Les deux faces d’un même fascisme menacent Israël
A première vue, il n’y a aucun lien entre les hurleurs du « mariage sanglant » et les militants de « Briser le Silence. Ceux qui se situent à l’extrême-droite et ceux qui sont à l’extrême-gauche. Mais leur terrain d’entente est bien plus vaste que ne le laisserait supposer un coup d’oeil superficiel : tous deux détestent et méprisent la démocratie.
Avec les gens du mouvement « prix à payer », c’est quelque chose de connu. Il existe une Autorité extérieure, suprême, D.ivine qui leur dicte comment ils doivent agir. Les lois du peuple, pour le peuple, par le peuple sont une création ridicule, tant que les gens ne parviennent pas à percevoir la vérité suprême. Et quoi qu’il en soit, tous les commandements d’agir et de penser ont été donnés par la source suprême d’autorité. Ils méprisent la démocratie exactement comme les membres de l’Islam politique le font.
Avec les membres de « Briser le Silence », c’est légèrement différent. Tous ceux qui veulent mettre en garde contre une situation d’exception ne méprisent pas tous la loi du peuple. Toute personne qui pense qu’il y a place pour une profonde remise en question n’est pas forcément l’ennemie de la démocratie. Mais le noyau dur de ceux qui les représentent à travers le monde est devenu accroc à une forme d’autorité suprême, extérieure et universelle. Le débat sur cette « influence extérieure » qui se transforme en « pression extérieure » et en coercition, en est par conséquent l’essence même.
L’appel lancé par différents organismes d’extrême-gauche radicale au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies et à à la Cour Pénale Internationale de la Haye, ou leur soutien aux sanctions et au boycott contre Israël découlent d’un profond mépris pour la démocratie. Leur hypothèse est qu’il n’y a aucune chance pour que le peuple parvienne par lui-même à la vérité suprême qu’ils détiennent et, par conséquent, que la souveraineté du peuple doit être remplacée par une forme de souveraineté extérieure (Les Nations).
Les militants de Breaking the Silence ne soutiennent le jeu démocratique qu’à une précondition : Il n’existe qu’une seule vérité suprême et unique (Photo: Motti Kimchi)
Ceux qui croient dans les vertus de la démocratie essaient de convaincre. Ceux qui ont perdu confiance ne la démocratie tentent d’imposer. C’est exactement ce qu’aussi bien les militants du « prix à payer » que les militants d’extrême-gauche tentent de faire.
Dans un article faisant l’éloge et glorifiant « Briser le silence », le Professeur Zeev Sternhell a spécieusement argumenté que « le peuple ne veut pas connaître l’horrible vérité » et a souligné que cette situation « sape les fondations de la démocratie ». Sa logique est sincère et fascinante. Son hypothèse est qu’il existe une vérité suprême. Il la connaît et la majorité la connaît. Mais le peuple refuse de la reconnaître telle qu’elle est. Réslutat? Seule la coercition de la part des sources de l’autorité suprême parviendra à la faire admettre.
Le berger et guide spirituel des « militants » du « prix à payer », le Rabbin Yitzhak Ginsburg, n’aurait pas pu le dire mieux que Sternhell. Pour ceux-là, seul le D.ivin Souverain a droit au chapitre. Pour les gauchistes qui ont désespéré de la démocratie, c’est l’International souverain. Ainsi les conclusions de Sternhell ne sauraient tarder à venir : « Il n’y a que les sanctions extérieures ».
Il existe bien une différence entre les adeptes des deux marges extrêmes. Parmi les premiers, de droite, il n’y a aucune prétention, en tout premier lieu, à accepter une opinion différente de la leur. Ils n’ont jamais cru en la démocratie, donc ils n’ont pas eu besoin d’en désespérer.
Les seconds ont le brave culot de dresser l’étendard de la démocratie. Ils appartiennent à un camp qui récite le testament de Voltaire sur la liberté d’expression chaque jour qui passe. Ils sont favorables au « respect des opinions divergentes ». Mais ce n’est qu’une tromperie, parce qu’ils ne soutiennent le jeu démocratique qu’à une précondition : c’est qu’il n’y ait qu’une seule et unique vérité suprême. Et si le peuple est incapable de la voir, ils arrêtent de jouer selon les règles de la démocratie et se tournent vers le souverain extérieur.
Tout comme l’avant-garde de la Droite ne représente qu’une petite minorité qui méprise profondément la majorité, Sternhell parle aussi au nom d’une avant-garde qui n’est qu’une petite minorité. Selon lui, le Président de l’Union Sioniste Itzakh Herzog et le Président de Yesh Atid, Yair Lapid font aussi partie de la majorité disqualifiée. Il est vrai que la communauté internationale, telle qu’elle se reflète à travers les institutions importantes, comme l’ONU, est constituée d’une majorité de pays obscurantistes,mais est-ce cela qui est vraiment important? Une mentalité fanatique ne se laisse pas confondre par les faits.
