Co Vide : A la mémoire de nos chers disparus

 

Après deux mois de confinement et quatre mois de doutes et d’angoisses nous voilà soi-disant déconfinés. Nous ne sommes pas invités à espérer en une fin de la pandémie, mais invités à travailler en dépit de la pandémie.

Cette épreuve a mis au jour les limites humaines d’une société qui a rejeté D.ieu au nom de la science. La science, érigée en dieu incontestable scientifiquement démontré, en une réalité irréfragable, n’a pas réussi vraiment à nous sauver. Le fameux Discovery a tourné au fiasco et le pire pour ses auteurs qui voulaient s’opposer au Dr D. Raoult, c’est qu’ils ont le culot de vouloir le rendre responsable de cet échec.

À ce titre nous avons eu droit au ballet incessant des serviteurs du dieu science, qui nous ont raconté tout et son contraire.

Voilà donc la première et sans doute la plus importante des leçons que je tire de cette accablante démonstration, que ce siècle hérité des lumières, était avant tout porteur d’une prétention excessive.

Faut-il rejeter la science ? Avec force et vigueur il faut affirmer que NON, cent fois NON. Mais dire qu’elle doit nous gouverner comme nos gouvernants ont prétendu le faire sous le conseil des autorités scientifiques ? Là encore avec la même force et la même vigueur il faut affirmer que NON.

Outre les pros et les Anti-Raoult, il semble y avoir derrière cet affrontement la peur d’un après Covid. L’enjeu est simple, démontrer que le remède Raoult n’en est pas un, exonèrerait le pouvoir en place du bilan tragique. L’inverse serait une mise en cause de la plus cruelle incompétence des autorités dites sanitaires de France.

Dans ce contexte, l’étude sur les effets néfastes du confinement sera sans nul doute un point majeur de la mise en accusation.

Alors qu’une étude de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP), estime que 60.000 vies auraient été sauvées en France par le confinement, voilà un rapport qui dit tout le contraire. Le mathématicien français Arnaud Delenda et son compatriote Gilles Pech, ingénieur en modélisation, ont rendu public une étude (à consulter ici) démontrant que l’absence de confinement donnerait de meilleurs résultats que le confinement. Le rapport livre des comparaisons intéressantes entre la Suède où il n’y a pas eu de confinement, les Pays Bas et son mode de confinement souple et la Belgique en confinement total, à l’italienne.

L’étude conclue que “le confinement général, strict et indifférencié, malgré un système sanitaire deux fois plus important, réalise un effet pervers sur le taux de guérison marginal : surcharge hospitalière et augmentation des décès. Le contraire de l’effet imaginé”.

Des vies sauvées par le confinement ?

L’erreur a été poussée encore plus loin avec certaines études prétendant chiffrer le «nombre de vies sauvées» par les NPI les plus strictes. “Ce genre de démonstration nous semble empreint de paresse intellectuelle, voire de malhonnêteté”, lit-on dans l’étude qui estime que l’honnêteté intellectuelle commande de comparer les résultats obtenus par les pays et les comparer avec les prévisions de leur niveau de confinement.

– Dans le cas de la Belgique, le bilan du confinement ne tient pas l’objectif qui était de limiter à 3300 décès au 7 mai. Ce jour-là il y a presque 3 fois plus que ce qui était espéré par le niveau de confinement de la Belgique.

– Dans le cas de la Suède, à contrario, il y a moins de décès que ce qui était attendu par son niveau de NPI : 3000 vs 27000. Presque 10 fois moins.

Dans les deux cas, les prévisions n’étaient pas valables.

“On le voit, l’utilisation de ces modèles, sous pression dans un temps de crise, s’est éloigné à grande vitesse de la rigueur scientifique”, écrivent les auteurs du rapport qui passent en revue différentes approximations et erreurs mathématiques sur lesquelles des pays se sont basés pour confiner leurs populations et mettre leurs économies en péril. Le coût économique et social du confinement semble plus élevé en tout cas que le non-confinement.

