Le Liban détient un Palestinien soupçonné de complots d’empoisonnement de masse

L’homme a avoué avoir un lien avec l’Etat islamique, qui lui a ordonné d’empoisonner l’eau de l’armée libanaise et la nourriture d’un pays étranger

Illustratif: des soldats de l'armée libanaise inspectent un véhicule à un poste de contrôle sur une route, dans la ville portuaire de Tripoli, au nord du Liban, le lundi 27 octobre 2014. (AP Photo / Bilal Hussein)

Illustratif: des soldats de l’armée libanaise inspectent un véhicule à un poste de contrôle sur une route, dans la ville portuaire de Tripoli, au nord du Liban, le lundi 27 octobre 2014. (AP Photo / Bilal Hussein)

BEYROUTH, Liban – Les forces de sécurité libanaises ont déclaré jeudi qu’elles avaient arrêté un descendant de réfugiés palestiniens qui serait lié au groupe terroriste de l’Etat islamique sur deux projets d’empoisonnement : l’un de l’eau de l’armée libanaise et l’autre de la nourriture dans un pays étranger.

L’homme, né en 1991, a reconnu avoir établi des liens avec un membre de l’EI en Syrie «qui l’a chargé de fabriquer des explosifs et de fabriquer du poison», a déclaré la force de sécurité générale dans un communiqué.

Il s’est préparé à «concocter une quantité de poison mortel avec une personne vivant dans un pays étranger» pour deux intoxications planifiées.

La première consistait à «empoisonner l’un des réservoirs d’eau à partir duquel les camions de l’armée libanaise se remplissent d’eau chaque jour pour l’emmener à la caserne».

La seconde consistait à «réaliser un empoisonnement de masse dans un pays étranger» en «empoisonnant la nourriture pendant un jour férié», indique le communiqué, sans préciser le lieu.

Le Palestinien a été été référé à l’autorité judiciaire compétente, ont déclaré les forces de sécurité, et les autorités recherchent d’autres personnes impliquées.

Dans cette photo prise le 30 avril 2017, un membre des Forces démocratiques syriennes soutenues par les Etats-Unis retire un drapeau de l’Etat islamique dans la ville de Tabqa, à environ 55 kilomètres à l’ouest des djihadistes, alors capitale de facto de Raqqa. (AFP Photo / Delil Souleiman)

Le Liban a été lourdement touché par la guerre civile en Syrie voisine depuis son déclenchement en mars 2011.

Les forces de sécurité ont, à plusieurs reprises, arrêté des membres présumés de l’EI.

Ils sont généralement jugés par des tribunaux militaires, mais leurs procès ont traîné en raison du nombre de cas.

Le Liban a été secoué par plusieurs attentats suicides depuis 2013, dont certains ont été revendiqués par l’EI.

En août dernier, le groupe extrémiste a évacué une région frontalière libano-syrienne dans le cadre d’un accord sans précédent visant à mettre fin à trois années de présence djihadiste.

JForum avec AFP

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Bonaparte

Ils ne changeront jamais ces abrutis .

Ils sont encore loin d’atteindre les marches du Nobel .