L’après-Magnanville ou Orlando : Bienvenue dans la réalité d’Israël,

…. celui de la guerre permanente (+ de1.300 ans) contre le Jihad

 

Dans mon article en page d’accueil,  je détaille la hausse surprenante dans la fréquence et la caractère meurtrier d’attaques djihadistes depuis l’émergence de Daesh en 2014. Entre le 11 Septembre 2001 et l’été 2014 (lorsque Daesh a éclaté sur la scène internationale), il n’y a eu que 21 Américains qui sont morts, ici,aux Etats-Unis dans des attentats terroristes islamiques. Depuis que Daesh a déclaré son Califat, plus de 70 Américains sont morts dans une série d’attaques d’une côte à l’autre. Pour la France, entre le 11 septembre 2001 et le 19 mars 2015, notre pays a eu à déplorer 102 victimes en 13 ans et 6 mois, dans 34 actions (3 en France et 31 à l’étranger), qu’elles aient été dirigées ou non contre notre pays. Cela nous donne la triste moyenne de 7,5 morts par an et ce décompte macabre ne prend pas en compte les nombreuses autres attaques dans lesquelles certains de nos compatriotes ont été blessés. Dès qu’on y ajoute les 130 victimes de la nuit des Terrasses, du Bataclan et du Stade de France, ces chiffres, évidemment, sont à multiplier par plus de deux en une seule nuit. 

Cela signifie qu’autant sur le vieux continent qu’en Amérique, les populations s’acheminent lentemeit vers la même réalité sécurité qu’Israël : le dilemme où la projection des puissances étrangères conduit à des désaccords intérieurs et à des condamnations internationales, alors qu’une stratégie purement défensive permet aux terroristes de recruter, de réarmer et d’inspirer une nouvelle vague de djihadistes. La réplique d’Israël correspond à une lutte défensive permanente, ponctuée par des explosions périodiques d’activité offensive – l’assemblage de ces deux faces aidant à maintenir une vie quotidienne acceptable et pacifique pour la grande majorité de ses citoyens, mais à un coût humain et logistique très élevé.

Les Américains, par exemple, haïssent l’idée même qu’il n’y ait pas de bonnes réponses contre le Jihad. Quelque chose doit marcher, et si ce quelque chose permet, par la même occasion, de diaboliser nos opposants politiques, alors tout va pour le mieux.

Mais la réalité est un professeur particulièrement exigeant et la réalité nous montre à quoi ressemble un combat permanent. Cela n’a rien de nouveau – les puissances occidentales combattent le djihad par vague depuis plus de 1300 ans – mais pour les Américains et les Européens nourris au relativisme culturel et aux idéaux universitaires idiots de « diversité », que la réalité peut devenir tellement choquante qu’il est simplement plus facile et plus satisfaisant de dénier (démentir) jusqu’à son existence même.

Mais, voici la conclusion – en l’absence d’une infraction effective, notre défi défensif deviendra ce plus en plus difficile à mener. Mais parce qu’il n’y a aucun moyen d’éradiquer la théologie djihadiste de l’Islam, cette ligne de défense sera toujours absolument nécessaire. Bienvenue dans la guerre permanente. Israël s’y trouve plongé depuis un bon moment!

Par DAVID FRENCH 13 juin 2016 5:12 PM @DAVIDAFRENCH

nationalreview.com/

Ajout : cf2r.org/fr/bulletin-de-documentation/les-victimes-francaises-du-terrorisme-depuis-2001.php

 

Adaptation : Marc Brzustowski


Magnanville et Orlando : terrorisme opportuniste ou nouvelle stratégie de Daech?

TERRORISME – « Parler d’opportunisme serait un contresens et un ethnocentrisme. » Au lendemain du meurtre d’un couple de policiers dans les Yvelines, Mathieu Guidère ne croit pas à la théorie d’un passage à l’acte isolé et d’une revendication opportune de l’Etat islamique. L’auteur du livre Le retour du califat (Ed. Gallimard) estime que, au contraire, cet attentat survenu dans la foulée du carnage d’Orlando répond à une stratégie parfaitement claire de Daech.

