Berbères juifs : une falsification

Par Alexandre Journo INRER - juillet 30, 2020

Tout comme son préfacier, l’historien post-sioniste Shlomo Sand, s’était employé à prouver que le peuple juif n’existerait pas, Julien Cohen-Lacassagne s’évertue, dans un pamphlet publié récemment, Berbères juifs, à enfoncer le clou, par l’argument de la race et du sang. Animé de bonnes intentions, son texte fourmille d’erreurs grossières. Critique.

Berbères juifs, c’est le titre de l’ouvrage de Julien Cohen-Lacassagne récemment publié aux éditions La Fabrique (1), et préfacé par Shlomo Sand (2). Le choix du préfacier est éclairant : le principal fait d’arme de Sand est son affirmation que le peuple juif n’existe pas (3), sa thèse consistant à faire des Juifs d’Europe des Khazars (4) convertis au judaïsme.

Cohen-Lacassagne lui emboîte le pas et tente de démontrer que le peuple juif est également une invention en Afrique du Nord, où il serait en réalité composé de Berbères convertis.

Une vision tronquée de l’Histoire

La préface de Sand annonce le propos du livre : si cette histoire de Berbères convertis est passée sous silence – ce qu’elle n’est pas (5) –, c’est que, selon lui, « de nombreux juifs ont des réticences à être assimilés à des Berbères ou à des Arabes ».

Exprimeraient-ils cette réticence par un racisme larvé, une norme blanche intériorisée ? Que dire alors des Berbères qui refusent d’être assimilés à des Arabes dans la réaffirmation de leur tunisianité ou algérianité ? Ou encore des « indigènes » que La Fabrique édite (Houria Bouteldja en premier lieu) et qui ont des réticences à être assimilés à des Français ? Pourquoi ne pas voir là une revendication d’autodétermination ?

Il n’y a du reste aucune honte à ressembler physiquement à un Arabe ou à un Berbère, ni à s’habiller comme un Arabe ou un Berbère. D’une part, l’origine judéenne revendiquée par l’historiographie juive traditionnelle est tout autant non-blanche que le sont les origines arabes et berbères.

D’autre part, l’auteur de ces lignes est indiscernable de n’importe quel autre Méditerranéen du Sud, Maghrébin, Arabe ou Levantin, et ses grands-parents étaient sur des photos habillés à l’arabe.

Mais quoi de mieux que l’insinuation pour introduire le doute ? Nous n’avons pas là affaire à un ouvrage d’histoire, encore moins à une histoire des conversions des Berbères au judaïsme, mais à une relecture de toute l’histoire juive, et à un pamphlet sur les intentions anti-arabes supposées de l’historiographie juive et occidentale.

Un pamphlet qui appuie ses thèses sur des schémas idéologiques connus, dont par exemple, présenter le film Shoah comme une propagande orchestrée par Claude Lanzmann, et visant à disculper l’Allemagne et l’Europe occidentale de leur antisémitisme au détriment de l’Est, c’est-à-dire de la Pologne – il tire cet angle désastreux de Shlomo Sand, dans Le XXe siècle à l’écran (6). Et par là, de repousser l’antisémitisme aux confins orientaux, d’abord la Pologne, avant de faire porter le stigmate aux Arabes.

Cohen-Lacassagne dénonce l’instrumentalisation de l’antisémitisme, l’instrumentalisation des origines judéennes, et celle des origines séfarades des Juifs du Maghreb. Mais lui-même instrumentalise sans vergogne l’origine berbère et les mythes fondateurs berbères – la Kahina (7) – pour sa négation de l’identité juive.

Il réinterprète alors l’histoire juive à l’aune de la thèse selon laquelle le judaïsme n’est pas une ethno-religion, mais une religion comme les deux autres monothéismes. Si bien que même l’histoire des Hasmonéens contre les Grecs (8) – célébrée comme mythe précisément national dans la tradition juive lors de la fête de Hanoucca – est reléguée à un conflit théologique, de même nature que les conflits internes des royaumes historiques de Juda et Israël sur le culte, voire qu’un échange de responsa rabbinique (9). La question de la domination étrangère et de la souveraineté juive sur la Judée contre Babylone, l’Égypte ou la Grèce, est ignorée.

La « race juive » qui n’existe pas

Dans son livre et dans les diverses interviews données depuis sa sortie – Le PointL’Humanité et RT France (10) –, Cohen-Lacassagne détaille les intentions de cette « enquête », et il me semble que tout réside dans cette intention : faire de la conversion la seule piste possible pour expliquer l’existence de Juifs d’Afrique du Nord, écartant toutes les pistes diasporiques.

