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Exclusif : L’Ambassade iranienne à Damas détruite par une explosion : on soupçonne fortement le Front Al Nusra. 

Une puissante explosion a frappé l’Ambassade iranienne à Damas, dans la nuit de mercredi 20 à Jeudi 21 mai, révèlent les sources des renseignements anti-terroristes à Debkafile. Les premiers rapports parlent de « lourdes pertes » et de sérieux dégâts sur l’ensemble des bâtiments de l’ambassade. Les gouvernements iranien et syrien entourent ce désastre du plus grand secret, bien que le coup de tonnerre de l’explosion et l’état de précipitation des équipes des forces spéciales et des services de secours vers la scène, en plein milieu de la capitale syrienne, peuvent difficilement passer inaperçus. 

Debkafile ajoute : l’attentat à l’explosif a d’abord été attribué au bras syrien d’al Qaïda, le Jabhat al Nusra. La veille, mardi, on a appris qu’Ali Akbar Velayati, conseiller spécial du Guide Suprême l’Ayatollah Ali Khamenei, était présent dans le bâtiment de l’Ambassade à Damas. On ne sait pas, par contre, s’il s’y trouvait encore au moment de l’explosion ou s’il a quitté les lieux pour Téhéran, entretemps. 

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Ali Akbar Velayati était-il encore présent au moment des faits?

L’Ambassade iranienne est le centre nerveux du conflit syrien. En tant que Centre de commandement de l’Etat-Major des Gardiens de la Révolution, c’est le lieu principal des décisions militaires et logistiques conjointes entre l’Iran et la Syrie, qui sont prises dans la conduite de la guerre. Elle sert aussi comme centre de commandement iranien pour ses opérations au Liban, comme, notamment la liaison militaire avec le Hezbollah libanais, dont les forces combattent aux côtés de l’armée de Bachar al Assad en Syrie. 

Par conséquent, le bâtiment de l’ambassade était parmi les locaux les plus fortifiés et les mieux gardés de la capitale syrienne. 

Sa destruction par l’explosion d’une bombe survient, ce mercredi, juste après la chute de la ville antique de Palmyre, tombée aux mains de l’Etat Islamique – ce qui constitue le deuxième revers dévastateur pour le régime Assad et ses appuis, au cours d’un seul et même jour. Le sort qui sera réservé à son patrimoine rare n’est pas la seule préoccupation en cause. Avec la prise de Palmyre ( Tadmor – population estimée : 120.000 hbts), l’Etat Islamique a aussi obtenu l’accès à des sites militaires importants, y compris à la plus grande de toutes les bases aériennes syriennes. 

Ce désastre pourrait être comparé à la conquête, par l’Etat Islamique, en janvier dernier, de la ville syrienne de Raqqa, qui constitue aujourd’hui le Quartier-Général des Islamistes dans le pays. Palmyre est la seconde ville arabe importante à tomber entre les mains du groupe Daesh, cette semaine, après la ville irakienne de Ramadi, dimanche. 

Pour l’Iran, la perte de Palmyre est un revers majeur, en ce sens qu’elle retire au contrôle militaire syrien la principale base aérienne où les vols iraniens viennent fournir l’équipement et le matériel de guerre dont l’armée syrienne et le Hezbollah ont précisément besoin sur le terrain et ce, jour après jour. 

 
DEBKAfile Reportage Exclusif May 21 mai 2015, 1:11 AM (IDT)
 
Adaptation : Marc Brzustowski
 

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Armand

Ils ne peuvent pas accuser Israel Pourim eut lieu debut Mars . ah ah ah

Armand

I