Une vaste évaluation ciblée sur l’avenir politique du Président Bashar el Assad en Syrie est prévue durant out le reste de la semaine à Washington, selon nos sources. Cet événement compte dans le timing choisi pour les frappes israéliennes présumées, depuis l’espace aérien libanais, que les médias de l’Etat syrien ont prétendu avoir été menées hier, contre la base d’Al Qutaifah, à 40 km à l’est de Damas, près des Monts Qalamoun, fief du Hezbollah, avant l’aube du 9 janvier 2018.

Les sources de Debkafile à Washington révèlent que de hauts responsables des branches du gouvernement américain impliquées dans la politique syrienne, mènent des délibérations à la Maison Blanche. Des diplomates européens importants, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France et d’Italie, ainsi que des représentants du continent asiatique, emmenés par le Japon et l’Inde, sont aussi parmi les invités. La conférence est réunie pour statuer sur une approche politique unifiée entre les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie, afin de déterminer la forme souhaitable du régime dirigeant la Syrie d’après-guerre et le rôle d’Assad à l’avenir. Grâce à ces délibérations, l’administration Trump a l’intention de forger la politique de la coalition pro-américaine en Syrie, bénéficiant d’une large base pour rivaliser avec les plans de Vladimir Poutine, qui s’appuie sur l’Iran et la Turquie pour sortir la Syrie de l’ornière de la guerre civile.

Le thème central de la stratégie américaine est la préservation de l’intégrité territoriale de la Syrie, ménageant une autonomie partielle pour ses minorités, au premier titre desquelles les Kurdes de Rojava. Assad demeurera au pouvoir durant une période intérimaire, dont la durée dépendra des négociations entre les Etats-Unis et la Russie. Cette période s’achèvera par des élections présidentielles et parlementaires, après lesquelles Assad démissionnera. On présume à Washington, que la principale pomme de discorde reposera sur le fait que la Russie insistera pour reporter la destitution d’Assad aussi longtemps que possible, alors qu’au contraire, les Américains chercheront à réduire cette durée. Cependant, les cercles au sein de l’administration américaine restent confiants sur les chances de combler l’écart.

Israël n’a pas été invité à prendre part  à ce tour de table, mais a fait clairement connaître sa position à Washington, par des communications directes entre les responsables des gouvernements et des services de sécurité américains et israéliens. Le premier ministre Binyamin Netanyahu a présenté  la position d’Israël à Vladimir Poutine au cours d’un entretien téléphonique, le 1er janvier et ils ont de concert, décidé de se rencontrer bientôt.

La visite prochaine du Vice-Président Mike Pence en Israël, prévue le 22 janvier, servira aussi à la transmission des messages de Jérusalem à Washington sur la question syrienne.

Les frappes aériennes et sol-sol présumées contre la Syrie, qu’aurait orchestrées Israël, lundi au petit matin étaient destinées à sonner le rappel, autant aux oreilles de Washington que de Moscou, qu’Israël observe étroitement leurs mouvements sur la Syrie et que l’Etat hébreu s’assurera que ses préoccupations et besoins sécuritaires soient pleinement pris en considération. Ces roulements de tambour étaient aussi un avertissement à Téhéran, visant à ce qu’Iran n’instrumentalise pas la période de transition pour accentuer sa présence militaire en Syrie.

Reported Israeli strikes in Syria coincide with US cogitation on Assad’s post-war future

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