Les Juifs d’Afrique du Nord, communément appelés « Séfarades », seraient donc, selon lui et afin de prouver cette thèse, des Berbères convertis au judaïsme. Cela peut s’entendre pour une partie d’entre eux, et n’importe quel traité d’histoire juive en fait mention, décrivant la judaïcité d’Afrique du Nord comme un palimpseste de migrations et de conversions, des expulsions de communautés judéennes du IIIe siècle avant J.-C., à l’immigration livournaise aux XVIIe et XVIIIe siècles, en passant par les exilés de la période romaine, les conversions berbères, et des expulsés d’Espagne (les véritables Séfarades).

La préface de Sand et les interviews données par Cohen-Lacassagne indiquent comment lire l’ouvrage : si les Juifs ne sont pas issus de Judée, non seulement leur lien avec la Judée antique – et donc le sionisme – sont caducs, mais leur prétention à faire peuple l’est aussi. Qu’importe qu’ils l’aient fait et qu’ils le fassent encore avec les autres Juifs, Ashkénazes et Orientaux : ils n’y ont pas droit ; leur prétention à faire peuple est inauthentique.

Et c’est là que se situe le caractère nocif de l’ouvrage, étonnamment paradoxal pour un pamphlet qui se voudrait « antiraciste » : il n’y aurait de peuples authentiques que les peuples homogènes ethniquement, les Berbères et les Khazars. La culture commune, la volonté de sceller son destin ensemble ne valent rien, seule la race est authentique.

 

Ainsi, en feignant de torpiller l’homogénéité ethnique des Juifs (ce qui est faux) et leur tropisme supposément « völkisch » – conception ethnique et suprémaciste de la nation issue du romantisme et du néo-paganisme allemands, prélude à l’antisémitisme nazi (11) –, c’est ce terme éminemment sulfureux que Cohen-Lacassagne associe à l’historiographie du judaïsme et utilise plusieurs fois dans son livre – ce à quoi, du reste, ils n’ont jamais prétendu –, Cohen-Lacassagne réinstaure de fait la primauté de l’homogénéité ethnique. D’après lui, les Juifs prétendraient à l’homogénéité ethnique, à la limpieza de sangre (12), mais leur faute ne serait pas même là de tenir l’homogénéité ethnique comme référence pour faire peuple, mais que cette homogénéité ne soit dans leur cas qu’un mensonge !

Ce qui compte pour l’auteur, c’est le sang, c’est l’ascendance génétique avant la conversion ; ce qu’il opère ici, c’est une réduction à la race. Avec beaucoup de confusion, Cohen-Lacassagne mêle les notions de peuple élu et de conversion, pour laisser entendre que l’unité revendiquée des Juifs serait ni plus ni moins… qu’un suprémacisme.

Et pour asseoir son propos, il lui suffit de tracer un signe d’égalité entre l’antisémitisme européen et le nationalisme juif qu’est le sionisme, les deux découlant selon lui d’une conception völkisch de l’identité, conception qu’il assume en réalité lui-même en déniant les mouvements de mixité ethniques antiques !

Le judaïsme séfarade comme construction sociale

Dans son interview au Point, il affirme que « cherchant à construire une homogénéité en exploitant le mythe d’un peuple juif exilé après la destruction du Second Temple de Jérusalem, en 70 apr. J.-C. », « tout juif serait un descendant des expulsés de Judée ». Cette homogénéité est en effet construite, mais :
1. Elle est d’autant plus tangible qu’elle est construite, parce qu’elle manifeste le désir commun d’exister ensemble dans le futur.
2. Il n’est pas besoin de descendre précisément de Judée pour se rattacher au destin des exilés de Judée, ce qu’ont fait tous les convertis au judaïsme depuis Ruth (“Car partout où tu iras, j’irai; où tu demeureras, je veux demeurer; ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu.” Ruth 1:16, traduction du rabbinat).
3. Il fait fi d’une dimension essentielle du peuple juif : la référence constante à Israël (au Bnei Israël, au ‘am Israël, au Dieu d’Israël).

Toutes les pistes explorées sont des pistes ethniques (les exils, les Berbères), mais la référence commune semble omise. La descendance de Judée n’est pas une « idée reçue » qu’il s’agirait de déboulonner, c’est une référence commune, un passé commun que les adjonctions de convertis ne viennent pas démentir.

Quand Cohen-Lacassagne mentionne par exemple les rabbins lorrains envoyés en Algérie, il n’y voit pas une mission mue par l’idée d’une communauté de destin chez ces rabbins lorrains, mais une appropriation, une assimilation forcée à la blanchité contre la berbérité, dans une sorte de falsification völkisch du judaïsme.

