Incidents cette nuit après le résultat du 1er tour de la Présidentielle à Paris, Nantes, Rouen et Rennes – Regardez

Des incidents se sont déroulé Place de la Bastille à Paris .
Plusieurs centaines de jeunes étaient rassemblés dimanche soir sur les marches de l’Opéra Bastille à Paris à l’appel de mouvements « antifascistes » qui entendent organiser une « nuit des barricades » au soir du premier tour de la présidentielle, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Quel que soit le résultat nous ne le reconnaîtrons pas ! », a lancé un manifestant au micro sous les acclamations de jeunes souvent habillés en noir, juste avant l’annonce des premières estimations donnant Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête du premier tour.
Les forces de l’ordre, déployées en nombre, avaient préventivement stoppé la circulation vers cette place emblématique de l’Est parisien.
Un organisateur au micro a appelé tout le monde à venir manifester « contre Marine et contre Macron ».
Les pompiers ont dit avoir pris en charge deux blessés : un jeune adulte qui présente un trauma facial, ainsi qu’une jeune fille mineure en « urgence relative » avec des plaies au visage et au cou.
L’adolescente de 15 ans a été blessée « dans une charge des CRS », a rapporté sa mère, qui a vu sa fille « par terre en sang ».
« On est venues manifester notre désarroi par rapport aux candidats présents », a-t-elle expliqué
Des manifestations se sont également déroulées dans d’autres villes
Il y a eu plusieurs interpellations à Nantes , où des centaines de personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant «Ni banquier, ni raciste».
.
Présidentielle: plusieurs centaines de… par morandini
Nantes. Incidents après le premier tour [Vidéo]
24/04/2017 – 08h55 Nantes (Breizh-Info.com) – C’était annoncé par les militants « antifascistes » depuis plusieurs jours. La soirée de l’annonce des résultats du premier tour de la présidentielle a été marquée par la mobilisation, parfois violente, d’une frange active de l’ultra-gauche nantaise. D’abord réunis sur la place Bouffay, les 250 participants ont décidé d’entamer une manifestation sauvage à 21h15.
Aux cris de « Ni Le Pen, ni Macron, nique les élections ! », les manifestants ont arpenté le centre-ville, n’oubliant pas de taguer les murs, de briser les distributeurs de billet et de jeter des projectiles sur les forces de l’ordre.
Des incidents violents mais prévisibles.
Une manifestation toujours en mouvement
Très mobile, la manifestation a beaucoup vadrouillé dans tout le quartier Bouffay. L’occasion pour les militants de se frotter à la BAC, place du Pilori. Flashball et gaz lacrymogène d’un côté, fumigène et feux d’artifices de l’autre. La confrontation tourne à l’avantage de la police, les manifestants fuyant dès que les policiers lèvent le canon de leur arme. Malgré tout, le cortège se referme et tente une incursion vers la cathédrale. Rue de Strasbourg, nouveaux incidents. Des poubelles sont renversées sur la route et des dizaines de bouteilles brisées. Plusieurs barrières sont également jetées sur la chaussée tandis qu’un feu de poubelle est allumé. Un jet de bouteille sur un motard plus tard, les « antifascistes » ont déjà fait demi-tour, rentrant à nouveau dans Bouffay.
La mobilisation policière étouffe les incidents
C’est dans la rue des Petites Ecuries qu’a lieu une charge impressionnante de la BAC, tombée nez à nez avec les manifestants qui se repliaient sur la place Bouffay. Ne cherchant pas outre-mesure à attraper les « antifascistes », les agents de la BAC ne se lancent pas à la poursuite des manifestants en pleine déroute.
Si les policiers appréhendent bien une femme (cf. la vidéo), ils la relâchent presque aussitôt. Plusieurs autres personnes ont néanmoins été interpellées, en amont de la soirée et pendant la manifestation sauvage.
Pendant ce temps-là, les manifestants ont eu le temps de se rendre jusqu’à Commerce. Des CRS se mettent en position. Aux jets de bouteilles répondent les tirs de lacrymogènes. Cette fois-ci, la manifestation est véritablement dispersée. Certains courent vers la place du Commerce tandis que d’autres s’échappent par la place Royale puis par la place Graslin. A noter la saisie illégale de la batterie de la caméra d’un journaliste indépendant en fin de manifestation par la BAC, au bas de la rue Franklin.
Fin d’une soirée animée, la suite au second tour ?
Crédit Photo : Breizh-Info.com
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
la démocratie ??????c’est l’extreme gauche, on tolère.que se serait-il passé si cela avait ete l’extreme droite???