Grève israélienne dans le secteur de la haute technologie pour protester contre la réforme judiciaire prévue pour mardi

Plus d’une centaine d’entreprises du secteur high-tech israélien devraient se joindre à une grève d’avertissement d’une heure pour protester contre la réforme judiciaire du gouvernement.

UNE VUE SUR la ligne d'horizon de Tel Aviv en début de soirée. (crédit photo : JACK GUEZ/AFP VIA GETTY IMAGES)UNE VUE SUR la ligne d’horizon de Tel Aviv en début de soirée. (crédit photo : JACK GUEZ/AFP VIA GETTY IMAGES)

Plus de 130 entreprises israéliennes de haute technologie ont donné le feu vert à leurs employés pour participer à une grève « d’avertissement » d’une heure mardi 24, en signe de protestation contre la réforme judiciaire proposée par le nouveau gouvernement.

La grève débutera à 11 heures, tandis qu’une manifestation aura lieu au marché Sarona à Tel-Aviv.

Selon des dirigeants de l’industrie de la haute technologie et des experts dans le domaine, la réforme judiciaire est susceptible de nuire à l’industrie de la haute technologie d’Israël (qui représente environ un quart de l’économie de l’État et plus de la moitié de ses exportations), en sapant la réputation de la nation auprès des étrangers . investisseurs.

Les entreprises participantes incluent Natural Intelligence, Redis, Lemonade, INX, Hello Heart, Wiz, Cheq, Active Implants, Algosec, Forter, Cheetah Technologies, Luminescent, HoneyBook, The End, Meat., Piggy et Track160.

Une lettre envoyée aux employés de plusieurs de ces entreprises par leurs PDG a précisé la décision d’autoriser la participation à la manifestation.

Des drapeaux israéliens flottent dans un parc d'activités abritant des entreprises de haute technologie, à Ofer Park à Petah Tikva. (crédit : RONEN ZVULUN/REUTERS)Des drapeaux israéliens flottent dans un parc d’activités abritant des entreprises de haute technologie, à Ofer Park à Petah Tikva. (crédit : RONEN ZVULUN/REUTERS)

« Je suppose que vous êtes au courant du discours public sur la réforme juridique et aussi de la protestation qu’elle a provoquée. Nous avons des employés dans l’entreprise avec des opinions diverses et nous incluons et respectons toujours chaque personne, quelle qu’elle soit », lit-on dans la lettre. .

« En tant qu’entreprise, nous autoriserons la grève/manifestation des travailleurs qui le souhaitent – chacun et chacune selon les préceptes de sa conscience et de son opinion. »

Une prise de position contre « un coup d’Etat dictatorial »

Cette manifestation est une évolution d’une « grève de plusieurs heures » annoncée par le siège de la campagne contre la réforme judiciaire, un regroupement de plusieurs partis opposés au plan proposé.

Dans un communiqué, le siège de la campagne a dénoncé le plan comme un « coup d’État dictatorial », déclarant qu’il risquait de « porter gravement atteinte aux droits civils, à l’économie israélienne et à tous les aspects de la vie ».

« Nous sommes tenus de prendre des mesures drastiques. Malgré les dommages économiques, nous prenons cette mesure comme un premier pas pour faire comprendre au gouvernement israélien que ce coup d’État ne se concrétisera pas », indique le communiqué. « L’Etat d’Israël ne sera pas une dictature car il ne fonctionnera pas même un seul jour sans la colonne vertébrale centrale de l’économie et de la société israéliennes. »

Par ZACHY HENNESSEY  JERUPOST

 

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