Photo by Tomer Neuberg/Flash90
Les Israéliens aiment partir loin, et pour cause, entourés par des pays arabes qu’ils ne peuvent pas traverser, ils prennent beaucoup l’avion pour de lointaines destinations.
Et grâce à un shekel fort, qui cependant s’est un peu affaibli ces dernières semaines, les prix n’ont jamais été aussi bas.
Leur principale destination: Les Etats-Unis et en particulier New York et Los Angeles. Cette année, ils ont été huit millions et demi à s’évader….
Le nombre de voyageurs israéliens a doublé en sept ans, passant de 4,35 millions de personnes en 2012 à 8,5 millions en 2018.
Un chiffres qui inclut les Israéliens partis à l’étranger plus d’une fois en 2018 mais aussi les israéliens qui vivent à l’étranger et ceux qui se sont rendus dans le pays pour des visites familiales.
La plus part des israéliens se sentent à l’étroit dans un petit pays d’autant qu’ils ne peuvent pas prendre leur voiture pour partir à l’aventure excepté en Jordanie ou en Egypte, des destinations qui ne sont pas si « safe » en période de tension.
Alors ils voyagent beaucoup en avion, grâce à un shekels qui s’est renforcé ces dix dernières années et aux prix des billets d’avion qui ont baissé en raison de la concurrence accrue.
Les États-Unis sont la première destination des israéliens. Un grand nombre de vols sont directs et moins chers qu’hier notamment vers New York, Boston, Los Angeles, San Francisco ou encore Miami, ainsi que vers l’Europe.
Les îles grecques sont la deuxième destination la plus visitée des Israéliens.
En 2018, la demande de vols a fortement augmenté. Les autres destinations qui ont connu une croissance du trafic israélien en 2018 sont la Pologne (principalement Varsovie), l’Italie, l’Ukraine, l’Allemagne, Zanzibar et Londres.
Cette année, le tourisme israélien au Vietnam et au Japon a augmenté, bien qu’il n’y ait pas de vols directs vers ces destinations mais après une longue attente et des efforts soutenus, des vols directs entre Israël et le Japon devraient s’ouvrir en septembre 2019.
Les enfants vivent sous le seuil de pauvreté , et les israeliens millionnaires se donnent a coeur joie a l etranger . Quelque chose qui cloche dans ce pays