Photo : avec toute la racaille islamiste pro-palestinienne de Paris, dont Dieudonné, ami de toujours, Skandrani

Frédéric Chatillon, ami de Marine Le Pen accusé d’antisémitisme, est… salarié du FN

Ami proche de Marine Le Pen, président dans les années 1990 du Groupe union défense (GUD), syndicat étudiant d’extrême droite « antisioniste » et « anticapitaliste », Frédéric Chatillon a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) qu’il était bien salarié de la campagne présidentielle du Front national, mardi 21 mars, à la suite de révélations du Canard enchaîné.

D’après l’hebdomadaire satirique, M. Chatillon est depuis le 2 novembre chargé de mission dans la campagne de Marine Le Pen pour 2 550 euros brut mensuels pour un mi-temps avec des fonctions de « coordinateur technique du print et du web ».

 

Frédéric Chatillon, ami de Marine Le Pen accusé d'antisémitisme, est... salarié du FN
Marine Le Pen à Chalezeule le 8 mars 2017. (Sebastien Bozon / POOL / AFP)

L’intéressé a lui-même confirmé les faits, l’information ayant été révélée quelques minutes plus tôt par « le Canard enchaîné ».

La dédiabolisation, c’est pas maintenant. Peut-être même jamais. Frédéric Chatillon, ami de Marine Le Pen, prestataire de ses campagnes depuis plusieurs années et accusé récemment d’antisémitisme par plusieurs témoignages, est aujourd’hui… salarié de la campagne présidentielle du FN ! L’intéressé a lui-même confirmé les faits à l’AFP, l’information ayant été révélée quelques minutes plus tôt par « le Canard enchaîné ».

Frédéric Chatillon et Marine Le Pen, de si bons amis

D’après l’hebdomadaire satirique, Frédéric Chatillon est depuis le 2 novembre chargé de mission dans la campagne de Marine Le Pen, avec des fonctions de « coordinateur technique du print et du web ». Un mi-temps payé… 2.550 euros brut par mois.

« Oui, je confirme », a répondu à l’AFP l’ancien patron, dans les années 1990, du Gud, ce syndicat étudiant d’extrême droite, « antisioniste » et « anticapitaliste ».

Un dirigeant du parti avait lui aussi confirmé un peu plus tôt à l’AFP que Frédéric Chatillon était salarié de la campagne, quand d’autres sources frontistes confirmaient simplement sa présence quasi-quotidienne à L’Escale, le QG de campagne parisien de Marine Le Pen.

Dans le viseur de la justice

Frédéric Chatillon est considéré par la justice comme le personnage central du système organisé par le FN depuis 2011 pour ses campagnes électorales, ce qui lui vaut, dans deux enquêtes distinctes, un renvoi en correctionnelle et une mise en examen.

Financement de campagnes du FN : Frédéric Chatillon mis en examen

Dans un livre sorti mercredi, « Marine est au courant de tout » (Flammarion), relayé par Envoyé Spécial jeudi sur France 2, des témoignages, dont celui de l’eurodéputé ex-FN Aymeric Chauprade, accusent Frédéric Chatillon d’antisémitisme, voire de vouer une admiration pour le nazisme.

« J’emmerde Adolf Hitler et le Troisième Reich ! Mais j’emmerde autant ces ‘journalistes’ qui se permettent de raconter n’importe quoi », a répondu Frédéric Chatillon samedi sur Facebook.

« Chatillon, je ne le fréquente pas »

Sa présence et sa réputation sulfureuse troublent visiblement les élus et militants en interne.

« Frédéric Chatillon, je ne le fréquente pas. S’il était quelque part, je n’y resterais pas », assurait par exemple dimanche le député du Gard apparenté FN Gilbert Collard, pour qui l’ami de Marine Le Pen n’a pas sa place dans la campagne.

Un très proche de Marine Le Pen disait aussi récemment « comprendre en partie » les doutes de la communauté juive à l’égard de Frédéric Chatillon, qui « a été très loin dans le passé ».

La députée Marion Maréchal-Le Pen et sa mère Yann Le Pen – soeur de Marine Le Pen et chargée des grandes manifestations au FN – l’évitent au possible.

Louis Aliot, vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen, s’inquiète lui aussi parfois de la place des « gudards » dans le parti.

« On a toujours dit qu’il était dans le dispositif », a toutefois balayé ce mardi le secrétaire général du parti, Nicolas Bay, pour essayer d’éteindre la polémique.

(Avec AFP)

L'Obs  

Figure de l’extrême droite radicale, Frédéric Chatillon fut, au début des années 1990, président du GUD (Groupe union défense), l’association étudiante d’extrême droite réputée pour sa violence. Il étudie à Assas tout comme Marine Le Pen, avec qui il se lie d’amitié. Encore aujourd’hui, il conserve la confiance de la présidente du FN, malgré sa personnalité sulfureuse. « Aucun élément ne me permet de lui retirer ma confiance », dit Mme Le Pen. La candidate à l’Elysée a d’ailleurs confié les clés de son microparti aux proches de Frédéric Chatillon, anciens activistes étudiants comme lui.

M. Chatillon n’a pas beaucoup changé depuis sa jeunesse. Chef de bande, il adore l’humour potache, les nuits tropéziennes, admire la République sociale italienne de Mussolini et est friand de boxe thaïe. C’est en outre un ami de Dieudonné. Fervent supporteur du Hezbollah, il a depuis très longtemps des amitiés syriennes haut placées et solides. Et n’a de cesse de promouvoir le régime de Bachar Al-Assad.

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alexandra

Bah, on n’est pas surpris … la dernière photo de famille, c’est toute la racaille nazillonne bien connue que la Justice condamne à peine du bout des lèvres !

Jg

Dans ce pays ,l antisemitisme permet de gagner des voix !