Ce chant a été composé par Abraham Ibn Ezra ( 1089 -1164), les initiales de son nom (Avraham) introduisant chacune de ses cinq strophes.

On peut le résumer ainsi : Le jour du Chabbath est un signe de l’alliance entre Hachem et ceux qui observent la sainteté du jour. Il témoigne pour la Tora divine, pour l’âme supplémentaire qui lui est attachée, et pour la joie qui l’emplit du début jusqu’à la fin.

Il présente comme spécificité de ne traiter que de ce qui est interdit en cette journée, et non des mitswoth actives qui lui sont associées.
Refrain : Si je garde le Chabbath comme il convient, Hachem me gardera, car c’est un signe perpétuel entre Lui et moi (Allusion au verset : « Entre Moi et les enfants d’Israël il est un signe pour toujours… » [ Chemoth 31, 17]).

Strophe N° 1 : Il est interdit de trouver quelque objet (c’est-à-dire de s’occuper d’affaires de la semaine), et de faire des trajets [à marche forcée comme les autres jours, ainsi qu’il est écrit : « Si tu te gardes de (profaner) le Chabbath , de faire tes propres affaires en Mon saint jour, si tu appelles le Chabbath (tes) délices, (et) honorable le saint (jour) de Hachem , et si tu l’honores en t’abstenant de suivre tes propres chemins, de t’occuper de tes intérêts et de dire des paroles (vaines)… » (Isaïe 58, 13)]. Il est également prohibé d’aborder des sujets en rapport avec les besoins [à savoir les activités de la semaine], que ce soit sur des sujets commerciaux ou sur des questions « de rois », [c’est-à-dire de sujets politiques]. Je m’y consacrerai à la Tora divine et me cultiverai.

Strophe N° 2 : En lui je trouverai toujours à reposer mon âme [des fatigues des jours de semaine]. A la première génération Il a donné ce qui m’est saint, [la Tora ], ainsi qu’un prodige lorsqu’Il a donné une double ration [de manne] le sixième jour ( Chemoth 16, 22), doublant ce jour-là ma nourriture.

Strophe N° 3 : Il a incorporé dans la loi de ce jour-là un précepte pour ses vassaux [les kohanim , chargés d’arranger devant Lui les pains de proposition ( Wayiqra 24, 8)]. Aussi Ses Sages ont-ils interdit de jeûner en ce jour [ Yerouchalmi Ta‘anith 17a], sauf le jour de Kippour [lorsqu’il tombe le Chabbath ], consacré au pardon de mes fautes.

Strophe N° 4 : Ce jour est honoré, jour de plaisirs [de la table] : du pain, du bon vin, de la viande et des poissons. Ceux qui y sont en deuil y cherchent la joie, [car le deuil est suspendu pendant Chabbath ], car c’est jour de plaisirs, et Il me réjouit.

Strophe N° 5 : Celui qui le profane en y faisant un travail, sa destinée sera d’être retranché [de la collectivité d’Israël ] ; aussi me purifié-je mon cœur avec du salpêtre [allusion au verset : « Quand tu te laverais avec du salpêtre, et que tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité reste marquée devant moi, dit le Seigneur, Hachem » (Jérémie 2, 22). J’y prie vers Lui soir et matin, moussaf et aussi min‘ha , et Il m’exaucera.

Jacques KOHN zal’

Air Séfarade, par Enrico Macias et Yossi Azoulay :

Air marocain, par Jo Amar :

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2 Commentaires
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Clement levy

just great

jeremie etsesjeremiades

Bravo le maroc pour sa grande acceptation des juifs .
Allah bénisse le bon roidu Maroc.