Le Nationalisme se préoccupe de ce qui est bon pour l’Etat, sans aucune coercition ni m »pris profond pour la majorité. Le nationalisme fasciste,de l’autre côté, cherche à imposer « ce qui est bon pour l’Etat » tout en opprimant le débat démocratique.
C’est exactement ce que fait l’avant-garde de droite. C’est exactement ce que fait Sternhell. Il sait mieux que quiconque, « ce qui est bon pour l’Etat ». Le peuple, lui ne le sait pas ou ne veut pas le savoir. Aussi faut-il punir le peuple ignorant. Il s’est tellement intéressé à la questionb du fascisme qu’il a fini par l’adopter.
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Par Ben-Dror Yemini
Adaptation : Marc Brzustowski
Ouh la ! C’est de plus en plus gauchiste JForum. Bon que ce soit clair : – Israël n’existe que parce que c’est la Volonté Divine, et non pas celle des pauvres mortels que nous sommes. Même si Israël a pu renaître par l’action de ceux qui ont mis de côté une certaine pratique de la Torah. Alors, certes, comme le précise Lui Même Ribono chel ôlam, Il peut imposer tout, sauf le respect et la crainte envers Lui, car Il a laissé cette liberté à Ses créatures. Cela dit, vouloir faire d’Israël, un pays, où on appelle « fanatiques », ou « extrémistes », ceux qui se réclament de la Torah et veulent l’appliquer, cela conduira inéluctablement à la disparition d’un des deux camps. Et moi, je milite et j’agirai avec énergie contre ceux qui appelle « extrémistes », les meilleurs d’entre les Hébreux, ceux qui peuplent aujourd’hui la Samarie et la Judée. Ces deux provinces, libérées en 1967, sont le coeur biblique d’Israël. La vermine gauchiste devra faire avec.
Dalger, ton fanatisme de troll débilitant (et non militant) est bien repéré sur la toile et tu auras beau te prendre pour la Parole Incarnée du Très-Haut, rien ne t’empêcheras de morfler les coups de pied au cul qui te reviennent de droit d.ivin. Respectes ou dégages. Capiche?
J’ai lu avec attention cette article… de sensibilité « centriste »… Des réactions m’étonnent toujours… Attribuer l’assassinat de Rabin aux « erreurs » de la gauche est osé, et fallacieux… Il faut y lire l’occultation d’un fanatisme qui se veut religieux mais qui est surtout anti-sioniste, dans le sens de ses fondateurs.
D’autre part, dans tout pays démocratique qui se respecte, il y a une opposition, des associations libres de leur parole, etc… C’est la force de la démocratie et sa faiblesse. Vouloir faire taire cette opposition ou ces associations est un mauvais signe…
Oui, les citoyens israéliens ont élu un gouvernement de droite. Est-ce pour cela que les autres et la société doivent se taire ? C’est la démocratie.
En outre, reprendre le refrain de ces associations financées par l’étranger, c’est se tirer un coup dans le pied, quand on sait que l’étranger finance des tas d’organisations (américains pour les oeuvres charitables des implantations, etc…).
Ce qui est gênant dans tout ça, c’est la déraison des arguments.
Rappelons-nous d’où nous venons !… Olim ou sabras. Rappelons-nous de nos ancêtres !
Pour vous il semble acceptable que le premier réflexe de groupuscules payés par l’étranger soit de se précipiter à la Cour Pénale Internationale ou à la Commission des « Droits de l’Homme de l’ONU », pour y faire des rapports mensongers, ensuite démentis par tous les Etats-Majors occidentaux, afin de s’assurer que leur pays soit bien condamné rapidement pour « Crimes de Guerre » et « Crimes contre l’Humanité » chaque fois qu’il ose se défendre contre des groupes terroristes. C’est cela qui est devenu totalement inacceptable, en dehors du fait que cela ne vous choque aucunement, preuve d’une profonde antipathie envers le pays en question. Oui, « l’erreur » de l’emploi d’Avichaï Raviv sur le denier du contribuable israélien, à partir de 1992, sa formation de Eyal, groupe d’extrême-droite au service de la gauche, fabricante d’affiches infâmantes, soit après l’entrée en fonction de Rabin, sous secrets du procureur général de l’Etat, Michaël Ben-Yaïr, archi-gauchiste qui est ensuite aller faire des « procès » en Apartheid à la seule démocratie de la région, reste une faute majeure, antidémocratique et voulant « changer le peuple ». Les couvertures apportées par d’autres hauts fonctionnaires est alors accablante. Maois on s’est évité d’aller fouiller plus avant…
D’autre part, tout parti agissant dans le domaine politique, susceptible de lui apporter une inflexion doit présenter ses comptes de campagne. La loi de transparence ne leur interdit pas d’émettre leur avis, mais leur demande d’être clair sur qui finance. Ils ont donc droit à la parole, tout en sachant bien d’où ils parlent (de Bruxelles, etc.). 2) Le plus grand souci des pays démocratiques est la guerre asymétrique dite terroriste qui leur est faite.On a besoin de l’expertise israélienne en ce domaine et aucune raison de la laisser pénaliser par des groupuscules qui ne condamnent pas avec la même fermeté les groupes islamistes. Il est logique qu’on prenne des mesures contre les dommages qu’ils créent, du fait aussi de la propagation de l’antisionisme, arme fondamentale du terrorisme. Ensuite, on peut critiquer telle ou telle méthode particulière, mais la première liberté reste la sécurité.
