Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, s’exprime lors d’une rencontre bilatérale avec le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, le 26 avril 2018 au Pentagone à Arlington, en Virginie (Alex Wong / Getty Images / AFP)

« Il n’y a pas de repas gratuit », affirme le ministre de la Défense, mais le prix pour une ambassade américaine dans la capitale, Jérusalem, vaut la peine d’être payé.

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a déclaré ce week-end qu’Israël devra payer « le prix » pour la décision américaine de transférer son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem.

« Il n’y a pas de repas gratuit », a déclaré Liberman à l’émission « Meet the Press » de la Deuxième chaine samedi soir. Il a ajouté que « l’ouverture de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem coûtera cher. Nous devrons être prêts à en payer le prix. »

Le journal Maariv a rapporté vendredi que des responsables américains avaient confié à Liberman lors de sa visite à Washington la semaine dernière que l’administration Trump avait l’intention de demander à Israël de se retirer de quatre quartiers arabes de Jérusalem-Est – Jabel Mukaber, Isawiyah, Shuafat et Abu Dis – et d’en transférer le contrôle à l’Autorité palestinienne afin de faire de la région la capitale d’un futur Etat palestinien. Les responsables américains ont par la suite nié l’information, affirmant que la rédaction du plan de paix américain n’était pas terminée.

Liberman a également jugé que la décision américaine de déplacer son ambassade à Jérusalem était « historique, importante et soudaine ». Il a affirmé samedi soir qu’il pensait qu’il pourrait y avoir des tentatives de perturbation de la célébration de la mi-mai, mais qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait des dégâts.

Les manifestations de la « Marche du Retour » devraient atteindre leur point culminant le 14 mai, bien que le Hamas ait appelé à ce que les manifestations continuent au-delà de la mi-mai. Cette date marquera le jour de l’inauguration de l’ambassade mais également le 70e anniversaire d’Israël, selon le calendrier grégorien.

Des Palestiniens tentent de détruire la barrière entre Israël et la bande de Gaza à l’est de Jabaliya, au nord de l’enclave, au cinquième vendredi de protestations, le 27 avril 2018 (Crédit : AFP /Mahmud Hams)

A environ une semaine de l’inauguration de l’ambassade, lors de laquelle une cérémonie réunissant environ 1 000 invités – dont une délégation de 250 responsables américains – sera organisée, on ne sait toujours pas si le président Donald Trump sera présent.

Trump a déclaré à la fin du mois dernier à Washington qu’il participerait peut-être à l’évènement et qu’il en serait « très fier ».

La délégation comprendra au moins 40 membres du Sénat et de la Chambre des représentants, ainsi que son beau-fils et conseiller Jared Kushner et sa fille et conseillère Ivanka Trump, ainsi que l’envoyé spécial pour la paix au Moyen-Orient, Jason Greenblatt. Elle devrait être dirigée par le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin, qui est Juif.

La nouvelle ambassade sera initialement installée dans le sud de Jérusalem, dans le quartier d’Arnona, dans un complexe qui abrite actuellement les opérations consulaires du consulat général de Jérusalem. La sélection du site et la construction d’une nouvelle ambassade pourraient prendre jusqu’à neuf ans.

JTA

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Ursi

Certes, déplacer l’ambassade US à Jerusalem est important! De là a sacrifier encore la terre juive pour un « plan de paix » alors que les arabes ont qu’un but………svp. ne leurs cédez pas un centimètre. Les arabes doivent rentrer chez eux en Jordanie!