mahi est un interlocuteur bien connu des médias. Voici vingt ans (depuis l’affaire Dutroux et la disparition de Loubna Benaïssa) qu’il participe aux débats médiatiques, invité pour y exprimer le ressenti de la communauté musulmane. Très à l’aise, très franc et sûr de lui, il est resté “un bon client” pour contribuer aux débats.

Proche à une époque de nombreux catholiques et de mouvements tels qu’Action pour la famille, il participe également au renouveau d’une société civile de sensibilité religieuse, bien en vue lors des débats autour de la question de l’euthanasie ou de l’adoption par des couples homosexuels.

Pourtant, sa visibilité a toujours été émaillée de nombreuses polémiques.

Les craintes de Pierre Hazette

En 2003, Yacob Mahi passe avec brio les examens organisés par l’Exécutif des musulmans de Belgique lui ouvrant le poste d’inspecteur des cours de religion islamique. À la surprise générale cependant, Pierre Hazette, alors ministre de l’enseignement secondaire de la Communauté française pour le compte des libéraux préfère l’écarter de ce poste. Les raisons évoquées ? Les opinions de Yacob Mahi seraient incompatibles avec la démocratie, entre autres sur l’égalité homme-femme explique le ministre. Ces sévères accusations s’appuyaient non seulement sur des propos tenus au JT de la RTBF (“Les valeurs démocratiques de notre pays ne doivent pas se considérer comme les seules normes porteuses de sens”), mais également sur un avertissement émis par le ministre de la Justice le désignant comme membre des Frères Musulmans.

Soucieux de démentir fermement cette accusation, le professeur Mahi reste cependant fidèle à ses convictions.

Sans jamais remettre en cause l’holocauste, Yacob Mahi se reconnaît dans le très controversé Roger Garaudy (politicien communiste français, converti et condamné pour négationnisme avant de mourir en 2012) qu’il considère comme son “maître à penser”.

Pourfendeur des “lobbies de la pensée unique”, critique envers le “laïcisme exacerbé”, l’islam qu’il défend est “engagé” et animé d’une foi mise au “service de la cité” expliquait-il en 2013.

Les “brillants élèves” partis en Syrie

Ce mercredi, dans sa lettre ouverte où il rappelle ses engagements pour une société plurielle, il revient sur toutes les critiques qui ont émaillé son parcours, en confirmant l’ensemble de ses propos.

Oui, explique-t-il, l’homosexualité est “contre-nature” aux yeux de l’islam, même si “je n’ai jamais stigmatisé un homosexuel”. Oui, “les jeunes partis en Syrie ne posent aucun problème d’intégration dans notre pays. Ils sont de bons vivants belges et surtout beaucoup sont de brillants élèves. La vraie question est de savoir pourquoi nos autorités judiciaires ont laissé aller les citoyens belges vers la mort” continue-t-il en dénonçant, entre autres, la politique israélienne. Oui Tareq Al Suwaïdan, interdit de Foire musulmane en novembre dernier a été victime de “censure”. Oui, “la vision impériale des médias et des lobbies” contribue à une “dictature intellectuelle”.

À travers ces charges, Yacob Mahi se pose comme l’avocat d’une société qu’il souhaite en substance ouverte, critique, tournée vers le futur, se construisant dans la diversité et laissant de la place à l’expression d’une foi “militante”.

“Pourquoi la parole d’un humaniste musulman fait-elle donc tant peur ?” “La catégorisation médiatique entreprise actuellement à l’encontre de ma personne est une sorte de justifications idéologique […]. Ma voix restera sonore et énergique” prévient, péremptoire, ce docteur en histoire et sciences des religions.

BOSCO D’OTREPPE Publié le mercredi 04 février 2015 à 20h36 – Mis à jour le jeudi 05 février 2015 à 10h44

lalibre.be

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FOIRE MUSULMANE DE BRUXELLES

On a beaucoup parlé de la programmation d’un prédicateur koweitien antisémite à la Foire musulmane de Bruxelles et de son interdiction d’accès au territoire belge, mais on a négligé la présence à cette foire d’un autre prêcheur de haine toujours aussi prolixe : le professeur de religion islamique belge, Yacob Mahi.

