Un homme arabe sur un scooter a tenté d’enlever un bébé juif d’un an qui se tenait à côté de sa mère sur un trottoir de Jérusalem. La police enquête sur l’incident qui a eu lieu samedi soir.
« Cela a été terrible, je suis en état de choc, » a déclaré la mère, Yaheli Badihi, à la presse israélienne.
Yaheli, son mari Tzod et leur fils Zohar vivent dans la communauté de Keshet, dans les hauteurs du Golan. A la fin de la semaine ils se sont rendus à Jérusalem pour visiter la grand-mère de Tzod qui vit à Beit Ahuzat Hakerem à Jérusalem.
Quand ils étaient sur le point de rentrer à la maison, Tzod était encore dans la maison de sa grand-mère, Yaheli est allée à l’extérieur avec le bébé et a commencé à placer la poussette dans le coffre de la voiture.
« J’ai mis les choses sur le trottoir, a côté de moi, et Zohar était assis sur le trottoir à côté de moi, avec ses pieds sur la route, » a-t-elle raconté. « Je mettais l’équipement dans la voiture, quand soudain, j’ai entendu Zohar crier d’une manière inhabituelle. Je me suis retournée et j’ai vu quelqu’un sur un scooter avec un pied sur le véhicule et un pied sur l’asphalte. »
Le conducteur du véhicule était penché en avant et avait pris la main de mon fils, a-t-elle dit. « Il s’est tourné vers nous, a pris Zohar sous l’aisselle, et l’a soulevé du trottoir. J’ai tenté de l’éloigner de lui mais je n’ai pas pu, alors je l’ai étreint par l’arrière et l’ai tiré durement dans ma direction. En fait, il avait Zohar dans ses mains. »
« Heureusement pour moi, il était penché en avant, de sorte qu’il a été incapable de mettre toute sa force. J’ai poussé un cri fou, et les gens se sont retournés. Quand il s’est rendu compte qu’il n’avait aucune chance, il a dit avec un fort accent arabe « je pensais que c’était une poupée », a éclaté de rire et s’est échappé. »
Le couple a appelé la police et a commencé à conduire vers chez eux dans les hauteurs du Golan. Une voiture de police de la région de Wadi Ara a été envoyée à leur rencontre à mi-chemin sur la route 6, et ils ont témoigné. Ils ont ensuite été invités à témoigner à la station de police locale, avant de se rendre chez eux.
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