Le scandale Mérah après l’émission 7 à 8 de TF1

C’est hier dans l’émission « Sept à huit » que TF1 a diffusé pour la toute première fois des extraits audio des propos tenus par Mohamed Merah avec la police lorsqu’il était retranché dans son appartement.

Cette diffusion intervient peu de temps après que des photos du cadavre de Mohamed Merah se furent retrouvées dans la presse.« Les victimes sont scandalisées d’apprendre le contenu de ces négociations à la télévision.

À ce rythme, ce sont les vidéos des tueries qui se retrouveront sur la toile et l’atteinte sera alors irrémédiable » estime Me Samia Maktouf, avocat des familles.

En cause ? Un reportage diffusé hier sur TF1 dans l’émission « Sept à Huit » et qui proposait d’entendre pour la première fois le déroulement des discussions entre Mohamed Merah et les forces de l’ordre juste avant sa mort.

Des propos qui peuvent sembler choquant et dont il s’agit de se demander s’il était réellement indispensable de les diffuser de la sorte.

« Les juges avaient assuré aux familles que ces enregistrements seraient placés sous scellés et qu’un dispositif d’alerte serait mis en place. C’était un point extrêmement important pour elles », a ajouté Me Béatrice Dubreuil, associée de Me Maktouf, à l’AFP.

La vidéo de l’émission a été censurée.

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Enregistrements de Merah : retour sur une polémique

Les policiers du Raid après l’intervention au domicile de Mohamed Merah jeudi 22 mars à Toulouse (AFP/ Pascal Pavani)

La diffusion par « TF1 » d’extraits audio des conversations entre Merah et la police lors du siège du Raid suscite une nouvelle controverse dans un dossier qui n’en manque pas. Les proches des victimes, « scandalisés », attaquent la chaîne. La « police des polices » et le parquet de Paris mènent l’enquête.

1. En quoi consistent ces enregistrements diffusés sur « TF1 » ?

Mercredi 21 mars au matin, quelques heures après l’échec du premier assaut. « Je suis quelqu’un de déterminé, je n’ai pas fait ça pour me laisser faire attraper, t’as vu », lance notamment Merah d’une voix calme. Il s’adresse surtout au policier du renseignement qui l’a auditionné le 14 novembre 2011 à Toulouse et auquel il a spécifiquement demandé à parler.

Merah assure notamment être en lien avec Al-Qaïda et le grand banditisme, pour lequel il aurait travaillé comme « chauffeur ». Il se vante aussi d’avoir trompé la vigilance de la DCRI, et revient, entre autres, sur la préparation de ses tueries.

Les extraits des conversations diffusés dimanche soir dans l’émission « Sept à Huit » ont été enregistrés par la police lors des négociations menées au domicile toulousain du tueur. Il y trouvera la mort jeudi 22 mars en fin de matinée, lors de l’assaut du Raid.

« TF1 », qui affirme être en possession de 4h30 d’enregistrements, n’en a diffusé qu’une partie. « Le Monde », qui a eu accès aux retranscriptions de ces enregistrements, a publié lundi d’autres extraits. Mohamed Merah y fait notamment état de sa relation avec son frère Abdelkader, des différentes arrestations dont il affirme avoir fait l’objet lors de ses voyages, de la façon dont il a volé le scooter, et de la vidéo qu’il a tourné de ses tueries.

2. D’où viennent ces enregistrements ?

C’est la question à laquelle les enquêteurs doivent répondre. Ont-ils « fuité » entre jeudi et dimanche, comme le présume « Le Figaro » ? Selon le quotidien, si la retranscription des conversations est depuis longtemps dans le dossier, la bande audio, qui fait l’objet d’une protection particulière, est sous scellés, exclusivement consultable au palais de justice de Paris.

En milieu de semaine dernière, rappelle aussi le quotidien, les juges d’instruction ont indiqué aux avocats du dossier qu’aucune copie de cette bande ne serait délivrée au grand public. D’où la stupéfaction des proches des victimes quand ils ont découvert la diffusion d’extraits de cette pièce à la télévision.

Qui a eu accès à cette bande ? La fuite vient-elle d’un policier ? L’avocat d’Atim Ibn-Ziaten, le frère du premier militaire abattu à Toulouse, Jean Tamalet, s’interroge : « Sans vouloir jeter de l’essence sur les braises encore ardentes de la guerre entre les services, est-ce qu’on ne peut pas légitimement, en tout cas c’est le cas pour les familles des victimes, s’interroger et se demander si c’est la DCRI, la SDAT ou le laboratoire de police scientifique qui a eu à un moment ou un autre intérêt (…) à transmettre la copie à la presse ».