Dans sa logique, si les exils et les expulsions ne peuvent expliquer seuls la présence juive en Afrique du Nord jusqu’à la décolonisation, alors les Juifs du Maghreb sont berbères, et ce sont des Berbères juifs – terminologie jamais revendiquée par les « concernés », les Juifs d’Afrique du Nord –, et leur judaïsme n’est donc qu’une construction sociale.

Un antisémitisme exclusif

Cohen-Lacassagne poursuit son entreprise de falsification en n’identifiant l’antisémitisme subi par les Juifs d’Afrique du Nord  qu’à l’antisémitisme d’importation européenne, un antisémitisme qui daterait de Drumont uniquement, niant au passage tout antisémitisme antérieur au XXe siècle dans cette région du globe.

Aucun historien sérieux n’établit de comparaison entre l’antisémitisme nazi et les expulsions et pogroms de l’Europe chrétienne d’une part et, d’autre part, le statut des Juifs en terre d’Islam, mais ces derniers avaient bien un statut inférieur et ont connu des situations d’oppression plus ou moins intenses selon les régions et les époques (13). L’existence même, à la fois de ce statut d’infériorité, et du rapport des Juifs aux souverains montre précisément l’existence d’un groupe distinct, qu’on ne peut rattacher de force à une identité berbère.

Wilhelm Marr – La voie vers la victoire de la germanité sur la judéité , 1880.

Du reste, si les Juifs d’Afrique du Nord étaient des Berbères juifs, pourquoi étaient-ils si inconfortables dans les États maghrébins indépendants, qui se sont construits sur l’identité majoritaire, arabe et musulmane ? Ils devraient, selon la logique de Cohen-Lacassagne, partager l’identité commune arabe, berbère ou maghrébine.

Or, ils en ont été exclus, y compris ceux qui ont participé à la décolonisation, et ces États ont été construits pour leurs populations majoritaires seules. Pour Cohen-Lacassagne, cela ne semble procéder que d’une séparation qu’il impute à la colonisation, une séparation factice, mais manifestement irréversible.

Un drôle d’usage des causalités

Toute son entreprise est fondée sur un donc fautif : les Juifs d’Afrique du Nord sont uniquement issus de conversions de Berbères (l’expulsion d’Espagne est pourtant bien documentée, l’installation de Judéens aussi) donc les Juifs n’existent pas. Le livre collectionne ainsi des faits déjà connus (les conversions berbères ont-elles déjà été niées ?), interprétés de manière très personnelle, souvent sans rapport avec le titre du livre (il consacre plus de pages à l’histoire de la Judée antique qu’aux conversions berbères), pleins d’angles morts (la piste berbère peut-elle tout expliquer ou est-elle, elle aussi, insuffisante ?). Au fond, on pourrait dire que l’ouvrage est un simple prétexte pour servir ce donc initial et somme toute préalable à son raisonnement.

En interview, d’ailleurs, l’auteur se concentre sur la conséquence de sa recherche : donc le peuple juif n’a pas existé et n’existe pas. On sait quel usage il sera fait de cette thèse : démontrer à un public antisioniste que le peuple juif n’a jamais existé et n’existe pas, que son autodétermination est une entreprise coloniale, et qu’Israël, construit sur cette notion de peuple juif, n’aurait jamais dû être. Pour nier l’autodétermination politique que fut le projet sioniste, il lui fallait d’abord effacer l’autodénomination « Juif ». La conclusion qu’il tire de cet effacement implique, bien sûr, la négation d’un peuple et d’un pays, Israël : car où sont les Judéens, dans ce cas, s’ils ne sont nulle part parmi la judaïcité d’Afrique du Nord, de souche berbère, ni parmi la judaïcité d’Europe, de souche khazar (selon Shlomo Sand) ? La réponse est simple : puisqu’ils n’ont jamais été expulsés par Rome, ce sont donc les Palestiniens.

Les « Juifs », une invention chrétienne

Dans la logique de Cohen-Lacassagne, l’histoire juive se fait sans les Juifs, ils ne sont nullement des agents moraux dans leur propre histoire. S’il y a ethno-religion, elle n’est définie et imposée que par le christianisme et les écrits de Tertullien. S’il y a transmission matrilinéaire du judaïsme, elle est, suggère l’auteur, imposée par l’interdiction des mariages mixtes par la Rome chrétienne, sans que la règle d’Esdras ne soit nullement mentionnée (scribe juif exilé à Babylone, personnage de la Bible ayant formalisé la règle de matrilinéarité).

De même, c’est la colonisation française qui, en séparant les Juifs d’Afrique du Nord des autres populations indigènes, en fait un corps désormais séparé. Les Juifs sont faits nation par la chrétienté, race par l’Europe, peuple par d’autres facteurs hétéronomes. L’autodéfinition n’intéresse jamais l’auteur. Ils sont faits entièrement par l’autre, des premiers siècles à la colonisation française.

