An illustration picture shows a French National Police insignia on the uniform of an officer who stands near parked cars outside the Police Headquarters in Bordeaux, France, February 8, 2016. REUTERS/Regis Duvignau *** Local Caption *** Police-gendarmerie : le rapport accablant Deux sénateurs ont enquêté durant six mois sur l’état des forces de sécurité intérieure. Ils viennent de rendre leurs conclusions. Les forces de l’ordre sont épuisées.

Des tags antisémites ont été retrouvés, vendredi 12 octobre, dans une salle de classe du campus de la prestigieuse école de commerce HEC, près de Paris. Elle va porter plainte.

Sur un tableau d’une salle d’étude du campus de l’école de commerce HEC ont été découverts, vendredi matin, des croix gammées, des croix celtiques et les mots « Juden » (juif en allemand), inscrits au marqueur.

« Nous sommes très surpris, très choqués », a dit le directeur général adjoint du groupe HEC, Eric Ponsonnet. Il a précisé que le groupe, ainsi que plusieurs étudiants, allaient porter plainte. Le campus est situé à Jouy-en-Josas (Yvelines) et sur lequel vivent plus de 2000 étudiants de 105 nationalités différentes.

« Nous avons commencé à lancer des investigations en interne, nous sommes déterminés à aller au bout pour pouvoir prendre les sanctions nécessaires », a-t-il ajouté.

« Renforcer un sentiment d’insécurité des français juifs »

Dans un communiqué, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a dénoncé « la multiplication d’inscriptions antisémites dans les établissements de l’enseignement supérieur français depuis le début de l’année ».

En mars, un local utilisé par l’UEJF avait été saccagé dans la faculté parisienne de Tolbiac, alors occupée dans le contexte du mouvement d’opposition aux nouvelles règles d’entrée à l’université.

En septembre, des tags antisémites visant le président de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) ont été découverts sur le campus grenoblois. « Lorsque des croix gammées se multiplient dans les universités et grandes écoles françaises, elles viennent renforcer un sentiment d’insécurité des français juifs », a déclaré Sacha Ghozlan, président de l’UEJF, cité dans le communiqué.

Sur Twitter, le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, Frédéric Potier, a dit sa « totale solidarité avec l’UEJF » et son président.

ouestfrance

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