Sans les Américains, ça ne fonctionnera pas.

Ce qui était vrai pour attaquer le réacteur irakien (en 1980), ne fonctionnera pas contre l’Iran.

Seuls les États-Unis ont une armée avec un roulement et une endurance suffisante pour une telle campagne.
Seuls les Etats-Unis ont les mesures appropriées – et suffisantes – pour une gestion efficace d’une attaque militaire : leur renseignement, les bombardiers qui ne sont pas repérés sur les écrans radar, les missiles de croisière, les missiles balistiques, les bombes, les mesures de guerre électronique et les avions de ravitaillement.

Les États-Unis ont des forces de réserve qu’ils peuvent déployer à grande échelle et qui sont réparties géographiquement autour de l’Iran.

Ils possèdent des aéroports et des porte-avions préparés à l’atterrissage en urgence, si nécessaire, mais aussi des troupes de démarrage et de renforcement à court préavis.

C’est une tâche qui nécessite une excellente préparation.

L’attaque sur le réacteur nucléaire irakien en 1981 visait la destruction du réacteur et a créé la surprise.

Ce devait être suffisant pour retarder le plan à long terme de nucléarisation de l’Irak et l’attaque a atteint son objectif.

Dans le cas de l’Iran, une telle action ne serait pas une surprise.

Elle doit être précise, immédiate et cumulative.

Les Etats-Unis ont la force militaire d’endurance et le soutien politique nécessaire, pour accompagner l’opération pendant des semaines.

L’attaque devrait impliquer des forces terrestres, cumuler la destruction et arrêter le programme nucléaire.

Les Etats-Unis ont la classe politique et les outils pour accompagner les contacts diplomatiques d’une opération de laminage directe ou indirecte.

Lorsque la crise des missiles de Cuba a commencé le 15 Octobre 1962, elle s’est terminée dans les 13 jours.

Le déploiement a été accompagné par un blocus naval autour de l’île.

Non seulement les Soviétiques, mais le monde craignait ce qui pouvait arriver.

Ainsi, avant même d’ouvrir le feu, les efforts politiques qui se sont déroulés y ont été pour beaucoup.

Le Premier ministre israélien tient la menace nucléaire de l’Iran comme existentielle pour Israël.

Les sanctions, la campagne militaire et l’initiative politique doivent être menées en collaboration. Israël serait de toute façon impliqué dans la bataille.

Il faut donc combiner les sanctions, la menace de l’option militaire et la diplomatie ainsi que la coopération entre Israël et les Etats-Unis, pour pouvoir venir à bout de la menace iranienne.

par : Major-général Eitan Ben-Eliahu, ancien commandant de l’armée de l’air

Traduit et adapté par Misha Uzan / JForum (Correspondant spécial)

TAGS : Frappe Préventive Iran Osirak USA Cuba Baie des cochons

Blocus naval Soviétiques Nucléaire Iranien Géopolitique Diplomatie

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Alainlvy

Absolument d’accord avec toi Rouhouma!!!
Les Gays allez en thailand et laissez Jerusalem pure et blanche.
Meme pas a Tel Aviv o sacrilege
La thora vous applique sa decision:UNE ABOMINATION!!!
DEHORS

rouhama

On ne peut raisonnablement attendre que Romney soit éventuellement élu pour nous sauver ! Celui qui peut nous délivrer de cette menace est bien mieux équipé que l’armée américaine, et Il est déja au pouvoir ! Mais ce n’est pas en autorisant des gay prides qu’on obtiendra Son intervention …

Bzcom

Pour pouvoir attaquer l’Iran, il faudra attendre que cette ordure de Hussein Obama ne soit plus au pouvoir.
Allez Mitt Romney, vite, vite, vite !