Incident inhabituel sur un vol El Al
Tortue clandestine à bord
Un événement peu ordinaire s’est produit à bord d’un vol El Al reliant les États-Unis à Israël : une tortue, dissimulée par un passager dans son sac à main, s’est échappée en plein vol et a semé la pagaille dans la cabine. Errant entre les sièges, le reptile a même mordu un passager, déclenchant la réaction immédiate de l’équipage.
Le voyage, censé être calme, a été marqué par cette scène improbable. Le passager avait tenté de faire entrer l’animal de manière illégale sur le territoire israélien, sans aucune déclaration aux autorités compétentes. La tentative de contrebande s’est soldée par un échec dès que la tortue, visiblement agitée par les conditions de transport, a trouvé le moyen de sortir de son sac de confinement. L’animal, en liberté dans l’espace restreint de l’avion, a provoqué la surprise et l’inquiétude parmi les passagers.
Face à la situation, le personnel de bord a fait preuve de sang-froid et d’efficacité. La tortue a rapidement été maîtrisée et installée dans une cage de sécurité improvisée. À l’atterrissage à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, elle a été confiée aux services vétérinaires du ministère israélien de l’Agriculture et à ceux de l’Autorité de la nature et des parcs, en vue d’un examen de santé et de mesures de quarantaine. L’objectif était d’évaluer l’état de l’animal mais aussi de prévenir tout risque sanitaire pour la faune locale.
Quant au passager à l’origine de cet incident, il a été immédiatement interpellé à sa descente d’avion par les forces de l’ordre. Il est désormais soupçonné d’infraction à la législation israélienne sur la protection de la faune. La tentative d’introduction non déclarée d’un animal sauvage constitue en effet une infraction grave, passible de poursuites pénales, notamment en raison des dangers potentiels pour l’écosystème local.
Uri Laniel, responsable du département de la faune captive à l’Autorité de la nature et des parcs, a exprimé sa préoccupation. Selon lui, ce type de contrebande n’est pas nouveau, mais il n’en reste pas moins problématique : « Ce genre de chose arrive plus souvent qu’on ne le pense. Des oiseaux dans des chaussures, des reptiles dans des sacs… Cela peut faire sourire, mais il s’agit de véritables actes de maltraitance animale. » Laniel a souligné que les tortues sont des créatures sensibles, à la longévité impressionnante, qui nécessitent des conditions très spécifiques pour survivre. Leur transport clandestin expose non seulement l’animal à des souffrances, mais aussi les humains à des risques sanitaires non négligeables, notamment la propagation de maladies, de parasites ou l’introduction d’espèces envahissantes.
Cet incident remet en lumière le phénomène encore trop fréquent de trafic d’animaux sauvages, même sur des vols commerciaux. Il pose également la question de la sécurité et des contrôles aux frontières. Si un passager est capable de faire passer un animal dans un avion, qu’en est-il d’autres formes de contrebande plus dangereuses ?
Les autorités israéliennes rappellent que l’importation d’animaux vivants est strictement encadrée. Toute entrée d’un animal non déclarée constitue une menace potentielle, tant pour l’équilibre écologique que pour la santé publique. L’affaire fera probablement l’objet de sanctions exemplaires, visant à dissuader d’autres tentatives du même genre.
En attendant, la tortue, quant à elle, est entre de bonnes mains. Elle sera observée pendant plusieurs jours avant que les autorités ne décident de son sort. L’histoire, insolite en apparence, souligne pourtant des enjeux sérieux de responsabilité, de respect de la faune et de sécurité collective.
Jforum.fr
![]() |
![]() |
Pauvre bête ! J’espère qu’elle s’en remettra vite !