Il est temps de mettre la Chine sous séquestre pour sa malhonnêteté face à la crise des coronavirus

Il y a de nombreuses leçons à tirer de la pandémie de coronavirus de Wuhan. Mais l’une d’entre elles est déjà claire : la Chine doit être isolée du monde civilisé jusqu’à ce que son comportement s’améliore. Nous sommes dans la situation actuelle, avec des morts et des ravages économiques dans le monde entier, parce que la Chine a géré cette épidémie avec son mélange caractéristique de malhonnêteté, d’incompétence et de harcèlement. Si la Chine était une nation plus civilisée, cette épidémie aurait été stoppée tôt et avec beaucoup moins de dégâts, à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine.

Comme l’a écrit Marion Smith dans ces pages dimanche, la première réponse de la Chine a été de réprimer les reportages sur la maladie alors toute nouvelle, qui était apparue à Wuhan. Le courageux médecin, Li Wenliang, qui a signalé la maladie à ses collègues médecins, a été réduit au silence par la police. Les rapports des médias chinois sur la maladie ont été censurés par le gouvernement. Il en était de même pour les citoyens ordinaires qui lançaient des alertes sur les réseaux sociaux.

Dissimulation de coronavirus

Selon les agences de renseignement américaines, la Chine a systématiquement trompé le monde sur l’ampleur de l’épidémie, endormant les autres nations dans un faux sentiment de sécurité qui a retardé une réponse de quelques semaines, voire de plusieurs mois.

Comme l’écrit Smith : «Pékin a nié jusqu’au 20 janvier que la transmission interhumaine se produisait. Pourtant, en même temps, des responsables chinois et des entreprises publiques achetaient de toute urgence des fournitures médicales en vrac – en particulier des équipements de protection individuelle tels que des masques et des gants – en Australie, en Europe et dans le monde entier. En termes simples, Pékin a amassé les ressources vitales du monde tout en affirmant à tort que la vie des gens n’était pas en danger. »

Marion Smith:  Blâmer le Parti communiste chinois pour la crise des coronavirus

Et c’est le compte-rendu le plus charitable, car la Chine n’a pas réussi à faire face à ce qui était, à la racine, une épidémie de maladie naturelle. Et cela peut avoir été naturel. Mais les gens envisagent de plus en plus la possibilité que le virus COVID-19 ait été accidentellement libéré par un laboratoire de virologie chinois à Wuhan.

Cette notion a déjà été rejetée comme une théorie du complot, mais elle a depuis été discutée dans le Bulletin of the Atomic Scientists et par l’éminent chroniqueur du Washington Post, David Ignatius. Il ne s’agit encore que d’une fuite accidentelle, et non du déploiement délibéré d’une arme biologique – ce qui est logique, car peu de nations libéreraient une arme biologique en leur propre cœur – mais si c’est vrai, cela ne fait qu’aggraver le cas du gouvernement chinois, bien que cela explique peut-être leur réticence à coopérer.

Mais d’où que provienne le virus, la réponse de la Chine a été inepte, malhonnête et totalement inconsidérée à l’égard du reste du monde. Une réponse compétente et honnête aurait mis le monde en garde bien plus tôt. Une Chine qui se souciait du reste du monde aurait interrompu les vols à l’étranger pendant que cette maladie se propageait, au lieu de permettre à ses citoyens de se répandre bon gré mal gré dans le monde entier. (Comme l’écrit Brian Kennedy: «La Chine semble avoir adopté la position disant que si elle devait souffrir du coronavirus, les États-Unis et le reste du monde devraient en souffrir au moins autant. Qu’est-ce qui explique la poursuite des vols de la Chine vers les États-Unis, au rythme de quelque 20 000 passagers par jour, jusqu’à ce que le président Trump les arrête avec sagesse? »)

La Chine doit montrer une bonne citoyenneté mondiale

Cela appelle une réponse.

La réponse doit être assez sévère pour donner une leçon au gouvernement chinois, car ils semblent toujours penser qu’ils peuvent effacer cela d’un revers de manche. Entre autres choses, les États-Unis – et idéalement la communauté mondiale dans son ensemble – doivent réduire fortement leurs relations économiques avec la Chine. En particulier, personne ne devrait s’en remettre à eux pour des médicaments, du matériel médical et d’autres biens essentiels. (Le service de informations d’État chinois a menacé de plonger l’Amérique dans une «mer puissante» de coronavirus en lui refusant les médicaments essentiels.) Les scientifiques chinois ne devraient plus avoir facilement accès aux laboratoires ou universités occidentaux. Les dirigeants politiques chinois ne devraient plus trouver que c’est aussi facile de parcourir le monde.

Le Congrès devrait adopter une loi retirant au gouvernement chinois l’immunité souveraine contre les poursuites pour dommages causés par le COVID-19 aux États-Unis. La Chine devrait être privée de son rôle de leader dans les organisations internationales. Et enfin, Taiwan – un pays qui a mieux géré l’épidémie que presque n’importe quel autre pays, mais a été exclu de l’Organisation mondiale de la santé parce que son adhésion offenserait le gouvernement chinois – mérite d’être membre de l’OMS et de la pleine reconnaissance diplomatique des États-Unis. et le reste du monde.

Ce sont des sanctions sévères et le gouvernement chinois ne les aimera pas. Ces sanctions impliqueront que la direction du Parti communiste chinois perde la face. Mais ils le méritent, et un exemple doit être donné. Le monde est maintenant un petit village interconnecté. Ceux qui profiteraient de la mondialisation, comme l’a fait la classe dirigeante chinoise, doivent faire preuve d’une bonne citoyenneté mondiale. Il est maintenant temps de retenir cette leçon.

Glenn Harlan Reynolds, professeur de droit à l’Université du Tennessee et auteur de «The New School: How the Information Age Will Save American Education from Itself», est membre du comité des contributeurs de USA TODAY.