Ces extraits n’ayant « jamais été rendus publics, il convient de s’interroger sur les moyens par lesquels le diffuseur a pu se procurer ledit enregistrement » a pour sa part déclaré dimanche soir le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

3. Réactions de « TF1 » après la diffusion des enregistrements

L’équipe de « Sept à Huit » a « beaucoup réfléchi » avant de « décider de diffuser ce document qui a une forte valeur d’information », s’est expliqué son producteur Emmanuel Chain dès dimanche soir sur « RTL. » Il a aussi assuré l’avoir fait « en pensant en permanence à l’émotion que pourrait susciter sa diffusion auprès des familles de victimes ». C’est pourquoi il n’a pas diffusé « tous les propos qui auraient pu heurter leur sensibilité. »

C’est parce que ces extraits contiennent des « informations très importantes sur la façon dont les hommes du Raid ont négocié » qu’ils ont été diffusés, a poursuivi lundi la directrice de l’information de « TF1 » Catherine Nayl. « Ce document prouve que, jusqu’au bout du raid, les négociateurs ont essayé d’arrêter Mohamed Merah, et de l’arrêter vivant », s’est-elle justifiée. « On comprend dans ce document que Mohamed Merah, avec un sang-froid et une détermination absolue (…) s’est construit un personnage. »

4. Les proches des victimes « scandalisés »

Les proches des victimes sont particulièrement choqués par la diffusion de ces extraits. Ils sont « scandalisés d’apprendre le contenu de ces négociations à la télévision », selon un de leurs avocats, Samia Maktouf. S’ils n’acceptent pas que soit révélée au grand public cette pièce du dossier à laquelle eux-mêmes n’ont pas eu accès, ils redoutent également que soient diffusées les insoutenables images des tueries filmées par leur auteur : « A ce rythme, ce sont les vidéos des tueries qui se retrouveront sur la toile et l’atteinte sera alors irrémédiable ».

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a déploré dimanche soir « qu’aucune précaution n’ait été prise pour respecter les familles des victimes ».

5. Plaintes et enquêtes en cours

Comme l’a révélé un peu plus tôt « Le Nouvel Observateur », les parties civiles portent plainte contre « TF1 » pour « recel du secret de l’instruction ». Albert Chennouf, le père d’un des militaires abattus à Montauban, confie être « plus choqué par la méthode que par le fond de l’enregistrement. » Il est « indigné qu’une chaîne de télévision puisse avoir en sa possession des documents que (ses) avocates ne pourront avoir que sous une dizaine de jours ! »

L’IGPN (Inspection générale de la police nationale) est chargée de mener une enquête. Le parquet de Paris a, quant à lui, ouvert une enquête préliminaire pour violation du secret de l’instruction.

La diffusion de ces enregistrements intervient par ailleurs quelques jours seulement avant le déplacement prévu jeudi 12 juillet à Paris par l’avocate algérienne du père de Mohamed Merah Zahia Mokhtari.

Elle affirme être en possession de vidéos dans lesquelles Mohamed Merah dit aux policiers « Pourquoi vous me tuez » ou « Je suis innocent ». Selon elle, « Merah a été manipulé par les services français et a ensuite été liquidé pour que la vérité ne voie pas le jour ».

Des vidéos dont l’authenticité est contestée.

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Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme exprime sa surprise et sa consternation provoquées par la diffusion par TF1, dimanche 8 juillet 2012 (émission Sept à Huit) d’un document qui aurait du rester confidentiel, réservé à la justice et au juge d’Instruction chargé du dossier de l’affaire du tueur islamiste de Toulouse.

Le BNVCA considère néanmoins que les conversations de Mohamed MERAH avec la police confirment que le jeune tueur antijuif, et antifrançais, de Toulouse et de Montauban, était bien le produit d’une idéologie radicale, islamiste dont le but est la guerre sainte LE DJIHAD. Il se revendique des thèses de l’organisation islamo terroriste Al-Quaïda. Il avoue avoir été formé Au Pakistan par « des frères » (talibans) qui l’ont endoctriné et entraîné. Il est devenu un assassin, un kamikaze prêt à tuer et mourir pour la cause de l’Islam. Il confirme aimer la mort, qu’il ne craint pas, et sans complexe, explique aux policiers, le programme de ses projets terroristes.

Il démontre une détermination sans faille, et précise y avoir rencontré de nombreux français.

Le BNVCA reste convaincu que d’autres djihadistes kamikazes du genre de Mérah, existent sur notre sol, prêts à passer à l’action.

Le BNVCA se fonde sur l’effet que les meurtres de ce terroriste français, islamisé a provoqué sur les jeunes générations qui l’encensent, en font leur héros, l’approuvent, et le vénèrent au point que de nombreux lycéens ont refusé d’observer la minute de silence décidée par l’Etat en hommage aux victimes.