Autre point, les panthéistes de tout poil (écologistes) viennent nous dire que cette pandémie résulte du dérèglement climatique. Ils font mine d’oublier toutes les pandémies antérieures qui ont tué des millions de personnes et cela bien avant le dérèglement climatique. Le langage de Babel est encore vivant, à savoir la pensée unique.

La première des tragédies est peut-être ce que l’homme croit pouvoir faire avec sa simple raison, si raison il y a. Cette assurance a-t-elle fait de l’homme dit de science : « un homme d’élite, sûr de lui-même et dominateur » ?

Dès son infection par le coronavirus, l’organisme met en place des mécanismes de défense dans le but d’éliminer l’agent pathogène. « C’est un virus respiratoire qui cible la partie respiratoire haute, avant de descendre vers la partie basse« , définit le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste.

Dans certains cas, des symptômes apparaissent les premiers jours. « La fièvre est un mécanisme de défense et d’alerte, preuve qu’il y a une réaction inflammatoire dans l’organisme. Le virus déclenche la sécrétion de molécules inflammatoires appelées cytokines, responsables de la fièvre. Le mal de tête, la toux, la conjonctivite et la congestion nasale sont eux aussi les signes d’une réaction inflammatoire. Les muqueuses sont rouges et gonflées« , détaille le professionnel de la santé.

Ces mécanismes de défense sont mis en place même si le patient ne présente pas de symptôme. « Il y a probablement une interaction et mise en branle du système immunitaire, mais les défenses sont tellement efficaces qu’aucun signe clinique n’a eu le temps d’apparaître« .

« Comme le virus cible les organes respiratoires, il peut provoquer une pneumonie virale directe ou une pneumonie bactérienne lorsqu’il y a une surinfection, par exemple par un pneumocoque. Cela arrive notamment chez les personnes fragiles et/ou âgées, renseigne-t-il.  Le problème de ces pneumonies est que dans certains cas, l’organisme se défend mais l’inflammation est auto-entretenue. Les cytokines s’emballent – on parle alors d’ orage cytokinique – et sont responsables d’un SDRA, un syndrome de détresse respiratoire aiguë (complication grave nécessitant l’admission en réanimation, ndlr). On parle de décharge inflammatoire, qui est quasi une maladie à part ; quelle que soit la charge virale« . Le pronostic vital est alors engagé.

Ce phénomène qui est donc une surréaction liée au virus à travers ce fameux orage cytokinique, trouve bizarrement sa contrepartie politique ; à savoir le confinement généralisé. La surréaction politique, qui est l’expression d’une peur mauvaise conseillère, engendre une perte de raison. Dans les sociétés antiques on confinait les personnes infectées hors des villes. Ces personnes étaient suivies mais à l’écart de la société. Cette mesure connue depuis l’Antiquité n’a pas trouvé sa correspondance dans les mesures prises. Non pas qu’il ne faille pas un confinement, mais au contraire un confinement sélectif avec des tests et des traitements. Il a fallu trois mois pour en arriver à ces dispositions. Début mars, ce n’est plus les 25 à 30 000 personnes que l’on essaie de sauver, mais c’est des millions d’autres que l’on condamne à la précarité et au chômage, sans oublier les milliers d’autres dont les soins sont dangereusement suspendus.

C’est ça une société dite civilisée. « Il existe infiniment plus d’hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d’hommes vraiment et réellement civilisés ( S. FREUD) ».

Mais en ce qui nous concerne, nous communauté juive, quand nous aurons compris POURQUOI, les Juifs de golah ont payé le prix le plus fort, en étant partout sur-représentés en nombre de décès dans les pays occidentaux, là où résident les plus grandes communautés juives dans le monde (New York, Paris, Londres, etc). Alors que dans le même temps en Israël, c’est en partie ceux qui rejettent l’État Juif qui ont été parmi ceux qui ont payé le prix fort. A cette question, il faut s’interdire de donner une réponse compte tenu de la complexité du problème et surtout du fait que nous ne la détiendront jamais. Mais un sentiment diffus nous porte à croire que l’urgence d’une alya rapide semble être une solution, pour éviter en tout cas, que si par malheur une autre pandémie, venant de ceux qui mangent tout et n’importe quoi, ne vienne nous frapper dans les mêmes conditions voire plus encore.