Pour comprendre, il rappelle que l’Etat islamique est organisé « comme un proto-Etat avec son armée constituée de trois corps ». Il faut ainsi différencier les soutiens locaux (Ansar), les émigrés sur les terres du califat qui viennent combattre en Irak ou en Syrie (Mouhajirouns) et ceux agissant hors des territoires du califat (dont certains n’y ont jamais mis les pieds), une sorte de légion étrangère composée de soldats du califat (Jund al-Khilfah).

En prêtant allégeance à l’EI, il devient un soldat du califat

C’est à cette troisième catégorie qu’appartiendraient aussi bien Larossi Abballa dans les Yvelines qu’Omar Mattin en Floride. Ces soldats du califat sont apparus en septembre 2014, trois mois seulement après la proclamation du califat en Irak et en Syrie. Ils sont apparus en Algérie. « Il suffit à ces combattants d’entrer en contact avec un chef de l’Etat islamique, de prêter allégeance au groupe. A l’issue d’une cérémonie ils reçoivent le statut de soldat du califat et peuvent dès lors passer à l’action au nom de Daech, sur leur territoire d’origine, sans devoir aller sur les terres du califat », explique Mathieu Guidère.

L’action la plus symbolique de ces premiers soldats fut l’enlèvement et la décapitation du Français Hervé Gourdel en septembre 2014. Des soldats sont ensuite apparus en Tunisie, en Egypte et en Libye. « Dans ces deux derniers pays, ils sont même assez nombreux pour contrôler un territoire et y instaurer la charia. On parle alors de province du califat », ajoute le spécialiste.

Depuis l’intensification des attaques de la coalition internationale (après les attentats de Paris), « des soldats du califat ont été recrutés dans les pays occidentaux les plus ciblés que sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ». « Affaibli par son territoire, l’Etat islamique serait en passe de rebasculer du statut de proto-Etat focalisé sur la construction de son territoire à celui d’organisation terroriste qu’il avait avant le printemps 2014 », ajoute-t-il.

Ce n’est pas l’EI qui fixe le nom de la cible ni le jour

Selon Mathieu Guidère, les soldats n’ont besoin que de deux contacts avec l’Etat islamique pour passer à l’action: le premier au moment de leur allégeance, le second quand une cible leur est attribuée. « Cela peut-être des journalistes, des policiers, des juifs ou des militaires. Mais il est sûr que ce n’est pas l’Etat islamique qui a donné le nom des personnes à abattre ni le jour précis des attaques », précise-t-il.

Le moment des attaques n’est cependant pas choisi au hasard, reprend Mathieu Guidère. « Le porte-parole de l’Etat islamique a appelé à attaquer pendant le mois du ramadan, particulièrement après le dixième jour », indique-t-il. « On a répondu favorablement à cheikh Adnani (le porte-parole de l’EI, ndrl) », a ainsi affirmé Larossi Abballa dans sa vidéo de revendication, rapportée par le journaliste David Thomson, auteur du livre Les Français jihadistes (Ed. Les Arènes).

Le mode de revendication est également symbolique d’un changement de stratégie. « Après les attentats de novembre mais surtout après ceux de Bruxelles, l’Etat islamique -notamment son ministère de l’Information- s’est aperçu qu’il dépendait beaucoup trop des médias traditionnels pour la revendication. Celle-ci pouvait être longue et donc provoquer des tensions et des critiques. Pour y remédier, le porte-parole de l’Etat islamique a demandé à tous les soldats de revendiquer directement son action en postant une preuve », indique l’expert. C’est exactement ce que Larossi Abballa a fait en postant photos et vidéos sur Facebook.

huffingtonpost.fr

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blum

Le tueur de militaires et de juifs, à Toulouse, n’appartenait pas à l’E.I, entité qui n’existait pas, alors.
La haine de l’occident, des juifs, des policiers ou de militaires, bref, l’entreprise terroriste islamique existe, en occident, depuis des décennies, qu’on lui colle l’étiquette Al Qaida, E.I, ou je ne sais quoi d’autre, selon les endroits où elle frappe, sans exclure, du reste, les pays d’Asie ou d’Afrique, où il s’agit, in fine, d’instaurer la charia pour tous.
Ayant lu Bat Ye’or et qqs autres must, il y a longtemps, je ne lirai pas Mathieu Guidère.