Les activistes en ligne impliqués dans la campagne #OpISIS qui a pour objectif de débarrasser les médias sociaux de la présence islamique extrémiste en ligne, accusent Twitter d’avoir suspendu leurs comptes pour avoir harcelé en ligne le groupe terroriste Daesh.
Un pirate Anonymous a fait des réclamations auprès de Twitter qui a suspendu 125.000 comptes pour «menace ou promotion d’actes terroristes, principalement liés à Daesh » depuis la mi-2015.
« Vous ne réalisez pas que si nous sommes tous empêchés de dénoncer les comptes et posts en ligne des terroristes ainsi que les images, Twitter sera inondé par les terroristes, » a confié « Wauchula fantôme », un hacker anti-terroriste qui fait parti des Anonymous au The Epoch Times.
Les pirates de groupes tels que les Anonymous, GhostSec et Ctrl Sec publient régulièrement des listes de partisans et recruteurs de Daesh et appellent la communauté en ligne à signaler les comptes des médias sociaux connexes pour qu’ils soient suspendus.
Cependant, les hacktivistes disent qu’ils sont maintenant ceux ciblés par Twitter, qui a récemment renforcé ses règles en matière de harcèlement en ligne. Un certain nombre de comptes des pirates ont été suspendus, y compris certains des principaux comptes #OpISIS, dont les comptes ont été suspendus les uns après les autres.
Twitter a rétablit certains comptes dans les heures suivantes après avoir été bombardé de demandes de le faire par d’autres pirates et supporters.
WauchulaGhost, qui avait son compte temporairement suspendu en Février, a déclaré à The Epoch Times, il ne sait toujours pas ce qu’il faut faire pour demander la suspension ou la réouverture d’un compte n’étant jamais informé : «Je ne recevais aucun mail de Twitter ».
En Janvier, Tamara Fields a déposé une plainte contre Twitter après que son mari ait été tué en Jordanie lors d’une attaque de Daesh. Elle accuse le réseau social de faciliter la communication entre les terroristes et d’alimenter la croissance de Daesh.
Environ 3.000 comptes Twitter soutiennent activement Daesh à un moment donné, selon un rapport de l’Université George Washington publié le mois dernier.
Le rapport a constaté que Twitter et Facebook sont les deux principales plates-formes utilisées par les partisans de Daesh pour diffuser leur propagande. Il a également constaté que les suspensions de comptes Twitter ont une incidence sur la portée de la propagande de Daesh parmi ses partisans.