Au moins dix miliciens soutenus par la Turquie ont été tués le 29 août lorsque des combattants kurdes ont attaqué leur position près de la ville d’al-Dghlbash dans la région du Bouclier de l’Euphrate (ES) au nord d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR).

Des sources dans la région dite du Bouclier de l’Euphrate (illégalement occupée par les mercenaires d’Erdogan et son armée) ont déclaré que les djihadistes liquidés étaient des membres de la division du sultan Murad et de la division de Hamza. Les deux groupes sont membres de la soi-disant armée nationale syrienne (NSA), créée de toute pièce il y a deux ans par l’envahisseur ottoman, dont l’armée n’est pas suffisamment puissante pour tenir seule un tel siège et qui utilise de telles factions syriennes « rebelles » pour légitimer son invasion des provinces à majorité kurde de Syrie.

Aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque jusqu’à présent. Cependant, des sources de l’opposition et même les sources kurdes ont déclaré que les Forces de libération d’Afrin (ALF) seraient à l’origine de ce nouveau raid couronné de succès.

On sait que les combattants de la FAL effectuent régulièrement de tels raids dans le sud de la région d’Afrin et dans la région de l’Est.

Malgré les lourdes pertes infligées à ses supplétifs, l’armée turque n’est pas intervenue pour arrêter le raid de la FAL, ni prendre aucune mesure pour y répondre.

A partir des médias kurdes et de l’opposition syrienne.