Maïmonide (14) est ainsi fait uniquement Arabe par Cohen-Lacassagne, qui mentionne, prétend-il, son vrai et authentique nom, selon lui : Abû Imran Mûssa ibn Maïmûn. Ce faisant, il tronque le nom complet en arabe, qui ajoute ibn Abdallah al-Kurtubi al-Yahûdi, soit « fils d’Abdallah le Cordouan juif », et il arrive même à parler de l’acronyme hébraïque rabbinique désignant Maïmonide, « Rambam », comme un « acronyme sémitique » (sic) de « Rabbi Moussa Ben Maïmûn ».

 

Lire la suite dans https://inrer.org/2020/07/berberes-juifs-une-falsification/

Source


1. Julien Cohen-Lacassagne, Berbères juifs, La Fabrique, 2019. Voir la présentation de l’éditeur : https://lafabrique.fr/berberes-juifs/
2. Page de présentation de Shlomo Sand et de ses publications sur le site de l’université de Tel Aviv.
3. Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Paris, Fayard, 2008.
4. Les Khazars sont un peuple semi-nomade d’Asie Centrale, de la Géorgie à l’Ukraine. La thèse de l’origine khazare des Juifs ashkénazes trouve son origine dans le fait que des chefs khazars, voire une partie de leurs tribus, se sont convertis au judaïsme du VIIIe  au IXe siècle. L’étendue, voire la réalité, de ce prosélytisme reste débattue, et cette thèse est utilisée, depuis Sand, pour nier l’existence d’un peuple juif. Les milieux soraliens sont très friands de cette thèse.
5. Voir Nahum Slouschz, Judéo-héllènes et Judéo-berbères, Ernest Leroux Éditeur, Paris, 1909, abondamment cité par Julien Cohen-Lacassagne dans son livre ; André Chouraqui, Les Juifs d’Afrique du Nord, 1952, également cité par Cohen-Lacassagne ; David Cazès, Essai sur l’histoire des Israélites de Tunisie, Paris, 1888, réédité sous le titre Essai sur l’histoire des Juifs de Tunisie par les éditions Jasyber à Marseille en 1988, Maurice Eiseinbeth, Le judaïsme nord-africain, éditions Braham, 1932.

6. Shlomo Sand, Le XXe siècle à l’écran, Seuil, 2004. Voir la recension : François Albéra, « Shlomo Sand, Le XXe siècle à l’écran », revue 1895, 2004, n°44, pp. 125-130. C’est de cette instrumentalisation que se sert le PiS (le parti ultraconservateur polonais Droit et Justice) depuis quelques années pour nier tout antisémitisme polonais lors de la Shoah.
7. Voir Joëlle Allouche-Benayoun, recension de La Kahina de Gisèle Halimi, revue Clio, n°30, p. 265-267, 2009.
8. Épisode de l’histoire juive relaté dans les livres des Maccabées, retenu dans la Septante mais pas dans la Bible hébraïque, et célébré lors de la fête de Hanoucca.

9. Responsa rabbinique : voir Wikipedia.
10. Interview au Point, à L’Humanité et à RT France (l’une des chaînes numériques de propagande du gouvernement de Vladimir Poutine).
11. Voir Georges Mosse, Les racines intellectuelles du troisième Reich, Calmann-Levy, 2006. 

12. Concept de la Reconquista renvoyant à la qualité de vieux chrétien dénué d’ascendance juive ou maure, et utilisé aujourd’hui pour évoquer l’obsession de la pureté ethnique.
13. Voir par exemple les pages 22-28 de Robert Wistrich, « L’antisémitisme musulman, un danger très actuel », traduit par Claire Darmon pour le Mémorial de la Shoah  ou l’article de Michel Lachkar : « 2500 années de présence juive en Afrique du Nord, un monde qui s’éteint ».

14.  Maïmonide. Voir Wikipedia.
15. Le yiddish est une langue dérivée du haut-allemand, transcrite en caractères hébraïques, avec de nombreux apports de l’hébreu.
16. Mot hébreu désignant l’Espagne.
17. Logique du chaudron. Voir http://www.dundivanlautre.fr/excitation-exces-pulsion-de-mort-feminin-contre-transfert/joel-bernat-la-logique-du-chaudron-chez-freud-ancetre-de-la-logique-du-fantasme ou https://fr.wikipedia.org/wiki/Logique_du_chaudron
18. Dans ce raisonnement fallacieux sur l’étymologie du mot « antisémite », un arabophone – puisque «sémite» désigne une famille de langues et non une quelconque ethnie – ne pourrait être antisémite, étant sémite lui-même. Voir : Gilles Karmasyn, L’« antisémitisme »: une hostilité contre les Juifs, genèse du terme et signification commune


