“Ozar Hatorah n’oubliera jamais” : comment l’école juive a surmonté le traumatisme de l’attentat de Merah

Trente-six secondes. C’est le temps qu’a duré l’attentat au collège-lycée Ozar Hatorah, le lundi 19 mars 2012, à Toulouse. A 7h57 précises, la vie de cet établissement scolaire et de ses occupants bascule dans l’indicible. En moins d’une minute, le tueur au scooter Mohamed Merah fait irruption devant le grand portail vert de l’entrée, abat un enseignant, Jonathan Sandler, 30 ans, ses deux enfants, Gabriel, 4 ans, et Arieh, 5 ans.

 

 

L’homme casqué poursuit ensuite dans la cour la petite Myriam Monsonego, 7 ans, la saisit par les cheveux et l’exécute froidement d’une balle dans la tête. Le terroriste repart après avoir grièvement blessé Bryan B., un élève de troisième, disparaissant dans la rue Jules-Dalou à vive allure sur son deux-roues.

Pour la première fois en France, un attentat vient d’être commis au sein d’une école. Un séisme, dont les nombreuses répliques sont encore sensibles cinq plus tard, alors que s’ouvre le procès des complices présumés de Mohamed Merah, lundi 2 octobre, devant la cour d’assises spéciale de Paris. “C’est ce que j’appelle l’ombre longue de la terreur”, résume Philippe Soussi, l’avocat de Bryan B. Son client, comme de nombreuses parties civiles, n’assistera pas à l’audience. Le traumatisme est encore trop vif.

Au-delà des victimes et de leurs familles, l’onde de choc a atteint toute une communauté, éducative et religieuse. Elèves, parents d’élèves, enseignants, représentants des institutions juives… “Certains les ont vus mourir sous leurs yeux, d’autres les connaissaient, plusieurs ne s’en remettront jamais et se poseront toute leur vie cette question : ‘Pourquoi pas moi ?’” souligne l’un de leurs avocats, Simon Cohen.

Source: France Info

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André BARMO'HA

A savoir que parmi les jeunes qui ont été blessés physiquement et psychologiquement, deux d’entres eux, ont fait leur Alya, ils ont formé un foyer Juif en se mariant en Israël, et aujourd’hui tous les deux sont père de famille d’un premier né. Mazal tov.

Paradoxe de la vie, par ses bonnes nouvelles, les ennemis du Peuple Juif ont perdus une bataille de plus, sans compter que suite à ce drame du Collège-lycée Ozar Hatorah à Toulouse, le lundi 19 mars 2012, de nombreux Juifs de France ont été incités à faire leur Alya.

Mazal Tov, Israël ‘Haï….

yakova simha

Ne jamais oublier ! J’ai allumé ma bougie, une pensée pour eux et pour leur famille. Beezrat HM