Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères Boris Johnson attend le secrétaire d’état américain Rex Tillerson avant leur rencontre à Londres, le 22 janvier 2018 (Crédit : AFP Photo/Pool/Toby Melville)

Le Kremlin a dit mardi espérer une « éclaircie politique » après la démission du ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, jugeant que son apport à l’amélioration des relations entre Moscou et Londres avait été « très modeste ».

« Malheureusement, (sa) contribution au développement des relations bilatérales avec la Russie est très modeste, c’est le moins qu’on puisse dire », a déclaré mardi lors d’un point-presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

« Poutine a récemment déclaré que cette page devait être tournée. Nous attendons une éclaircie politique du côté de la Grande-Bretagne à ce sujet », a-t-il poursuivi, ajoutant « attendre tôt ou tard des explications » concernant les empoisonnements à l’agent Novitchok.

Lundi après-midi, le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson a claqué la porte du gouvernement de Theresa May, en guise de désaccords sur l’avenir de la relation du Royaume-Uni avec l’Union européenne après le Brexit.

Connu pour son franc-parler, M. Johnson s’est à plusieurs reprises illustré pour des propos critiques contre la Russie, avec qui le Royaume-Uni connaît une profonde crise diplomatique depuis la contamination au Novitchok d’un ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury, dans le sud de l’Angleterre.

Mi-mars, M. Johnson avait estimé qu’il était « extrêmement probable » que le président russe Vladimir Poutine lui-même ait pris la décision d’ordonner l’empoisonnement de Sergueï et Ioulia Skripal.

Quelques jours plus tard, il avait dit trouver « juste » de comparer le Mondial-2018, qui se déroule en Russie, aux Jeux olympiques de Berlin organisés trois ans avant le début de la Deuxième guerre mondiale par Adolf Hitler.

Il avait ensuite assuré que Vladimir Poutine allait utiliser la Coupe du Monde pour « se glorifier », des propos qualifiés par le Kremlin de « dégoûtants, insultants et inacceptables ».

En décembre, il s’était rendu à Moscou où il avait eu un face à face tendu avec son homologue russe Sergueï Lavrov, notamment en raison des divergences entre Londres et Moscou sur les dossiers syrien et ukrainien.

AFP

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