Avec l’aimable relecture de Joseph Hirsch, Fabien Vazquez, Isabelle Kersimon et Jean-Yves Pranchère.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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moche

Dans le monde il y avait un tremblement social:

Il y avait une mégapole, ou le système social était d’une obscurité totale, L’héritage qu’ils nous ont laissé, c’est les pyramides, une tombe grande comme une montagne pour un seul et unique homme, summum de l’égoïsme. Un homme qui a vécu dans ce privilège a décidé de changer le système social: cet homme c’est Moise, il a piétiné les racines de l’égoïsme du système obscure, il a fait la loi sociale : la Bible et un jour de repos obligatoire. 2000 ans après l’empire de Rome se heurta violemment. L’adhésion en masse des soldats de l’Empire de Rome a la Bible, a obligé Rome a détruire Israël et à s’empare de son héritage sans aucun autre forme de procès

L’inconscience collectives
En Grande Pompe, le Maître des Horloges a déclaré que le grand fumoir de l’Esprit,
là où la haine et le mensonge furent distillés, sera reconstruit à l’identique;
ce grand fumoir ayant abouti aux fours crématoires

gigi

Ayant échoué à faire disparaître le peuple Juif par la conversion, par la violence, voire par l’anéantissement, voilà que ses ennemis essaient de le faire disparaître en le déclarant nul et non avenu.

Mais plus ils essaieront, plus ils renforceront le peuple Juif. N’oublions pas que le retour du peuple sur sa terre est dû, en partie, à un moment de son histoire le plus tragique.

Asher Cohen

@gigi
Ce qu’Herzl appelait la psychose des antiJuifs ne change pas au cours des siècles.

Gilles

Mais il sort d’où, ce (cohen)Lacassagne ? Quelle est sa formation, de quelle université est il diplômé? Il faut également s’interroger, pourquoi donc le Point lui donne la parole. Je me rends compte à quel point notre existence gêne le monde, si n’importe quel abruti écrit un texte disant du mal des Juifs ou niant notre existence, et toc on lui donne la parole, comme si la perversité de ses opinions lui servait de passeport pour faire partie de l’Intelligentsia
Ecrire un article , fort intéressant au demeurant, à propos de cet individu est lui donner trop d’importance

Asher Cohen

@Gilles
Comme nous sommes par définition des Rationalistes, nous dérangerons toujours les irrationnels, névrosés, idolâtres, polythéistes, et addicts à l’alcool, les drogues, etc..et surtout à la bêtise.

LE CHAT DORT

«  »des philistins qui étaient des Crétois

en effet!! les dits « peuples de la mer »

et si on y reexpediait leurs descendants de Gaza et de chomron et yéhouda ?

la chouette idée que voilà, comme ça, enfin la Palestime renaitrait de la ou ils partirent !! retour a l’ envoyeur

je vais en toucher deux mots a Erdogan !

ce sera pour lui le casus belli rêvé pour faire la guerre a la Grèce

Marc

Non, ça les mettrait sur le dos de nos nouveaux alliés : la Grèce et Chypre. Chacun sait que les Arabes de « Palestine » mandataire ne sont pas des Crétois, même si tous les Crétois sont menteurs…

LE CHAT DORT

« même si tous les Crétois sont menteurs… »

OK! mais c’est un Crétois qui l’ affirme !!alors ?

je rêve d’ une alliance hélléno,egypto,israélienne pour donner une derouillée au petit Mamamouchi
quand a la présence de la France dans ce bazar, pas trop confiance ……….

Marc

Concernant la France, il ne faut s’en préoccuper que froidement, selon une ligne d’intérêts bien compris, à savoir chatouiller son risque de perte de prestige et d’influence en Afrique notamment, et aux frontières de l’Europe (du Sud : Balkans), compter aussi techniquement sur l’apport des Rafale, par exemple, à Chypre, en Egypte, Emirats… Donc, là-dedans, il n’y a pas que des intérêts divergents, comme en Iran, au Liban, dans le « conflit palestino-palestinien » etc. Mais aussi des intérêts communs croisés. Bien que fortement alimentés par laa concurrence : exe : la conquête progressive de nouveaux alliés diplomatiques et sécuritaires comme le Tchad, dans le flanc de la Libye, ne doit pas faire que des heureux à Paris, alors que la France menait sa Françafrique toute seule, avec l’aide de ses collabos marchands du Liban et autres trafiquants CMA-CGM, Rodolphe Saadé, impliqué du temps de Chirac dans des magouilles et trafics pro-terroristes…

