L’article apparaît anachronique : que serait un Ministre qui n’assurerait pas l’indépendance des Tribunaux, quelle que puisse être la pression populaire, médiatique et même politique, au plus haut niveau du Cabinet (Netanyahu, Reguev, Bennett et d’autres), autour de cette affaire?
Le tribunal n’a pas encore prononcé de sentence, sévère ou clémente, que la pression a déjà « jugé » qu’il faudrait le gracier de toute peine, même d’un travail d’intérêt collectif
Ce serait de la faiblesse et donc de l’incompétence à l’égard de Tsahal que d’incliner dans le sens du vent.
Ceux qui s’attendaient à un Liberman populiste sont déçus. On ne peut avoir Liberman et l’argent du Liberman.
On peut lui donner tort, il est parfaitement à sa place et dans son rôle de garant de l’institution, ce qui ne l’empêche pas d’avoir manifesté de l’empathie pour le soldat et sa famille.
Seulement, au bout de deux ou trois ou dix cas Elor Azaria, Tsahal aura cessé d’être professionnelle, concentrée, consciente. Ce n’est pas l’état second, la perte de sang-froid, qui doivent prendre la situation sur le terrain en otage.
Et la CPI n’aurait alors plus qu’à rectifier les errements arbitraires de la nouvelle république bananière du Moyen-Orient… Fier service rendu à Mahmoud Abbas et Ali Khamenei.
L’indépendance des Juges en leur âme et conscience, c’est l’indépendance juridique et morale d’Israël et son honneur.
Au-delà de cela, le terroriste, même mort, ne peut pas avoir « le dernier mot ». Il s’est levé pour tuer, il n’a pas été déçu. Quelle que soit la décision finale, la peine infligée pour manquement aux ordres, elle ne peut pas ne pas en tenir compte.
Lieberman: « Les demandes de grâce expriment de l’ignorance et des slogans creux »
Où est le Lieberman de l’opposition qui adoptait des positions fermes et guerrières contre les terroristes? Invité sur le plateau d’Aroutz 2, le ministre de la Défense s’est totalement rangé du côté du tribunal militaire de Yaffo dans sa décision. Interrogé sur sa position quant à une grâce éventuelle du sergent El-Or Azaria, il a éludé la question et attaqué sans les nommer le Pemier ministre et le ministre de l’Education Naftali Benett: « Ceux qui demandent aujourd’hui la grâce pour El-Or Azaria font preuve d’ignorance et clament des slogans creux ».
Photo Hadas Parush / Flash90
- Shraga Blum
- Jan 04, 2017
- lphinfo.com
TSAHAL est le coeur d’Israel c’est le peuple sans lui plus rien ne peut exister.
LIEBERMAN tournerait il comme une girouette ? je pense que le cas de ce jeune soldat peut avoir de graves répercussions dans le futur , ilne faut pas cèdER à l’émotion et ce procès n’aurait jamais du avoir lieu . merci BET’ SELEM MOUVEMENT ultra gauchiste et pétri de haine.
Comme en France , avant tout préserver la vie du terroriste, le Policier , lui aura droit à une belle cérémonie avec le Président , quel bonheur !!!! avec une médaille à titre posthume remis par le Président !!!!!
Il veut quoi LIEBERMAMM ??? Ce jeune est jugé par des magistrats pro-palos et il faut laisser faire ??
Quand est-ce que certains auront fini de raconter des conneries sur des femmes qui, arrivées au stade de colonel ont amplement plus combattu de terroristes que vous? Ce n’est pas supportable ce plaisir de cracher sur des gens de valeur sur des claviers, ou cachés derrière une foule, dans un brouhaha de meute. Stop au lynchage. Ils font leur métier, on leur demande de juger les faits, au nom de l’Etat, du collectif. Il n’y a rien de plus pénible et difficile que de devoir mettre ses sentiments de côté, pendant que la société toute entière s’adonne à l’émotion pure, sans un gramme de raisonnement. Maintenant, qu’avec le stress et le maternage de la société toute entière, Azaria bénéficie d’une mesure de clémence, cela n’a rien d’impossible. Du fait du départ de l’action, lancée par le terroriste, il est logique qu’il ne soit pas « seul coupable en jeu », sinon qu’il a bel et bien tiré douze minutes après les faits. A froid. Alors que ses officiers ne le lui demandaient pas.