Mais il y a une autre tragédie, celle que nous vivons par la perte de milliers de juifs de par le monde, et celle vécu plus intensément avec la perte de personnes que nous avons côtoyées il y a peu et que nous ne reverrons plus.

Dans quelque temps nous retournerons, pour certains d’entre nous, dans nos synagogues. Des places resteront vides ad vitam aeternam.

Que va-t-on faire pour ces disparus ?

Verra-t-on leur visage, avec leurs noms, affichés aux murs des synagogues ? Va-t-on être capables de leur donner un monument et un nom, comme l’a dit le prophète Isaïe 56 5 ?

 ונתתי להם בביתי ובחומתי יד ושם טוב מבנים ומבנות שם עולם אתן לו אשר לא יכרת

Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un nom (Yad Vashem), qui vaudra mieux que des fils et que des filles, Je leur donnerai un nom qui ne s’effacera à jamais.

À la tragique gouvernance de la communauté juive, s’ajoute la tragique gestion de cette pandémie.

À la médiocrité de cette gouvernance, s’ajoute l’outrecuidance de ces représentants autoproclamés qui avec des hommes politiques sans scrupules pensent acheter la communauté juive avec quelques masques  dont la valeur est ridicule. Nous voyons des politiques faire preuve de « générosité » avec des représentants de la communauté juive. Pour un équivalent de 50 à 60 € de masques, ils veulent passer, avec la complicité de ces indignes personnages, comme étant les bienfaiteurs de la communauté juive.

A ces Juifs outrecuidants et à ces politiciens stupides, il faut rappeler que les Juifs sont la source de toute bénédiction.

Et même s’ils sont encore égarés hors d’Israël, ils n’en continuent pas moins de dispenser leurs bénédictions là où ils sont.

Pour conclure, il faut inviter les dirigeants communautaires à prendre en urgence leur responsabilité ou à démissionner pour que d’autres agissent à leur place.

Il faut que les mesures de protection soient dès à présent mises en place dans les synagogues.

Que ces dernières soient désinfectées, régulièrement.

Que des masques et des gels soient mis à disposition des fidèles en quantité suffisante.

Que des mesures soient prises dans le déroulement des offices.

Que le lavage des mains soit possible et obligatoire.

Que pour les défunts, leur portrait avec leur nom soit affiché.

Que des cérémonies soient planifiées.

Et qu’un office communautaire soit organisé pour les survivants.

Il ne faudrait pas qu’à la tragédie de cette perte massive de coreligionnaires, s’ajoute la tragédie de la médiocrité de la gouvernance communautaire.

Quant à nous, nous offrons nos colonnes à tous ceux qui voudraient signaler la disparition de leurs proches et leur rendre hommage. Une page JForum leur sera réservée. Il suffira d’adresser à JForum le fichier ci-joint renseigné, avec une photo de la personne au format JPG ou autre, à l’adresse suivante jforum.fr-inmemoriam@gmail.com. Nous ferons le nécessaire pour que cette information paraisse et reste accessible durant 30 jours.

M. COHEN SABBAN

 

——–

A propos des auteurs de l’étude

 

 

Gilles PECH de LACLAUSE, Master en Administration Publique, Saint-Cyrien. A dirigé son cabinet de conseil et d’ingénierie pendant 10 ans où il a dirigé les travaux d’équipes d’ingénieurs dans les domaines de la modélisation financière ou les études de radiocommunications. Intervenant auprès de business schools (ESSEC, HEC, NEOMA, etc.) Il conseille entreprises et collectivités. https://www.linkedin.com/in/gillespech/

Arnaud DELENDA, Docteur en Mathématiques appliquées à l’informatique (Ecole Polytechnique et Université Rennes 1), Master Dauphine-Ecole Polytechnique en 2000, a enseigné l’économétrie en master à l’Université Paris II, en licence à l’Université Paris Dauphine. Expert en modélisation mathématique, optimisation et théorie de jeux.

https://www.academia.edu/1278713/Reserve_price_in_progressive_second_price_auctions Dans le secteur privé, il a été ingénieur recherche & développement chez France Telecom, Manager pour Simon Kucher & Partners et Accenture. Aujourd’hui, conseille les entreprises de tailles intermédiaires, startup, et les grands groupes. https://www.linkedin.com/in/delenda/.