Compter sur les premiers bénéficiaires européens (et extra-) d’EastMed, à commencer par la Grèce, Chypre, Egypte, Italie, Hongrie, … Mais il y aura toujours une rivalité, pour tout un tas d’autres raisons perfides que le pur antisionisme depuis le Grand Mufti, puis le grand Ayatollah, puis le grand Raïs de Percy-Clamart, puis le grand Sayyed de Biroute, le grand Mamamouchi de Turkistan… La France est aussi affaiblie dans ce jeu par l’absence de l’Allemagne qui flatte Turcs comme Iraniens, est de toutes lâchetés migratoires pour se refaire un poids démographique et couler l’Europe « du Sud », entraîner les Slaves dans sa décadence…

——
Rappel concernant Saadé et la CMA-CGM, impliquée dans le raid israélien sur le Victoria, navire d’armement à destination du Hamas : Le cargo Victoria, Call Sign: A8UJ5, IMO: 9290165, MMSI: 636091906, construit en 2004, transportant de l’armement destiné au Hamas, et naviguant sous pavillon du Liberia, appartient bien à une société française. Il s’agit de la CMA-CGM, 4, quai d’Arenc 13235 Marseille cedex 02 France.(17 mars 2011)

Là où ça devient intéressant, c’est que la société CMA-CGM appartient à un libanais de Beyrouth du nom de Jacques Saadé, ce qui, en soi, ne serait pas particulièrement intéressant si le Liban n’était pas le fief du terrorisme iranien piloté par le Hezbollah.

Et cela ne serait pas non plus très intéressant en soi si Jacques Saadé, dont le cargo a transporté, selon les dernières estimations, environ cinquante tonnes d’armement iraniens, n’était pas un ami intime à la fois de Jacques Chirac et de l’ex premier ministre libanais Rafik Hariri.

Ceci ne serait pas non plus intéressant si Jacques Saadé ne s’était pas porté acquéreur de la société nationalisé CGM, en 1996, dans des conditions très douteuses, lors d’une transaction de privatisation bradée, et décidée par le chef du gouvernement de l’époque, un certain Alain Juppé, transaction dont l’opacité, le montage et les contours financiers avaient déclenché une information judiciaire, et ou Jacques Chirac et le cabinet d’Alain Juppé étaient mouillés jusqu’aux oreilles, on s’en souvient encore.

Et cela ne serait pas non plus intéressant si la CMA CGM du même Jacques Saadé ne s’était pas rapproché d’une compagnie turque, le groupe Yildirim…

Quoi qu’il en soit, il sera, je pense, très instructif de rechercher, ce que l’heure tardive m’empêche de faire, si des liens directs ou indirects existent ou pas entre, d’une part, les membres du conseil d’administration de la CMA CGM, Jacques Saadé, Rodolphe Saadé et Farid Salem, d’une part ; les membres du conseil du groupe Yildirim, le Président Ali Riza Yıldırım, le Directeur Général Robert Yüksel Yıldırım et le Vice-Président Mehmet Yıldırım, d’autre part ; les collaborateurs égyptiens de la CMA CGM Jihad Anis Dagher Directeur Général de la Ligne CMA CGM, Mostapha Mohamad Al Khalil Abed Al Menem, Directeur de la ligne CMA CGM, et Jamal Abdel Razek Abed As Sadek, Directeur financier de la Ligne Maritime CMA CGM ; et des « cadres » du mouvement terroriste Hamas à qui devaient être livrés ces cinquante tonnes d’armement.

Marc

Des missiles pour le Hamas : La CMA-CGM est sur le grill
(Publié : 21/04/11 – 06h47)

Troisième transporteur maritime mondial, la CMA-CGM s’est fait arraisonner par des commandos israéliens : à bord d’un de ses bateaux, des missiles embarqués en Syrie, direction Gaza, via le port égyptien d’Alexandrie.

Jacques Saadé, propriétaire de la CMA-CGM SIPA
L’information a été passée sous silence dans les médias français. Le mardi 15 mars dernier, à 8 h 20, des commandos de la marine israélienne ont intercepté dans les eaux internationales le porte-conteneurs Victoria, affrété par la compagnie française CMA-CGM. Au milieu de conteneurs chargés de lentilles, de bois et de coton, les Israéliens en ont identifié trois, bourrés d’armes et de munitions : des obus de mortier de 60 et 100 millimètres, mais surtout des missiles sol-mer de longue portée, de conception chinoise, fabriqués en Iran.

Les armes ont été embarquées dans le port syrien de Lataquié, où elles avaient été acheminées à bord d’un des deux bateaux de guerre iraniens qui ont franchi le canal de Suez trois semaines plus tôt. Le Victoria s’est rendu dans le port turc de Mersin, puis se dirigeait vers Alexandrie, en Egypte, quand il a été intercepté. Il a été détourné vers le port israélien d’Ashdod où, après une fouille complète et la saisie des armes, les Israéliens l’ont laissé repartir. Les armes devaient être chargées sur des camions afin de traverser le canal de Suez, la péninsule du Sinaï, et de rejoindre la bande de Gaza par les fameuses galeries souterraines.

