La solidarité juive mondiale n’est pas un slogan dénué de sens – nous nous soucions vraiment les uns des autres

Notre préoccupation et notre amour pour chaque Juif, où qu’il se trouve, est un amour inconditionnel indépendant de toute autre chose.

ISRAËL travaille en solidarité avec les communautés juives du monde entier. (crédit photo: REUTERS)
ISRAËL travaille en solidarité avec les communautés juives du monde entier. (crédit photo: REUTERS)

«Tout Israël est responsable les uns des autres» n’est pas seulement un slogan creuix ; c’est une valeur juive fondamentale qui exprime l’essence même de la solidarité juive dans le monde. Elle concerne chaque Juif, à n’importe quel endroit et à n’importe quel moment, en tant que (constituant une) famille, créant ensemble une solidarité juive mondiale mutuellement vécue.

La pandémie de coronavirus s’avère être un chapitre difficile de notre histoire, mais plus important encore, c’est un défi. C’est un moment de vérité, testant vigoureusement la solidarité du monde juif. Nous sommes tous dans le même bateau, affrontons la tempête ensemble et avons besoin d’aide et d’assistance. Vraiment, notre solidarité fait face à un test important.

L’État d’Israël n’est pas seulement le pays avec la plus grande population de Juifs au monde aujourd’hui, mais aussi le centre physique et spirituel du peuple juif. Ce fait n’est pas un détail sans importance, mais cela implique un poids énorme et une grande responsabilité, nous obligeant à poursuivre la lutte pour la survie et l’avenir du peuple juif, tant physique que spirituel.

Ce n’est pas un privilège, mais un engagement qui sous-tend notre existence. Notre préoccupation et notre amour pour chaque Juif, où qu’ils se trouvent, est un amour inconditionnel indépendant de toute autre chose – de l’argent, du soutien politique ou même d’un engagement à immigrer (ou pas) en Israël.

Sur une note personnelle, j’ai toujours ressenti un lien fort avec notre engagement envers la diaspora juive. Cela a commencé quand j’étais encore enfant, lorsque mes parents ont pris la décision de travailler comme émissaires dans les communautés juives de ce qui était alors l’Union soviétique. Au cours de cette période, nous avons rencontré des Juifs, dont beaucoup étaient extérieurement différents de nous mais étaient en fait très similaires à bien des égards.

Ces rencontres m’ont inculqué, même alors, un engagement personnel à faire connaissance et à chérir le monde juif en dehors d’Israël ; un engagement que j’ai pu atteindre à différentes étapes de ma vie et vis-à-vis duquel j’ai maintenant l’opportunité de servir par ma nomination comme ministre des Affaires de la diaspora.

Je commence mon mandat avec un désir d’écoute et un sens de l’humilité. Alors que l’État d’Israël peut avoir la plus grande communauté juive du monde, il reconnaît toujours qu’il a beaucoup à apprendre de la diaspora juive, y compris son sens de la communauté, la lutte pour préserver l’identité juive – souvent dans un environnement non favorable – et par-dessus tout, le sentiment que chaque Juif constitue une famille.

Il est très important pour moi de renforcer et d’affiner notre message, tant ici en Israël que dans le monde, que nous sommes tous une seule famille, et que nous avons beaucoup plus en commun que ce qui nous divise. Et comme beaucoup de familles, même lorsque nous nous disputons ou que nous avons des divergences d’opinion, nous devons nous comporter en frères et sœurs et non en rivaux.

Actuellement, avec mon équipe, je travaille en pleine coopération avec d’autres organismes pour créer un programme de solidarité mondiale qui servira à renforcer le sentiment de cohésion juive mutuelle, une étape sur la voie de notre objectif de créer un monde actif, fort et une importante solidarité juive mondiale. L’objectif principal de la campagne est de transmettre le message: «Nous nous soucions (les uns des autres)!»

Le moment du début de mon mandat en tant que ministre des Affaires de la diaspora est une occasion parfaite pour réaliser cette solidarité. De nombreuses communautés juives à travers le monde ont connu des maladies et des pertes terribles en raison du coronavirus qui a touché la société dans son ensemble, y compris les dirigeants communautaires et les rabbins parmi les nombreuses victimes malheureuses, parallèlement à la crise financière – et même existentielle -, dans le sens le plus complet et le plus dur du mot.

En cette heure difficile, mon cœur va aux familles qui ont perdu des êtres chers et aux communautés juives qui continuent de lutter héroïquement contre cette crise.

Le gouvernement israélien et l’État d’Israël partagent cette douleur au niveau personnel, familial et communautaire ensemble et aux côtés des Juifs du monde. Alors qu’ici, en Israël, nous traversons également une période difficile et une situation économique difficile, c’est pour nous l’occasion de prouver notre amour inconditionnel. C’est précisément maintenant que notre engagement à nous tenir aux côtés de nos frères et sœurs est plus grand que jamais – pas seulement en temps de joie partagée, mais plus encore en temps de crise. Nous préparons également un programme d’aide actif pour aider les communautés et les institutions.

Nous nous tiendrons ensemble dans cette crise, et avec l’aide de Dieu, nous en sortirons renforcés et unis.

L’auteur est le ministre israélien des Affaires de la diaspora.

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KULBINGER Jiane Sarah

BON. Mais que faire quand , dans une famille, il reste un handicape mental (psychose traitee), un homme atteint du sida (traite) et astreint a une dialyse trois fois par semaine, et une femme de 89 ans (la soeur et la mere de ces deux derniers) et que l Agence Juive me repond que je dois assumer ? Personnellement je n ai plus de droits vis-a-vis de l Agence Juive, ayant deja fat mon alya, ainsi que l un des deux. Mais, vu le contexte tellement explosif, en France, je me suis tournee vers le consulat : sans reponse. J en conclus qu on laisse les malades, les atteints mentaux et les vieux entre les griffes de la populace sourde et aveugle, assoiffee du sang Juif, depuis des millenaires, en tout cas, depuis plus de deux mille ans.

LACHKAR Norbert

JE VOULAIS DIRE ENTRE NOUS ET LES AUTRES.

LACHKAR Norbert

ISRAEL,CE SONT LES JUIFS ET LES JUIFS DU MONDE ENTIER C’EST ISRAEL,CE QUI FAIT LA GRANDE DIFFERENCE ENTRE NOUSNO

galil308

En 67, j’avais 16 ans, nous étions en danger, toutes mes économies sont parties… Et ma main ne s’est jamais rebaissée .

Bonaparte

Nous avons deux assurances :

Israël et notre solidarité , ciment du Peuple Juif .

Un Juif en détresse trouvera toujours une main tendue .

Nous sommes faits ainsi . L’antisémitisme n’est pas étranger .

FRANQUIN

BIEN DIT MON CHER NAPOLÉON; C’EST EXACT.