@Rachel Gideon Levy, éditorialiste du Haaretz, très mécontent des résultats des élections de mars 2015, propose » le remplacement du peuple d’Israël coupable d’avoir réélu Benjamin Netanyahu. Levy écrit » la première conclusion qui me vint à l’esprit deux minutes après la publication des résultats est particulièrement angoissante : nous devons remplacer ce peuple . Ce qui est désormais nécessaire ce ne sont plus des élections pour changer de gouvernants mais plutôt une élection générale pour désigner un nouveau peuple d’Israël « . Comme Sternhell ou les kahanistes, la gauche caviar marche dans les pas de Bertold Brecht: « J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a « trahi la confiance du régime » et « devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités ». Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? »
@ rachel : L’égalité entre les deux est de se passer de la démocratie ( le peuple ) d’Israël et de croire qu’ils détiennent la vérité ! Et il semble que vous vous joigniez à ce concert ! Une loi votée par le parlement est peut-être mauvaise mais elle est démocratique ! Il n’y a pas de lois racistes en Israël, vous accusez sans aucun argument, vous diffamez !
Soit, c’est paranoïaque, soit vous instillez de la propagande nauséabonde !
Tous ces gauchistes font le mal de l’Etat Juif d’ISRAEL.
Ces gauchistes ont osé ce plaindre de leur propre Etat
trop démocratique .Ils diffusent de la fausse informations
au Monde extérieure qui ne cesse de sanctionner ISRAEL.
Mais il faut irradier ces extrèmes gauchistes payer par les
ong .
cet article est un torchon. C’est une honte de mettre sur un pied d’égalité les assassins de tag meir et les soldats du mouvement ‘briser le silence’. Il n’y a qu’un fascisme en Israël. Il est en train de détruire notre pays en profitant de la démocratie pour promulguer des lois antidémocratiques et racistes. Oser démonter et dénoncer la mécanique fascisante du gouvernement est tout à l’honneur des Sternhell et autres militants qui essaient de sauver ce pays de son immoralité galopante.
Comme de nombreux isolés à Gauche, vous semblez ne pas supporter le caractère équilibré de la Loi et la sensibilité « centriste » de Ben Dror-Yemini. La vérité, vous le savez, c’est que la droite a emporté les élections, ce dont vous ne semblez pas vous remettre. Il faut donc un pilotage centre-droit du pays, qui est actuellement la meilleure et seule garantie de sécurité, stabilité pour faire front face aux événements qui bousculent la région. Yemini démontre comment Sternhell, ayant tellement étudié le fascisme, en est devenu l’adepte phare, puisqu’il est anti-démocratique, pensant, comme vous sans doute, que seules les pressions extérieures, le boycott contraindront le peuple têtu à « mieux voter ». C’est la grande erreur des gauchistes, depuis leurs manipulations au pouvoir, comme l’affaire Avishaï Raviv, sous le gouvernement Rabin et menant droit à son assassinat, par la seule faute de la gauche, qui ressort aujourd’hui comme l’excuse majeure de l’extrême-droite. Vouloir absolument une solution avec les Palestiniens comme Arafat qui n’en voulaient pas est l’erreur majeure qu’on continue de payer aujourd’hui. Peut-être faudrait-il une forme de fédération économique avec la Jordanie pour les Palestiniens de Judée-Samarie qui acceptent de coopérer pacifiquement. Quoi qu’il e nsoit si Briser le Silence ne veut pas servir son pays, il a tout loisir de s’engager dans l’armée écossaise. Il paraît qu’elle veut son indépendance…
Rendez donc votre étoile si vous avez tant honte. Des lois antidémocratiques et racistes!!! rien que ça…Je ne savais pas que le terrorisme était une race. De mieux en mieux
La remarque de Zeev Sternhell sur le peuple est non seulement typique de l’arrogance des « intellectuels » de gauche mais elle est aussi typique de la gauche en général. Pour paraphraser Brecht : puisque le peuple vote contre la gauche, il faut dissoudre le peuple…