Deux précédents
Ce bateau de la CMA-CGM contrevenait à deux décisions du conseil de sécurité de l’ONU. L’une qui interdit toute livraison d’armes au Hezbollah libanais, l’autre qui interdit tout achat ou livraison de matériel militaire vers ou en provenance de Téhéran. Or, depuis 2009, deux autres navires de la CMA-CGM ont été impliqués dans des tentatives de contrebande d’armes en provenance ou à destination de l’Iran : en juillet 2009, une cargaison d’armes de Corée du Nord à destination de l’Iran avait été saisie aux Emirats arabes unis, dont des éléments d’un nouveau missile iranien capable de transporter une ogive nucléaire jusqu’à l’Europe ; en octobre 2010, sur un bateau de la CMA- CGM, le Nigeria a saisi sur le port de Lagos treize conteneurs d’armes iraniennes. A la suite à quoi, le Nigeria a coupé tous ses liens avec l’Iran.

Dans un communiqué discret, la compagnie française a affirmé qu’aucun de ses cargos n’était en contravention avec les règlements internationaux. Selon elle, les armes ont été chargées dans les conteneurs à son insu. Dans les milieux du renseignement, on laisse entendre que la compagnie aurait pu jouer double jeu, ce qui expliquerait la précision des renseignements obtenus par Tsahal et la relative discrétion du gouvernement israélien qui a exonéré la Turquie et l’Egypte et qui s’est montré d’une relative modération vis-à-vis de la compagnie française.

Le rôle des Turcs
Cette hypothèse est balayée par de nombreux observateurs israéliens, qui mettent ouvertement en cause la CMA-CGM détenue par Jacques Saadé, un Franco-Libanais dont le père, Rodolphe, était syrien. Ils rappellent que le groupe a évité le dépôt de bilan en faisant entrer à son capital un groupe turc, Yildrim, qui a apporté 500 millions de dollars de fonds propre et dispose de trois sièges au conseil d’administration. Ils font valoir que Jacques Saadé est un ami intime de Jacques Chirac, qui a privatisé la CGM à un prix ridiculement bas.

Quoi qu’il en soit, cet épisode risque de poser problème à Jacques Saadé, qui cherche à négocier un énorme contrat à long terme avec l’état-major des armées. Peut-on à la fois transporter des armes pour le Hezbollah… et pour l’armée française ?

Un contrat de 500 millions de dollars avec l’armée française
La CMA-CGM négocie un contrat de location avec le ministère de la Défense portant sur cinq navires rouliers pendant une vingtaine d’années. Il s’agit d’assurer le ravitaillement en vivres, en munitions, en équipement et en armes des troupes françaises positionnées dans les DOM-TOM et à l’étranger (Abidjan, Abu Dhabi, Gabon, etc.) et de permettre la projection des forces en cas de nouveau conflit – les troupes elles-mêmes voyageant par avion. Ce contrat permettrait à la CMA-CGM d’honorer cinq commandes, sur une soixantaine de bateaux à 100 millions de dollars l’un, passées aux chantiers coréens Hyundai pendant la période d’euphorie. Un contrat de location à long terme permettrait en effet aux banques de financer cet achat.

Airy Routier
C’est sur France Soir !

Asher Cohen

Il est évident qu’au début du 20ième siècle, le développement du Sionisme Politique avec ses congrès, ses textes, la création d’une Organisation Sioniste Mondiale, etc. ait pu déranger les états chrétiens qui avaient des Juifs sous leur domination et exploitation. La recréation d’un état rassemblant le Peuple Juif leur était intolérable, comme l’hurlait De Gaulle dans sa conférence anti-Israël de novembre 1967. Parmi ces états chrétiens, la France s’est donc sentie fortement menacée et on a alors émis des thèses de propagande pour chercher à nier la Réalité de l’appartenance des Juifs d’Algérie au Peuple Juif, l’une de ces thèses étant que ces Juifs d’Afn descendraient de Berbères convertis au Judaïsme, et bien sûr, de nombreux Juifs déjudaïsés par les efforts du colonisateur chrétien l’on gobée sans réfléchir.

