Le remaniement du gouvernement est tombé. Enfin. Depuis l’annonce de la démission de Gérard Collomb du ministère de l’Intérieur, début octobre, l’annonce de ce remaniement était attendue dans la foulée, puis mardi dernier, puis au retour d’Arménie d’Emmanuel Macron vendredi soir et enfin ce lundi jour des inondations dans l’Aude. Il n’en a rien été jusqu’à ce mardi 9h30.

Pour succéder à Gérard Collomb, c’est Christophe Castaner qui a été choisi. Il devient le nouveau ministre de l’Intérieur. Compagnon de route des premières heures du candidat Emmanuel Macron – il était son porte-parole – Christophe Castaner avait été nommé secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement après l’élection d’Emmanuel Macron.

Le 18 novembre dernier, il avait été élu délégué général de la République en marche. Il sera épaulé par Laurent Nuñez, l’actuel patron des services de renseignent intérieur (DGSI). Pour remplacer Christophe Castaner à son poste de secrétaire d’Etat, le député Modem du Loir-et-Cher Marc Fesneau est nommé.

Le gouvernement compte huit nouvelles personnalités au total. Il s’agit d’une « équipe renouvelée, dotée d’un second souffle mais dont le mandat politique reste le même », indique l’Elysée.

Les départs du gouvernement

– Françoise Nyssen quitte le ministère de la Culture. Elle est remplacée par Franck Riester, ancien membre des Républicains, ex-maire de Coulommiers en région parisienne et député.

– Stéphane Travert n’est plus ministre de l’Agriculture. Il laisse son poste à Didier Guillaume, sénateur de la Drôme et ex-président du groupe socialiste au Sénat.

– Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires, cède son fauteuil à Jacqueline Gourault, actuelle secrétaire d’Etat nommée à la tête d’un grand ministère des Territoires.

 Ils changent de fonction

– Christophe Castaner, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, devient ministre de l’Intérieur

– Jacqueline Gourault, ministre auprès de Gérard Collomb chargée notamment du dossier corse, prend la tête du ministère des Territoires

Ils entrent au gouvernement

– Franck Riester est nommé ministre de la Culture

– Didier Guillaume devient ministre de l’Agriculture

– Marc Fesneau sera chargé des relations avec le Parlement

Cyril Brioulet

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Habibi

Mr Macron fidèle à son sens très l »uciferien »de l' »excellence » :
La médiocrité crasse et immature associée à la bêtise du benêt prétentieux en charge du ministère de l’intérieur…..il fallait oser
le faire…….et il l’a fait.

Yannouch

Mr Macron fidèle à son sens très l »uciferien »de l' »excellence » :
La médiocrité crasse et immature associée à la bêtise du benêt prétentieux en charge du ministère de l’intérieur…..il fallait oser
le faire…….et il l’a fait.

Ilan S.

Si Macron voulait précipiter le déclin de la France et la séparation effective des territoires français qui sont sous l’hégémonie des dealers et assassins musulmans, il ne pouvait trouver mieux que de nommer Castaner à l’Intérieur. Quand à Marc Fresneau, c’est un immigrationniste forcené… Pour couler la France, on ne pouvait trouver mieux.

Élie de Paris

Nyssen est barrée… Ouf.
L’interieur, Castaner, on jugera sur pieces, suivant les attentats… Il a une bonne bouille.
C’est le Quai d’Orsay qu’il faudrait purger. Une boite de Fuca, expulsion et lavements. Finissant par drainage et charbon végétal. Et ça repart…
Et une caisse de breftoilettes pour nettoyer.
Mieux, changer carrément les toilettes… Mdr

Marc

Tout sauf Nyssen, avions-nous réclamé ici. Riester n’est pas connu au bataillon. Un tel poste peut-il avoir une influence sur le PAF (France 2)?
Castaner n’est là que pour contrôler les sorties des urnes aux élections et voir si son boss reste en tête, malgré la houle. Par contre, l’affubler d’un Secrétaire d’Etat comme Laurent Nunes (DGSI) est un gage en plus en matière de professionnalisme (-sation). Au Quai d’Orsay, il s’agit de tradition et pas d’homme en poste. En soi, Le Drian n’a rien d’un « antisioniste », il y a même des convergences possibles sur l’Egypte ou d’autres causes communes potentielles, mais le dossier sur Israël n’est pas épousseté, par rapport à ce qu’on fait d’autres avant, en termes de paternalisme disant à Israël ce qu’il doit faire. Les positions restent quasi-inchangées.