(Source image : iStock)
L’UE Soutient l’Iran – Premier Bourreau d’Enfants au Monde
par Majid Rafizadeh
Traduction du texte original: EU Supports Iran – World’s Leading Executioner of Children
-
Les postures droit-de-l’hommiste et moralisatrices dont les dirigeants européens ne se lassent pas, ne les empêchent pas de mener avec constance des politiques d’apaisement avec un gouvernement iranien qui est considéré comme le premier bourreau et tortionnaire d’enfants au monde.
- Deux garçons de 17 ans qui ignoraient tout, apparemment, de leur condamnation à mort, ont été fouettés avant d’être exécutés.
- Le code pénal islamique iranien autorise l’exécution de fillettes de 9 ans et de garçons d’au moins 15 ans. Ces enfants sont traînés devant le système judiciaire de la République islamique ou devant le tribunal révolutionnaire pour se défendre d’accusations vagues comme « mène une guerre contre Dieu ». Ces accusations peuvent s’étendre à des délits en apparence moins graves – avoir critiqué le Guide Suprême par exemple – mais qui débouchent néanmoins sur une condamnation à mort.
- Au début de l’année, le gouvernement iranien a enclenché un processus d’exécution de trois enfants kurdes : Mohammad Kalhori, Barzan Nasrollahzadeh et Shayan Saeedpour.
- L’Union européenne porte une assistance sans faille aux mollahs au pouvoir en Iran. Pour les aider à contourner les sanctions imposées par les États-Unis, l’Union européenne a multiplié les gestes d’apaisement, à commencer par le mécanisme dit INSTEX. Ce mécanisme dit Instrument en faveur des échanges commerciaux (INSTEX) est un outil de paiement qui permettra aux entreprises et multinationales européennes de continuer à faire affaire avec le gouvernement iranien sans encourir les foudres économiques des États-Unis.L’Union européenne a ainsi récemment fait l’éloge du système :« La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont informé les participants que le système INSTEX était opérationnel et accessible à tous les États membres de l’UE, et que les premières transactions sont en cours ».
Par le commerce et les relations diplomatiques, l’Union européenne légitimise le despotisme théocratique iranien, renforce son pouvoir et contribue à l’enrichissement des mollahs.
Le régime iranien a exécuté des enfants qui n’avaient parfois pas plus de 12 ans. Le Rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies sur les droits de l’ homme en Iran, Javaid Rehman, a récemment tiré le signal d’alarme sur le sujet des exécutions de mineurs en Iran :
« En 2018, sept enfants ont été condamnés à mort et exécutés. Parmi eux, il y a eu, le 25 avril 2019, la mise à mort de deux adolescents de 17 ans, Mehdi Sohrabifar et Amin Sedaghat, à la prison d’Adilabad à Shiraz, dans la province de Fars. Les deux auraient avoué sous la torture. »
Ces deux garçons de 17 ans, qui apparemment ignoraient tout de leur condamnation à mort, ont été fouettés avant d’être exécutés. Les autorités iraniennes n’avaient pas non plus informé les familles de la prochaine exécution de leurs enfants. Après la mise à mort, les services de médecine légale ont juste demandé aux familles de venir chercher les corps.
L’opacité du système judiciaire est telle que le nombre officiel d’enfants qui ont été condamnés à mort depuis la domination islamique de l’Iran pourrait bien être plus élevé. Amnesty International a déclaré :
« Nous avons les coordonnées de 49 personnes dans le couloir de la mort iranien qui avaient moins de 18 ans au moment où elles ont commis le crime qui leur a été reproché. Les Nations unies affirment que 160 personnes au moins encourent le risque d’être exécutées. Mais compte tenu du secret qui entoure la peine capitale en Iran, il n’est pas exclu que le nombre des mineurs condamnés à mort soit plus élevé. »
Et dire qu’en Europe ils veulent nous imposer leur sharia…