Les émeutes à Gaza font partie du racket cynique d’extorsion du Hamas
Le régime islamiste expose les civils palestiniens au danger dans le but apparent de faire pression sur le Qatar, via Israël, pour qu’il rétablisse le financement coupé.
Malgré les affirmations selon lesquelles les récentes attaques et troubles le long de la frontière entre Gaza et Israël, orchestrés par le Hamas, seraient motivés par de prétendues conspirations israéliennes contre la mosquée Al Aqsa à Jérusalem, il s’agit en fait d’une simple tactique de négociation violente destinée à assurer davantage de revenus aux groupes islamistes de Gaza. dirigeants.
Au cours des deux dernières semaines, des centaines de Palestiniens ont pris part à une série d’émeutes violentes à proximité de la barrière de sécurité de Gaza, déclenchant un certain nombre d’engins explosifs le long de la barrière.
Vendredi, la situation s’est aggravée, les Gazaouis ayant recommencé à lancer des ballons incendiaires de l’autre côté de la frontière, provoquant des incendies dans le sud d’Israël.
Tsahal a répondu vendredi et samedi par des frappes aériennes ciblant les avant-postes terroristes du Hamas dans la bande de Gaza.
Pris ensemble, ces incidents rappellent les troubles à la frontière de Gaza en 2018-2019, bien que de moindre ampleur jusqu’à présent.
Le coordinateur du ministère israélien de la Défense pour les activités gouvernementales dans les territoires, le général de division Ghassan Alian, a annoncé la semaine dernière que le poste frontière d’Erez, par lequel quelque 20 000 Palestiniens de Gaza entrent chaque jour en Israël pour travailler, resterait fermé, après avoir été fermé pour Roch. Hashanah.
La décision de fermer le passage est plus significative qu’il n’y paraît, car elle signale au Hamas que la violence à la frontière obtiendra le contraire de ce qu’il tente d’obtenir : une augmentation des revenus.
Depuis la fin de l’opération « Gardien des murs » de Tsahal en 2021, l’économie de Gaza a globalement connu des améliorations, avec un nombre croissant de Gazaouis travaillant en Israël, une augmentation des exportations, l’afflux de marchandises et le Qatar fournissant un financement mensuel à hauteur de 30 millions de dollars.
Mais récemment, un certain nombre de développements ont affecté le défilé économique du Hamas. L’inflation mondiale a augmenté et le Qatar, mécontent des relations du Hamas avec les États rivaux – en particulier la Syrie – tout en estimant que l’économie de Gaza est sur de meilleures bases, a réduit son financement.
Dans le cadre du mécanisme de financement qatari, l’État du Golfe achète du carburant égyptien pour la centrale électrique de Gaza, tout en finançant l’administration civile du Hamas à Gaza et en fournissant des fonds aux familles pauvres de Gaza.
La diminution du financement qatari a laissé le gouvernement civil du Hamas dans une situation financière difficile. Dans le même temps, l’inflation a nui au pouvoir d’achat des civils de Gaza, exerçant ainsi une pression accrue sur le Hamas.
Le résultat est que le Hamas a repris ses émeutes à la frontière, dans le but apparent de faire pression sur le Qatar via Israël pour qu’il rétablisse le financement à ses niveaux antérieurs.
Les tactiques du Hamas sont brutales et mettent les civils palestiniens en danger pour de l’argent. Le régime du Hamas, qui continue de promouvoir le terrorisme en Judée-Samarie tout en dirigeant quelque 2 millions de personnes dans la bande de Gaza, compte sur Israël pour succomber à cette extorsion.
Les Palestiniens sont ainsi incités à s’approcher de la clôture avec des engins piégés, au péril de leur vie, en tentant de saboter la barrière de sécurité israélienne, qui ne peut plus être déchirée avec des pinces coupantes comme ce fut le cas en 2018-2019.
La barrière plus haute rend également plus difficile pour les soldats de Tsahal de tirer dessus avec précision, mais l’armée doit toujours s’assurer qu’aucun terroriste ne s’infiltre en Israël et ne s’approche des communautés de l’ouest du Néguev. Israël considère toute attaque contre la barrière comme une atteinte à sa souveraineté.
Malheureusement, le Hamas a vu de telles tentatives d’extorsion s’avérer payantes dans le passé, et il espère que celle-ci le sera également.
Pendant ce temps, parallèlement, le Hamas utilise ses « quartiers généraux de Cisjordanie » à Gaza et au Liban – centres de commandement du terrorisme – à la fois pour orchestrer des attaques terroristes et galvaniser la violence non organisée.
On peut supposer que l’establishment de la défense et la communauté du renseignement israéliens surveillent de près ces développements et activent des contre-mesures à leur encontre.
JForum avec jns
Six Gazaouis ont été tués lorsqu’un engin explosif destiné à cibler les soldats de Tsahal a explosé prématurément lors d’émeutes de masse le long de la frontière avec Israël, le 13 septembre 2023. Photo de Majdi Fathi/TPS.
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Est ce difficile de neutraliser les chefs du Hamas tous les jours jusqu’à qu’il y en a plus un seul debout …..