 

Comparant les jeunes Belges partis faire le djihad en Syrie aux brigadistes de la Guerre d’Espagne et accusant sans cesse les « sionistes » de commettre le génocide des Palestiniens, Yacob Mahi a virulemment condamné l’interdiction frappant Tarek Al-Suwaïdan. « Encore une fois, les hommes politiques jettent l’opprobre sur l’ensemble des musulmans pour faire plaisir au lobby judéo-sioniste », a déclaré Yacob Mahi dans une interview accordée à La Capitale le 6 novembre 2014. Belle vision complotiste et antisémite pour un homme qui prétend agir en citoyen responsable.

Présent le 9 novembre 2014 à la Foire musulmane de Bruxelles, Yacob Mahi a dit d’emblée en prenant la parole à l’occasion de la table ronde intitulée « 40 ans d’islam belge. Quel bilan ? Quelles perspectives ? » qu’il se prononcerait sur l’interdiction d’accès au territoire belge de Tarek Al-Suwaïdan.

Pour insérer cette polémique dans son exposé, Yacob Mahi a expliqué que l’islam belge traverse une phase de cristallisation qui a engendré, selon lui, un discours haineux à l’égard de l’islam, un discours islamophobe et démagogique de la part des politiques. « Ce fut le cas dans la polémique de la Foire musulmane concernant les propos d’une personne[Al-Suwaïdan] qui s’est excusée, qui a dit ce qu’il pense et qui a clarifié ses propos. Ils ne veulent pas l’entendre. Ces politiques n’ont fait que se baser sur l’image qu’ils ont de lui et non pas sur la manière dont il se définit ».

Yacob Mahi n’a pu s’empêcher de revenir sur cette polémique lors de la séance de questions-réponses. Il est alors monté sur ses grands chevaux et a haussé le ton : « Je ne peux pas laisser passer ce genre de choses », s’est-il énervé. « Si cette décision n’est pas un élan de censure ni une interdiction de prise de parole de la communauté musulmane, qu’est-ce que c’est ? Fait-on la même chose avec d’autres communautés ? On n’interdit pas à un orateur de parler sous prétexte de propos racistes ou haineux. On l’interpelle, mais on ne lui interdit pas de s’exprimer. Il y a dans notre pays une réalité de populisme et d’antisémitisme islamophobe [sic] ».

« Antisémitisme islamophobe ». Voilà une expression curieuse que Yacob Mahi répète inlassablement. Comme ses multiples références au négationniste Roger Garaudy, son « maître », c’est sa marque de fabrique qui échappe souvent à de nombreux observateurs. Il est vrai qu’il ne maîtrise pas toujours les concepts savants dont il use et abuse, mais ce très curieux « antisémitisme islamophobe » vaut la peine d’être mentionné. En réalité, Mahi ne fait que reprendre l’idée stupide selon laquelle les Arabes sont des sémites et par conséquent, l’antisémitisme les vise. Et lorsque ces Arabes sont musulmans, cela devient de « l’antisémitisme islamophobe » ! On se demande bien quelle réalité cette expression recouvre, mais on comprend bien que cela ne fait que troubler les esprits.

On relève aussi que Yacob Mahi assimile l’ensemble des musulmans de Belgique à Tarek Al-Suwaïdan et son idéologie. Pourtant, ce n’est pas la communauté musulmane qui a été censurée, mais bien un Koweitien incitant à la haine des Juifs. Et c’est ici que Yacob Mahi monte à nouveau au créneau, en déclarant dans la presse que les propos de Tarek Al-Suwaïdan ne visent pas les Juifs, mais les « fils de Sion » !

L’obstination de Yacob Mahi à défendre l’indéfendable en faisant passer un prédicateur koweitien antisémite pour un orateur respectable ne fait que confirmer une évidence : entre ce professeur de religion islamique belge et ce prédicateur koweitien, on ne peut glisser la moindre feuille de papier à cigarette. Il est effrayant de constater qu’un enseignant partageant la vision du monde de Tarek Al-Suwaïdan puisse donner cours à des élèves de l’enseignement secondaire belge. 

Mardi 11 novembre 2014 par Nicolas Zomersztajn

cclj.be