Iraqi security forces stand with an Islamist State flag which they pulled down at the University of Anbar, in Anbar province July 26, 2015. REUTERS/Stringer

L’opération visant à reprendre Ramadi, une ville sunnite sur l’Euphrate à environ 100 km (60 miles) à l’ouest de Bagdad, avait commencé début de Novembre, après de long mois à tenter de couper les lignes d’approvisionnement de la ville.

Les progrès irakiens ont été lents parce que le gouvernement voulait se reposer entièrement sur ses propres troupes et ne pas faire appel aux milices chiites en renfort afin d’éviter les violations des droits de l’homme comme cela avait été le cas après la reconquête de la ville de Tikrit des mains de Daesh en Avril.

« Nos forces avancent vers le centre de Ramadi, » a annoncé le porte-parole des unités antiterroristes Sabah al-Numani. « Les combats ont lieu dans les quartiers autour de la ville, avec le soutien de l’armée de l’air. » Le Renseignement irakien estime que le nombre de combattants état islamique retranchés dans le centre de Ramadi, capitale de la province d’Anbar, à l’ouest est entre 250 et 300.

« La lutte est féroce, il est prématuré de dire combien de temps cela prendra, mais on peut dire que nous aurons la victoire dans quelques jours », a déclaré Numani.

Des dizaines de terroristes ont été tués, a déclaré le Brigadier général Yahya Rasool, porte-parole du commandement des opérations conjointes, refusant de donner le nombre de victimes pour les forces armées anti-Daesh.

OFFENSIVE

L’offensive pour capturer le centre de la ville a commencé à l’aube, dit Numani. Les unités militaires ont traversé le fleuve de l’Euphrate pour gagner les quartiers du centre, empruntant un pont qui a été détruit par les militants et réparé par des ingénieurs de l’armée, ainsi qu’un autre pont flottant mis en place pour drainer plus de combattants, a-t-il dit. « C’est la traversée du fleuve qui a été le plus difficile, » a-t-il dit. « Nous avons fait face à des tirs de snipers embusqués, à des incendies et des attentats suicide qui tentent de ralentir notre avance, nous nous battons contre eux avec le soutien des forces aérienne. »

Si l’attaque pour capturer Ramadi réussit, elle sera la deuxième grande ville après Tikrit à être reprise des mains de l’État islamique en Irak.

L’État islamique contrôle également Mossoul, deuxième plus grande ville d’Irak, et Falloujah, qui se trouve entre Ramadi et Bagdad. Reprendre Ramadi donnerait un coup de pouce psychologique important aux forces de sécurité irakiennes après que l’État islamique se soit emparé d’un tiers de l’Irak, un important producteur de pétrole de l’OPEP et allié américain, l’an dernier.

Les responsables américains ont mis en garde contre l’utilisation de milices chiites soutenues par l’Iran à participer à la reconquête de Ramadi sous la coupe de sunnites extrémistes afin d’éviter d’alimenter de nouvelles tensions sectaires.

(Writing by Maher Chmaytelli; Editing by Gareth Jones and Dominic Evans

Reuters

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires