Samedi 24 octobre, des manifestations ont aussi eu lieu à Gaza où des portraits du président de la République ont été brûlés. Le Hamas a appelé à la défense du prophète et de l’islam.

La tension s’accentue dans les pays musulmans où les propos d’Emmanuel Macron sur les caricatures du prophète et la laïcité ne passent toujours pas.

Comme le rapporte LCI, à Khan Younès, dans la bande de Gaza, enclave palestinienne de deux millions d’habitants dirigée par le mouvement islamiste Hamas, une poignée de manifestants ont brûlé des photos d’Emmanuel Macron et appelé à la défense du prophète et de l’islam.

« Insulter les religions et les prophètes ne relève pas de la liberté d’expression mais favorise plutôt une culture de la haine », a indiqué le Hamas dans un communiqué relayé par LCI, disant « prévenir », sans plus de précision, des « conséquences » que pourraient avoir ces déclarations.

Le Djihad Islamique évoque une « ligne rouge » qui « ne pouvait être tolérée »

De son côté, le Djihad Islamique, deuxième groupe armé de Gaza, après le Hamas, a soutenu « qu’offenser » l’islam, et son prophète Mahomet, était une « ligne rouge » qui « ne pouvait être tolérée ».

Dans le même temps, samedi 24 octobre, des produits français ont été retirés des magasins de pays du Moyen-Orient après l’émoi suscité par les propos d’Emmanuel Macron. La Turquie, l’Iran, la Jordanie ou encore le Koweït ont dénoncé la publication des caricatures du Prophète.

L’Organisation de coopération islamique, qui réunit les pays musulmans, a déploré « les propos de certains responsables français (…) susceptibles de nuire aux relations franco-musulmanes ».

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