Le BNVCA possède un grand nombre de témoignages de ce type de manifestations favorables à Mérah qui est remercié et félicité pour son geste.
Nombreux sont ceux qui lui témoignent encore de l’admiration pour avoir tué des enfants juifs et avoir tenu tête aux nombreux policiers venus pour l’arrêter.
Il est temps que les autorités de notre pays comme des autres pays européens, prennent vraiment conscience de danger que représente l’islam radical, et décident de poursuivre ses propagandistes et de les neutraliser.

Le BNVCA demande au Ministre de l’Intérieur des éclaircissements sur les relations entre Merah et la Police, entre autre le policier prénommé Hassan tel qu’il est relevé révèle dans sa phrase « on s’est déjà rencontres on a tisse des liens « et qui présument d »une erreur grave d’évaluation du danger que représentait le djihadiste Mohamed Mérah.

BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ ANTISEMITISME
8 boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0668563029
Le Président
Sammy GHOZLAN

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ABEL

MARMAN68, vous dîtes que les journalistes n’ont fait que leur travail, en diffusant cette vidéo sur TFI, soit ! Mais ils l’ont fait en violant les secrets de l’instruction, et cette violation relève du droit pénal ! Donc, ils ont agi en connaissance de cause ! La question est de savoir pourquoi ! La question est de savoir aussi qui est ou qui sont leur(s) complice(s) ? Quel est l’intérêt de ce ou ces derniers ? Quel est le but inavoué ? Et quid des familles des victimes ? N’ont-ils pas droit à un MINIMUM de respect ? Et la pudeur dans tout cela ? Tout le monde s’en fout ! Ce qui compte, c’est l’audimat, et pour le reste, on s’en torche le cul, quitte à payer une amende pour violation du secret de l’instruction ! De mon point de vue, nous ne vivons pas dans un monde civilisé, mais dans un monde sans scrupule qui nous amènera bientôt, très bientôt dans un gouffre où la seule règle sera TOHUBOHU (qui vient de l’expression hébraïque TOHOU VE BOHU) c’est-à-dire sens dessus-dessous, en d’autres termes : Ni foi, ni loi ! C’est-à-dire que l’Humanité reviendra à la case départ où seule la loi du plus fort dominera ! La fin des temps, grandeur nature !
Quel gâchi ! Dont des pseudo-intellectuels (les journalistes) seront en tête de liste ! Comme a dit Albert CAMUS, écrivain prix NOBEL de littérature, mais avant tout journaliste,  » de mal nommer – ou montrer – les choses ajoute au malheur du monde  » ; l’entre tirés est de moi.
ABEL

marman68

je trouve que les journalistes ont fait leurs travail, et que pour une fois ils l’ont bien fait, alors si les journalistes ne s’en était pas mêlés, on serait resté dans l’ignorance totale, mais ça NE PAS NOUS DIRE LA VERITE, ca ressemble bien de plus en plus a hollande, Je pense que les journalistes n’ont aucune honte à avoir, il ont fait leurs travail, et je trouve qu’ils l’ont bien fait. Si la france à affaire avec des salopard comme merah, c’est quand même pas de la faute des journalistes . ( je le redis : Eux n’ont fait que leurs travail )

Khris

En tant que Français, j’ai été profondément choqué d’apprendre la diffusion par TF1 de ce reportage.
Si on veut promulguer le terrorisme en France, le moyen est tout trouvé! Mérah a choisi tout seul sa destinée: lorsqu’on assasine aussi froidement qu’il l’a fait des adultes mais encore des enfants, on choisit soi-même sa condamnation.
Honte à TF1 et à ces journalistes!

Ezra

Ce que je trouve fou, c’est réellement l’enchantement inconscient (lékav zehout) qui est fait autour de ce personnage.
C’est un meurtrier, sanguinaire, lucide et conscient de ses actes !!
Et comment on le montre ? en train de sourire continuellement, et rigolant de manière insolente !

Hier encore france 2 parlant de ces fameux enregistrements parlait de ce monstre et de sa manière de parler très poser, avec l’accent chantant méridional !!
Non mais rien que ça ! Pourquoi ne pas non plus lui donner une pointe de charme et de style vestimentaire à la mode tant qu’on y est

On ne se rend pas compte, mais à avoir peur qu’il devienne une icone, on le rend réellement ainsi !!

Ratfucker

Comme l’a constaté le BNVCA, Mhamed Merah et ses clones se meuvent dans une fraction de la société française comme un poisson dans l’eau, suivant en cela les enseignements de la doctrine Mao Tse Toung sur la guerre révolutionnaire. Cela confirme que le problème, ce n’est pas seulement le poisson, mais c’est surtout l’eau – qui s’est déversée sur l’Europe depuis 40 ans avec la complicité du lobby immigrationniste.