François Léotard était l’invité, ce dimanche, de l’émission « Elie sans interdit » sur i24NEWS. Après avoir été ministre de la Culture, Léotard avait obtenu le ministère de la Défense entre 1993 et 1995.

François Mitterrand était alors président de la République pour ses deux dernières années avant de laisser la main à Jacques Chirac. L’ancien ministre est revenu sur l’évolution de la politique franco-israélienne……Détails…….

Avec une petite phrase qui en dit long sur les rapports de Paris avec Tel-Aviv. François Léotard a en effet tenu à rappeler qu’il était « le seul et le premier des ministres français de la Défense à aller en Israël. » 
Selon lui, « notre véritable allié, c’est Israël, parce que nous partageons beaucoup de convictions communes, nous avons les mêmes racines et en même temps nous avons été à plusieurs reprises dans la même situation. »
A l’époque, la France était plutôt mesurée et juste dans son rapport à Israël et la Palestine.
« En 1967, De Gaulle, contre toute la classe politique, à l’exception des communistes, contre tous les médias massivement pro-Israéliens et contre une grande partie de l’opinion publique, prend une position à contre-courant et condamne une guerre qu’il estime être une guerre d’agression », rappelle Alain Gresh, directeur du journal en ligne OrientXXI et auteur d’« Un chant d’amour, Israël-Palestine, une histoire française » (éditions La Découverte).
Cette position du général De Gaulle va alors « déterminer trente ou quarante années de politique française » car « tous ceux qui lui ont succédé, y compris des gens très critiques comme Giscard d’Estaing — qui était considéré comme pro-Israélien —, ont suivi la même voie », continue Alain Gresh.
Mais le souvenir de François Léotard vient montrer comment, depuis 1995, la France a revu sa position au Proche-Orient.
« Depuis une dizaine d’années, notamment avec Sarkozy et Hollande, on assiste à un tournant de la position française », nous résume Alain Gresh.
Même si l’ex-ministre de la Défense de François Mitterrand « regrette que l’on n’ai pas été davantage attaché à la sécurité d’Israël. »

Source MulslimPost

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

4 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Rosa SAHSAN

Ce n’est pas Giscard qui fut le pire président vis-à-vis d’Israël. C’est Macron le pire.
Il vient encore de balancer pour 10 miilions d’euros à son grand ami Abbas pour massacrer et égorger les nôtres. Giscard ne fût jamais pro-israélien. Il y a une photo de lui regardant Israël avec des jumelles à la frontière du Liban.
ROSA

andre

Non, c’etait a la frontiere de la Jordanie, ce qui ne change pas grand chose. Quant a savoir si, a l’arrivee, Macron sera le pire, il est possible que nous n’ayons encore rien vu: pour donner satisfaction aux nouveaux electeurs venant massivement du Maghreb, jusqu’ou iront les prochains presidents francais ? je crains le pire.

andre

Giscard d’Estaing, pro-israelien ? une contre-verite absolue. Quelques souvenirs, en commencant par le plus grave; 1. sabotage du traite de paix israelo-egyptien; 2. a la Conference de Venise, role essentiel dans la mise en place de l’axe (dit « dialogue ») euro-arabe; 3. renvoi immediat en Algerie, par le premier avion d’Air France, du terroriste en chef de Munich reclame par l’Allemagne; 4. seule « visite » d’Israel consistant en l’observation a la jumelle du pays, a partir de la Jordanie (qui n’etait pas alors en paix avec Israel); 5. exigence de flatteries envers Amin Dada (refusees par le commandant; c’est le mecanicien qui a accepte cette basse-oeuvre) au retour d’Entebbe. Et j’en oublie surement …

Bref, il fut le pire des presidents francais, Chirac ayant ete un brillant second. Il est vrai qu’Alain Gresh dit n’importe quoi: on n’est jamais assez anti-israelien pour lui.

davidex

Si l’on devait mettre côte à côte toutes les petites misères que la France réserve à Israël, il se poserait alors le problème de savoir au nom de quoi Israël accepte de subir toutes les humiliations engendrées par ces petites misères. Ne serait-il pas temps de déchirer le rideau d’hypocrisie qui fait se confondre ami et ennemi ?