Resserrement des liens entre Israël et des pays du Golfe
La chaîne Hadashot 12 a levé le voile samedi soir sur des développements significatifs dans les relations entre Israël et des pays du Golfe, sans préciser lesquels.
Sous l’impulsion du ministre des Affaires étrangères Israël Katz et avec le soutien du Premier ministre, un accord de non-belligérance serait en préparation entre Israël et ces pays.
Israël Katz s’est entretenu avec plusieurs de ses homologues de la région lors de l’Assemblée générale de l’ONU, qui auraient exprimé leur assentiment à ce pas historique qui mettrait fin à un état officiel de guerre qui dure depuis 1948.
Dans leurs déclarations officielles, ces Etats disent toutefois qu’une normalisation totale avec l’Etat d’Israël ne sera possible que lorsque la « question palestinienne » aura été résolue.
Au ministère israélien des Affaires étrangères on estime que les intérêts communs à ces pays et à l’Etat d’Israël face à la menace iranienne constituent une opportunité sans précédent pour un resserrement des liens sécuritaires, politiques et économiques entre Israël et ces pays.
Lors de ses entretiens avec les ministres des pays du Golfe, Israël Katz leur a présenté une proposition d’accord officiel qui serait reconnu par le droit international.
Il a également montré le document à l’émissaire du président Donald Trump, Jason Greenblatt (toujours en poste!) qui y a montré un vif intérêt.
Sur le plan pratique, il a été convenu de créer des équipes mixtes qui travailleront en vue de la concrétisation de ce projet qui comporte notamment les points suivants:
- Développement de relations amicales et de coopération en conformité avec les principes de l’Onu et du droit international.
- Décisions concrètes et efficaces afin de supprimer toute violence, hostilité, incitation, menaces réciproques entre les pays du Golfe et Israël.
- Renoncement à toute adhésion à une coalition, organisation, alliance ou opération militaire hostiles avec un ou des pays tiers.
- Toute divergence entre les pays sera réglée par la négociation et la concertation.
Si ce n’est pas un plan de paix en bonne et due forme, c’est en tout cas un pas important vers une normalisation des relations entre Israël et des pays du Golfe qui se rendent (enfin) compte qu’Israël n’est pas leur ennemi et qu’ils ont tout intérêt à se rapprocher de l’Etat juif pour toute une série de raisons.
Photo Porte-parole du ministère des Affaires étrangères