 

Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un nom ( Yad Vashem), qui vaudra mieux que des fils et que des filles, Je leur donnerai un nom qui ne s’effacera à jamais. Isaïe 56 5.

 

ונתתי להם בביתי ובחומתי יד ושם טוב מבנים ומבנות שם עולם אתן לו אשר לא יכרת

 

A renseigner

Nom français puis Hébraïque:

Prénom (français)

Prénom (hébreu)

Fils (ben) ou Fille bat) de :

De la famille  ( Lebeith)

Date de naissance:

Date de décès :

Ville :

Communauté fréquentée

Mots des parents à son hommage :

 

 

 

 

 

Photo – (fichier joint)

 

Ces renseignements seront repris dans un article mis à jour au fur et à mesure des informations reçues.

 

Attestation de sincérité

 

Je soussigné M/Mme :

Prénom :

Lien de parenté:

Ville :

Code postal :

Atteste par la présente la sincérité des informations relatives au défunt, et la volonté d’informer les lecteurs de Jforum.fr  de cette disparition.

 

Adresse mail qui fera l’objet d’une confirmation obligatoire:

 

 

 

 

Fichier à adresser à jforum.fr.inmemoriam@gmail.com

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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ariel carciente

Pour cette choa due a l’imbécillité humaine, l’orgueil, l’irresponsabilité je propose qu’il faudra, si l’on finit cette pendemie,
fixer une office du soir ou sera lue la liste des noms de nos chers disparus ! La soiree du souvenir pour que
cela (ce comportement) ne se reproduise plus!

Elie de Paris

Tout cela est bel et beau.
Du moins, que l’on puisse y aller, dans nos synagogues…
Car le mot d’ordre est closed.
Sagour. Fermé. Co- vide.
Telles sont les recommandations de nos si responsables Decideurs des « Autorites » communautaires, rabbiniques, religieuses etc…etc…
En France.
Ce pays nous aurait-il rendus couards ?
Nous serions prêts à aller faire nos courses aux hypermarchés, tripoter les fruits, légumes, boîtages et manches de caddy,, aller au Printemps qui ré ouvre ce jeudi etc…
Affublés de masques, visières, enduits de gel, gantés, les munitions en bandoulière, et les chargeurs opérationnels…
Euh, bon, la guerre, quoi.
Mais ne point mettre les pieds dans un lieu de prières, à moins, pour quelque téméraire, qu’il n’y fût habité, ma non troppo, que d’un juste minyane, 10 mâles pour l’armée du Seigneur, sélectionnés par quelque critère obscure, ordre d’arrivée, piété et/ou générosité.
Ah… Kolère, gross Kolère!
Je suis furieux.
Pour 10 motifs différents, trop longs à détailler.
Mais pour résumer, Dieu ne recevra donc « que » les actions de grâce et reconnaissance depuis les églises et autre mosquée, temple exotique etc.
Tous bondés.
Respectant les distanciations, et masques, visières et autre gel, préconisés de la Mal’houtah…
Il cherchera, dans la cohue, dans le hall de gare, la présence si désirée et tant attendue de Son fils, Son aîné, préféré, rescapé… et celui-là sera resté au loin, sans même présumer de Son inquiétude, occupé à préparer friandises du palais et délices du ventre, plutôt que re-signer, au bas du Parchemin, l’engagement multimillenaire d’honorer Notre Père, et conserver l’Alliance…
N’est-ce point là, justement, une des traductions du mot Shavouoth, lisible Shevouoth, Serments, qu’à nouveau il faudra prêtés ?…
Tous, nous étions là, pour remplir la panse et siroter boissons, lors du festin d’Esther, sachant que Covid rodait…
Maintenant qu’il est congédié par le Maître des destinées, voilà que nous serons absents, et repus, et contents…
Et bien seuls. Bonnes fêtes, donc, mes chers amis…
Oÿ.