Or, cette thèse est purement spéculative et des centaines de faits la contredisent. Les tenants de cette thèse berbère n’avancent pas le moindre élément historique, ni archéologique, ni anthropologique, ni linguistique, ni alimentaire, ni culinaire, etc.. en sa faveur. Depuis quelques décennies, pour la France en déclin, la réussite d’Israël et du Sionisme est intolérable, et elle renvoie aux Français leur vacuité et leur image de ratés perpétuels. La jalousie du Sionisme devient obsessionnelle dans cette France que Tocqueville qualifiait de « paradis des envieux et des médiocres où le succès des uns rend les autres malheureux ». Alors l’on ressort cette thèse du début du 20ième siècle, prétendant que les Juifs d’Afn descendraient de Berbères convertis. Prenons par exemple les 10 siècles du Moyen, que nous les Juifs appelons « Jours intermédiaires » (Yemei-Ha-benaïm) sans la moindre connotation négative. Durant ces 10 siècles il n’y a eu aucun traité produit en langue française vernaculaire, dans les domaines scientifiques, alors que les Juifs en ont produit des centaines, au point qu’à la « Renaissance » la langue scientifique était l’Hébreu. Quand Maïmonide écrivait qu’on ne peut arriver à Dieu que par les Mathématiques, nous sommes ici très loin des croyances chrétiennes et islamiques. Abraham Bar Hiyya a intitulé un de ses traîtés de Mathématiques « les fondements de la compréhension et de la foi », n’est-ce pas suffisamment clair? L’Histoire est la mémoire de l’esprit humain, et n’est donc qu’un perpétuel recommencement: que peut valoir un peuple dit français, dont l’esprit n’a rien produit intellectuellement pendant plus de mille ans, et n’a qu’une culture d’emprunt? On peut donc comprendre qu’un peuple de ratés jaloux, cherche à se rassurer par de la critique négative et non fondée du Peuple Juif. Et ce sont des Juifs de bas niveau, manipulés par les cathos antijuifs, qui répètent comme des perroquets cette propagande anti-sioniste. Quel est l’intérêt d’avancer des thèses issues de l’imagination de délirants dégénérés, qui n’ont aucune base tangible? Hisdaï Crescas a écrit, au 14ième siècle, que Dieu n’a donné sa Loi qu’à des êtres doués de Raison, alors ne perdez-pas votre temps avec les irrationnels qui s’acharnent à faire du vent pour exister.

moche

Hisdaï Crescas a écrit, au 14ième siècle, que Dieu n’a donné sa Loi qu’à des êtres doués de Raison, alors ne perdez-pas votre temps avec les irrationnels qui s’acharnent à faire du vent pour exister.

genial

Enfin !!! ils sont etonné !!! un fumoir: ou en a distiller la haine et le mensonges ayant aboutis aux fours crematoir et qui fait parti du partimoine françaire !!! chercher l’erreur

Jg

Du bon grain a moudre pour les médias francouillons ! Ils en demandent ,encore et encore !

Elias

La notion de race n’existe pas et ce terme est une invention des eugénistes et des nazis
Cohen lacassagne fait partie de cette racaille avec son alter ego islamonazi Sand bien payé par les arabes et gauchistes pour écrire un livre complètement farfelu , mensongé et inventé
Quant à Lacassagne ( ce n’est pas un vrai Cohen) il ne connaît rien de l’histoire des juifs d’AFN
Au moment de l’exil après et même 1 à 2 siècles avant les Judéens juifs sont partis pour s’installer dans toute l’AFN et les pays méditerranéens comme les phéniciens
En AFN les berbères païens puis chrétiens se sont en partie convertis avant d’être islamisés lors du déferlement arabe au 7 ieme siècle
Seuls une petite partie est restée juive jusqu’à l’arrivée des Almohades qui les a obligé de se convertir
Quand aux Judéens juifs ils se sont réfugiés dans les montagnes comme l’ont fait les chrétiens du Liban ) mais les juifs d’AFN sont bien issus de leurs aïeux du Royaume de Judée Salarié détruit par les romains qu’ils ont appelé Palestine venant du terme des philistins qui étaient des Crétois ennemis des Judéens juifs et ont même ont changé le nom de Jérusalem en Aeolia Capita
Tout ce que prétend Lacassagne comme Sand, islamo gauchistes , ne sont que des ramassis de mensonges dignes de la gestapo pour détruire Israël
Ce sont des fourbes menteurs vendus aux arabes ou à des organisations gauchistes qui les a grassement payés pour écrire ce ramassis de faux et d’infamies
Ces 2 racailles sont dès écrivaillon de basse couret leurs livres rejoindront la poubelle de l’histoire

LE CHAT DORT

merci de ne pas faire de peine a Hadrien, car ce fut en son honneur que Jéru fut « baptisée » AELIA CAPITOLINA
amicalement 😆

moche

Enfin !!! ils sont etonné !!! un fumoir: ou en a distiller la haine et le mensonges ayant aboutis aux fours crematoir et qui fait parti du partimoine françaire !!! chercher l’erreur